La location-gérance, “un tremplin” vers la franchise

28 mars 2024
Categories : Un magasin Heytens en location gérance
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Depuis son ouverture à la franchise, Heytens, spécialiste de la conception et de la pose de stores, rideaux, et voilages sur mesure, propose à ceux qui veulent rejoindre le réseau de commencer en contrat de location-gérance. Autrement dit de se lancer sans avoir à solliciter un prêt bancaire. Le franchiseur et un franchisé listent les avantages et les inconvénients de l’opération.


Il avait envie de devenir son propre patron depuis plusieurs années. Mais aussi d’acheter une maison. Grâce à la formule de location-gérance que lui a proposée Heytens, Geoffrey Kotlarski a pu changer de vie professionnelle et de vie personnelle en même temps. Sans prendre trop de risques.

Le contrat prévoit en effet que le franchiseur paye les travaux d’aménagement du magasin, c’est-à-dire le plus gros de l’investissement. En contrepartie, le porteur de projet, qui gère le fonds de commerce, lui verse une redevance supplémentaire.

Une commission que Geoffrey Kotlarski estime “raisonnable”. Elle lui a en tout cas évité de devoir solliciter un prêt bancaire de plus. « J’aurais peut-être pu en obtenir un, mais avec une prise de risque nettement plus importante », explique-t-il.

“Une sécurité” pour ouvrir son magasin

Sa maison achetée, l’ancien vendeur-concepteur de cuisines s’était résolu à rester salarié encore un ou deux ans pour mettre de nouvelles économies de côté et enfin sauter le pas de la création d’entreprise. « J’avais déjà eu le coup de cœur pour Heytens, pour son concept et son approche client. La location-gérance m’a permis d’aller plus vite, sans trop me poser de questions. » Il l’a vue comme « une opportunité et une sécurité ».

L’idée : contrer la difficulté d’obtenir un prêt pour s’entourer des meilleurs candidats

Dans le réseau Heytens, 90 % des franchisés commencent comme locataires gérants, indique Sylvaine Poyé, chargée de développement. Ce type de contrat a été mis en place dès l’ouverture de la marque à la franchise, en 2014. « On s’est rendu compte de la difficulté d’obtenir des prêts, notamment pour les femmes. En général, les banques demandent 30 % d’apport sur l’investissement total. Chez nous, il s’élève à 150 000 – 180 000 euros pour la mise au concept », poursuit-elle.

Les candidats doivent donc pouvoir réunir environ 50 000 euros, ce qui peut être compliqué. « C’est dommage pour nous, on peut passer à côté de bons profils, de personnes investies, passionnées, qui vont rester dans le réseau », à l’image de ces franchisés belges, en poste depuis 1981.

En offrant un marchepied aux candidats repérés pour leur personnalité, leurs compétences et leurs motivations, la location-gérance est une opération “gagnant-gagnant”, résume Sylvaine Poyé. « Le risque est partagé. Le franchiseur en prend un en finançant la majorité des travaux, c’est donc dans son intérêt que le magasin fonctionne », ajoute Geoffrey Kotlarski, qui se souvient d’une phase de recrutement où il a dû démontrer tout son sérieux et son potentiel.

Les franchisés incités à racheter leur fonds de commerce le plus vite possible

Après six mois d’activité à Strasbourg, il a déjà rassuré tout le monde avec des résultats meilleurs que les prévisions. Il commence même à penser au rachat du fonds de commerce. « En général, au bout d’un ou deux ans d’activité, quand ils peuvent démontrer que leur magasin est rentable, ils peuvent plus facilement soulever un prêt auprès d’un organisme bancaire », explique Sylvaine Poyé. C’est un autre avantage des contrats de location-gérance, véritables “tremplins” à ses yeux.

Le taux de la redevance étant adossé au chiffre d’affaires globale, « c’est dans mon intérêt de racheter le plus vite possible », souligne de son côté Geoffrey. Un intérêt là encore partagé. « Notre but est de rapidement leur permettre de se constituer un capital et d’être pleinement propriétaires de leur fonds. » Car des franchisés épanouis sont des franchisés qui resteront dans le réseau. Il n’y a pas de secret.


(vérifié par notre rédaction)

Voici un résumé en cinq points clés de l’article sur le sujet : la location-gérance comme avant-garde vers la réussite en franchise chez Heytens.

Un tremplin pour les nouveaux entrepreneurs : Heytens offre une formule de location-gérance permettant aux aspirants franchisés de démarrer leur activité sans l’obstacle majeur du financement initial. Ce modèle est spécialement conçu pour les primo-entrepreneurs désireux de devenir leur propre patron sans prendre de risques financiers conséquents.

Investissement initial réduit : Dans le cadre de la location-gérance, Heytens prend en charge les travaux d’aménagement du magasin, le plus gros de l’investissement, ce qui permet au porteur de projet de se lancer avec une redevance supplémentaire plutôt que d’assumer un prêt bancaire lourd.

Une solution sécurisante : Cette approche est vue comme une opportunité et une sécurité pour les candidats, leur permettant de se lancer dans l’entrepreneuriat avec Heytens de manière plus sereine et rapide, en contournant la difficulté d’obtenir un prêt bancaire.

Approche gagnant-gagnant : Près de 90% des franchisés Heytens débutent en tant que locataires-gérants, une stratégie qui favorise un partage de risque et bénéficie tant au franchiseur qu’au franchisé. Cela crée un environnement propice à l’atteinte de résultats positifs et à l’épanouissement professionnel au sein du réseau.

Incitation au rachat rapide : Le modèle encourage les franchisés à racheter leur fonds de commerce dès que possible, pour maximiser leur rentabilité et accéder pleinement à la propriété de leur entreprise. Cela aligne les intérêts des franchisés et du franchiseur, visant à construire un réseau de franchisés prospères et durablement engagés.

Écrit par Cécile Rubichon

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