Devenez Franchisé
Plus de la moitié des franchisés BODYHIT n’avaient pas d’expérience dans l’entrepreneuriat avant de se lancer. Le groupe a choisi d’en faire un atout et de mettre en place un accompagnement quasi personnalisé pour les aider à réussir leur reconversion professionnelle. Les explications de Hugo Lammens, chargé du développement du réseau.
Inès travaillait dans l’immobilier. Elle gère désormais un club de coaching sportif par électrostimulation dans la région parisienne et s’apprête à en ouvrir un deuxième. Comme la moitié des franchisés BODYHIT, elle a découvert la marque en étant cliente. Et comme 60 à 70% de la centaine de franchisés BODYHIT, elle n’avait pas encore eu d’expérience d’entrepreneur quand elle a ouvert son club. Mais elle n’a pas eu à retourner en cours et/ou à obtenir de nouveaux diplômes pour convaincre. Sa motivation et sa personnalité ont su démontrer son potentiel. Une formation et un accompagnement de A à Z assurés par le franchiseur lui ont permis de passer le cap de la transition professionnelle.
Hugo Lammens, chargé du développement du réseau, a été son premier contact. Lui qui a déjà travaillé pour d’autres groupes a le sentiment que BODYHIT « plaît beaucoup à ceux qui veulent se lancer dans un premier projet entrepreneurial », peut-être plus que la moyenne des franchises. La marque attire notamment les coachs sportifs. « Parce que c’est accessible. On n’est pas sur un projet aussi coûteux que l’ouverture d’une salle de sport traditionnelle », où l’investissement de départ atteint vite des millions d’euros. Mais aussi parce que « les métiers du sport et du bien-être sont hyper appréciés depuis la crise sanitaire. Beaucoup de gens en ont marre d’être enfermés dans un bureau, ont envie d’être au contact des clients, de leur apporter du bonheur, des résultats », poursuit-il. Citant également « des commerciaux, des responsables de développement, des comptables aussi, qui ont eu envie d’être leur propre patron ».
Parce qu’ils n’ont encore jamais été confrontés à la création d’entreprise, « on a fait d’une priorité l’accompagnement de ces franchisés ». Hugo Lammens est « la porte d’entrée ». Il est là pour leur présenter le concept, l’enseigne, le modèle économique. Puis, « si le projet leur plaît et nous leur profil, je vais les accompagner sur la recherche du local, sur la négociation du bail commercial, sur le dossier de financement, les démarches bancaires, la création de la société. » Un autre salarié de BODYHIT prendra le relais pour la partie travaux, le recrutement (de coachs diplômés notamment), la communication.
En parallèle, une formation est organisée au siège. En plusieurs modules. « Ils vont voir la partie théorique et pratique de l’utilisation de l’électrostimulation. » Ils vont également apprendre à construire un discours commercial convaincant, à contre-argumenter efficacement. « Notre argument phare, c’est qu’en 20 minutes, on fait l’équivalent de 4 heures de sport. Il faut réussir à expliquer comment et pourquoi ça fonctionne. On les forme aussi sur tous les logiciels qu’on va utiliser en interne, la gestion de planning, les fichiers clients. » Et désormais une application de suivi nutritionnel.
Des immersions sont également organisées pour préparer les porteurs de projet à gérer leur propre centre. A l’ouverture, une équipe dédiée sera avec eux. Un master coach, pour la partie coaching. Et un animateur réseau, « la pierre angulaire » de l’accompagnement, qui les suivra presque au quotidien. Le service communication sera aussi à leur disposition, pour les conseiller, les guider sur l’utilisation des réseaux sociaux, créer des visuels, préparer des campagnes de publicités clés en main, etc.
Cette stratégie de soutien a nécessité de recruter pour renforcer l’équipe de salariés. Au total, une vingtaine d’employés de BODYHIT sont aujourd’hui chargés d’aider les entrepreneurs à chaque étape, y compris dans la gestion de leur activité une fois le club ouvert.
Et ça marche : aucun échec n’a été enregistré chez les franchisés issus d’une reconversion professionnelle depuis l’ouverture de la franchise, en 2018. La preuve que pour réussir à bien gérer un club, il n’est pas nécessaire d’être diplômé en management, en comptabilité, en communication et en marketing. L’essentiel est « d’avoir un attrait pour les métiers du sport et du commerce, être sociable, aimer discuter, être dynamique, capable de donner envie à ses clients, à ses coachs sportifs », résume Hugo Lammens. Des qualités « primordiales », « qui ne pourront pas s’acheter ». Pour le reste, « être bien entouré permet de pallier les lacunes ». Que ce soit par la franchise ou par des prestataires extérieurs, pour la comptabilité par exemple. C’était l’un des paris des dirigeants de BODYHIT. Gagnant.
