Référencer sa franchise

Ouvrir une pizzeria sans apport : le concept de Pizza Cosy !

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pizza cosy

Jérémy Cerceau, directeur général associé de l’enseigne Pizza Cosy, dévoile un modèle inédit sans apport initial, fondé sur le mérite et l’association progressive. Une approche qui ouvre l’entrepreneuriat à des profils talentueux, jusque-là freinés par l’absence de capital.


Qu’est-ce qui vous a personnellement poussé à imaginer un modèle d’entrepreneuriat sans apport au sein de la franchise Pizza Cosy ?

Jérémy Cerceau : Chez Le Grand Feu, notre objectif est d’innover à tous les niveaux, que ce soit dans notre accompagnement ou dans notre modèle de valeur.

Personnellement, je n’ai jamais bénéficié d’un apport financier de mes proches. Pourtant, j’ai toujours travaillé sérieusement, avec la satisfaction de mes employeurs et de mes clients. Malgré cela, entreprendre m’a longtemps semblé inaccessible, car dans la restauration, un capital de départ est souvent indispensable — ne serait-ce que pour les locaux ou les travaux. Et lorsque l’on souhaite se lancer sans apport, les banques ferment souvent la porte.

Cette frustration m’a donné envie de repenser notre approche avec mon associé, Florent Mercier. Nous avons voulu créer un modèle qui permette à des personnes passionnées, compétentes, mais ne disposant pas de capital, de devenir entrepreneurs et d’ouvrir une pizzeria. C’est ainsi qu’est né ce dispositif d’association progressive chez Pizza Cosy.

PizzaCosy

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PizzaCosy

Pizzas artisanales

  • Pizzeria et cuisine italienne
  • 75 implantations
  • Apport: 80000€

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Comment ce nouveau modèle d’association progressive a-t-il vu le jour concrètement dans votre enseigne de pizza ?

Jérémy Cerceau : Nous avons eu l’opportunité de reprendre un restaurant situé à Vienne (38) sur un emplacement n°1, mais éloigné de notre base habituelle. Plutôt que d’en faire une simple succursale classique, nous avons saisi l’opportunité de tester un modèle hybride : confier ce restaurant à un professionnel motivé, sans apport, mais animé par une véritable envie d’entreprendre. Il ne s’agit pas d’une future franchise de restauration : l’établissement restera une succursale, avec un associé minoritaire au capital.

Nous avons donc imaginé une “petite porte” d’entrée dans le monde de l’entrepreneuriat : un statut d’associé minoritaire au départ, mais avec une possibilité de progression en capital, au fil du temps et des résultats obtenus.

En quoi ce modèle est-il une innovation dans le monde de la franchise ?

Jérémy Cerceau : À ma connaissance, aucun réseau de franchise de pizzeria ou de restauration en France ne propose ce type de dispositif. Il s’inspire de modèles que l’on peut voir au Royaume-Uni ou aux États-Unis, mais reste totalement novateur ici.

La grande différence, c’est l’ouverture progressive du capital. Là où beaucoup de franchiseurs conservent l’intégralité des parts, nous faisons le choix de partager. Ce n’est pas juste un contrat de franchise classique, mais une vraie relation d’association : plus la personne fait ses preuves dans la gestion du restaurant, plus elle peut monter au capital et, à terme, devenir majoritaire. C’est une façon concrète de valoriser la performance et la fidélité.

Comment gérez-vous les risques, à la fois pour le réseau et pour l’associé qui se lance pour ouvrir une pizzeria ?

Jérémy Cerceau : Les risques sont maîtrisés des deux côtés. Pour le réseau, nous partons d’un restaurant qui nous appartient déjà. Nous créons une structure indépendante pour l’exploiter, ce qui isole les éventuels risques opérationnels.

Pour l’associé, il n’y a pas d’investissement initial à fournir. L’entrée dans le capital est progressive et repose uniquement sur la valeur travail. Un pacte d’associés est signé, avec des règles précises sur les droits, les devoirs, et les étapes de progression. C’est donc un cadre clair et sécurisé pour les deux parties.

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Jérémy Cerceau, DG associé de Pizza Cosy

Comment cela se passe-t-il concrètement pour la personne retenue ?

Jérémy Cerceau : La personne sélectionnée aura un rôle très proche de celui d’un chef d’entreprise. Même si elle est d’abord actionnaire minoritaire, elle gère de façon autonome l’organisation et le fonctionnement du restaurant : ouverture, fermeture, accueil client, gestion des équipes, tâches administratives et opérationnelles au quotidien.

Elle est bien sûr accompagnée par la tête de réseau et les associés, qui lui fournissent un appui stratégique, logistique et managérial.

Côté formation, elle suit exactement le même parcours qu’un franchisé primo-accédant : formation initiale, formation continue, et immersion dans plusieurs établissements du réseau. En quelques semaines, elle acquiert tous les outils nécessaires pour piloter son restaurant de manière autonome. Nous nous engageons à lui transmettre toutes les clés pour réussir. Car c’est un vrai partenariat, fondé sur un engagement mutuel.

Où en êtes-vous aujourd’hui dans le processus de sélection ?

Jérémy Cerceau : Nous avons reçu plus de 150 candidatures. Une première sélection a été opérée sur la base de critères bien définis. Les candidats retenus suivent actuellement un processus en plusieurs étapes : entretiens de motivation, mises en situation, analyse de personnalité…

À l’issue de ce parcours, nous soumettrons une shortlist à nos trois associés, qui prendront une décision finale. Au-delà des compétences, nous recherchons une personnalité. Quelqu’un qui partage nos valeurs, qui a le sens du service, l’envie de faire plaisir, de faire grandir une équipe, et de s’investir pleinement dans ce projet.

Combien de restaurants sont concernés par ce modèle ?

Jérémy Cerceau : Aujourd’hui, cette démarche concerne un premier restaurant pilote parmi les onze que nous possédons en propre. Nous avons donc, potentiellement, onze opportunités d’appliquer ce modèle si cette première tentative est un succès, ce qui semble bien parti !

Pour l’instant, la sélection ne porte donc que sur ce restaurant précis. Le recrutement est en cours et nous avons désormais tous les profils nécessaires. Ce n’est pas un appel à candidatures généralisé, mais une expérimentation ciblée.

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Pensez-vous que ce modèle peut inspirer d’autres enseignes ?

Jérémy Cerceau : Je le souhaite, sincèrement. Si ce modèle fonctionne — et nous y croyons — il pourrait devenir une source d’inspiration pour d’autres réseaux. Il permet à des talents de se lancer malgré l’absence d’apport, ce qui est encore un vrai frein dans le monde de la franchise. Ce modèle remet la valeur travail au cœur du système, valorise la performance, et propose un chemin progressif vers l’entrepreneuriat.

C’est une autre vision de la franchise, plus humaine, plus équitable, et surtout, plus accessible.


(Vérifié par notre rédaction)

Voici un résumé en cinq points clés de l’article sur le sujet : Ouvrir une pizzeria sans apport : le concept de Pizza Cosy !

Un modèle sans apport initial : Pizza Cosy innove en proposant un modèle entrepreneurial sans apport initial. L’objectif est de permettre à des profils talentueux mais sans capital de devenir entrepreneurs, grâce à une entrée progressive dans le capital de l’entreprise.

L’association progressive au capital : Le concept repose sur une association progressive. Le candidat commence en tant qu’associé minoritaire dans une succursale gérée dans le cadre d’une structure créée à cet effet. Il peut ensuite devenir majoritaire au fil du temps et des résultats obtenus.

Sécurité et risques maîtrisés : Les risques sont partagés et contrôlés. Pour le réseau, les risques opérationnels sont limités par la création d’une structure indépendante. L’associé ne doit pas investir au départ, mais ses parts augmentent selon sa performance.

Un rôle proche du chef d’entreprise : Le candidat sélectionné gère de façon autonome le restaurant, mais bénéficie d’un soutien logistique et stratégique de la part du réseau. Il suit un parcours de formation identique à celui des franchisés pour assurer son succès.

Un modèle inspirant pour d’autres enseignes : Si ce modèle réussit, il pourrait inspirer d’autres réseaux de franchise. Il propose une alternative plus humaine et accessible à l’entrepreneuriat, centrée sur la valorisation du travail et de la performance, sans nécessiter de capital de départ.

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