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La nouvelle direction compte redresser Casino

redressement de casino

Plus de magasins en franchise et d’offres de restauration, des économies de fonctionnement : Philippe Palazzi, le nouveau patron de Casino recentré autour d’enseignes de proximité comme Monoprix, Spar, Vival ou Naturalia, a présenté jeudi 14 novembre ses orientations à horizon 2028, espérant un “retour à la rentabilité” en 2026.


Un périmètre divisé par 8 en moins de deux ans : le groupe Casino, qui comptait encore 200 000 salariés dans le monde et 50 000 en France fin 2022, revendique désormais 25 000 salariés et 7 700 magasins, dont seulement 248 à l’étranger, sous sept enseignes : Monoprix, Franprix, Vival, Spar, Casino, Naturalia, ainsi que le commerçant en ligne CDiscount.

Le précédent premier actionnaire et dirigeant, Jean-Charles Naouri, avait fait grossir le groupe par des acquisitions majoritairement financées par de la dette. Elle a dû être restructurée dans d’importantes proportions mi-2024. Cette restructuration a notamment été permise par l’apport de nouveaux capitaux des milliardaires Daniel Kretinsky et Marc Ladreit de Lacharrière et du fonds Attestor, en contrepartie de la prise de contrôle du distributeur. Ils ont ensuite installé à la direction générale Philippe Palazzi, ancien de Métro et de Lactalis, alors qu’était dans le même temps cédé la grande majorité des magasins grands formats du groupe d’origine stéphanoise, son activité historique.

Arrivé fin mars, M. Palazzi a présenté officiellement ses ambitions à horizon 2028 jeudi devant la presse. Il prévoit notamment un “retour” à l’équilibre, “avant frais financiers et dividendes”, d’ici 2026. Casino a redit jeudi viser une “croissance rentable et responsable”, notamment en assumant davantage son identité de franchiseur. Après la cession de l’essentiel de ses super et hypermarchés, plus de quatre magasins sur cinq restant dans son périmètre sont déjà exploités en franchise.

Le groupe, qui met en œuvre des plans sociaux menaçant au total 3 000 emplois selon les syndicats, a précisé jeudi que moins d’une dizaine de magasins Casino n’avaient toujours pas trouvé preneur et pourraient donc, à terme, fermer leurs portes.

En revanche, Philippe Palazzi a dit avoir contacté Auchan pour faire part d’un intérêt concernant une poignée de magasins de proximité du distributeur de la galaxie Mulliez menacés de fermeture. Casino entend aussi “rallier des franchisés issus de la concurrence”, “rationaliser le parc de magasins” en fermant ceux non rentables et faire “basculer certains sites intégrés en franchise”.

Philippe Palazzi entend aussi faire du groupe un “acteur majeur de la restauration à emporter”, et proposer aux consommateurs davantage de services, par exemple la location de matériel, voire du “cashback”, qui permet de retirer de l’argent en liquide après un achat par carte bancaire.

Il entend aussi « réduire les coûts de fonctionnement », avec comme leitmotiv: « tout ce qui est vu par le consommateur doit être différencié par marque, tout ce qui ne se voit pas doit être mutualisé ». M. Palazzi a donné l’exemple des locaux d’une filiale du groupe, RelevanC, où se déroulait la conférence de presse jeudi matin au centre de Paris.« Ce siège va fermer », dans les Hauts-de-Seine.

Au total, l’objectif est de réaliser 600 millions d’euros d’économies de fonctionnement entre 2025 et 2028, a-t-il indiqué. Et côté investissements, le distributeur précise disposer d’une enveloppe d’1,2 milliard d’euros d’ici 2028, soit environ 300 millions d’euros par an « dont presque la moitié ira chez Monoprix », qui représente environ la moitié des ventes du groupe. Cette annonce a suscité deux questions jeudi : d’une part, savoir si ce sera suffisant pour remettre à niveau les magasins parfois fatigués du distributeur, à quoi Philippe Palazzi a répondu que « le franchisé paie une partie » des travaux de rénovation.

D’autre part, comment cette enveloppe sera financée ? Les nouveaux actionnaires ont bien augmenté le capital du distributeur de 1,2 milliard d’euros, mais ce total a déjà été entamé par différentes dépenses, notamment des remboursement de dettes, pour un montant total de 521 millions d’euros, selon un communiqué de fin juillet. Philippe Palazzi n’a pas souhaité donner plus de détails sur ce dernier point.

© Agence France-Presse


(vérifié par notre rédaction)

Voici un résumé en cinq points clés de l’article sur le sujet : La nouvelle direction compte redresser Casino.

Objectifs de la nouvelle direction : La direction récemment installée vise à revitaliser Casino, en élaborant des stratégies pour surmonter les défis financiers actuels de l’entreprise.

Analyse des problèmes actuels : Un état des lieux des difficultés rencontrées, notamment financières, est crucial pour mettre en place des plans d’actions efficaces et réalistes pour le redressement.

Stratégies envisagées : Les dirigeants prévoient d’introduire des mesures innovantes et peut-être des révisions de la structure organisationnelle pour renforcer la compétitivité et la rentabilité de Casino.

Soutien et mobilisation des équipes : Mobiliser les équipes autour d’une vision partagée et d’objectifs clairs pourrait être essentiel pour assurer une transition réussie pendant cette phase de redressement.

Implication des partenaires financiers : La collaboration avec les partenaires financiers pourrait être renforcée ou ajustée pour soutenir la stratégie de redressement et assurer une stabilité financière à long terme.

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