De stagiaire chez McDonald’s à multi-franchisé

2 mars 2024
Categories : Multi-franchisé McDonald's invité dans le podcast
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Dans ce nouvel épisode du podcast En toute franchise, l’Express a reçu Ghani El Fegir, multi-franchisé à succès.


Il est le parfait exemple du parcours d’entrepreneur que peut offrir la franchise. Équipier chez McDo, il gravit tous les échelons et ouvre une première franchise en important le concept Vapiano d’Allemagne. Par la suite, il ouvre d’autres franchises avec Basilic & Co ou encore Ninkasi. Vous allez donc découvrir dans cet épisode la trajectoire éblouissante d’un multi-franchisé à succès.

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Ghani El Fegir : Il y a maintenant un peu plus de 30 ans, je suis rentré par hasard dans la restauration en tant qu’étudiant salarié pour financer mes études, un DEUG de droit et un BTS Action Commerciale en école de commerce. J’ai rapidement eu l’opportunité de travailler chez McDo où j’ai pu évoluer jusqu’à occuper un poste de direction.

G.E.F : Mon employeur de l’époque, Gérard Touilloux (franchisé), avait cédé une partie de ses restaurants à la compagnie McDonald’s France (franchiseur). J’ai alors exploité le McDo de la place Bellecour à Lyon en tant que directeur avec 90 salariés. Lors de la vente, j’ai quitté la franchise de Gérard Touilloux et j’ai rejoint McDonald’s France qui m’a rapidement fait évoluer au siège national en tant que formateur, que l’on appelle “conseiller en formation et en exploitation”. J’ai donc quitté la casquette opérationnelle de directeur pour former des managers, des directeurs ou des franchisés.

G.E.F : Ma première franchise en association avec un master franchisé était Vapiano. C’était un gros projet qui a mis du temps à se concrétiser : on avait 2 500 000 € d’investissement au total pour des surfaces de 700 à 800 mètres carrés. En comptant la formation et les discussions initiales jusqu’au lancement du point de vente, on a dû travailler près de neuf mois. Je me suis beaucoup impliqué sur des ouvertures afin de me rendre compte de ce que cela représentait sur le terrain. C’est quand même un gros bébé. J’ai également passé un mois et demi à préparer le lancement du Vapiano de la Défense avant d’ouvrir mon propre établissement.

G.E.F : Je lui conseillerais de démarrer par de la franchise qui permet de donner un cadre et une structure. Je lui dirais aussi de choisir un réseau exerçant une activité qui lui ressemble et qui correspond à son ADN. Si c’est un passionné de sport, qu’il se tourne vers un secteur sportif ; s’il est passionné de restauration, qu’il ouvre un restaurant, etc. Pour résumer, il doit s’écouter et trouver un concept en accord avec ses valeurs et avec ce qu’il aime.

G.E.F : Mes enfants étaient déjà étudiants et plutôt autonomes quand je me suis lancé. Comme moi, mes fils ont rapidement travaillé pour payer leurs études. Je n’ai donc pas subit la pression de devoir les accompagner financièrement en post-bac. Je savais qu’en démarrant une franchise on ne gagne pas des milles et des cents. Il ne faut pas s’imaginer gagner 5 000 € ou 6 000 € par mois dès les premières années, et ce même s’il s’agit d’un Ninkasi ou d’un Basilic and Co. Certains franchisés ne vivent que de l’ACRE, du RSA ou des dispositifs de Pôle emploi. Je savais donc que j’allais vivre matin, midi et soir dans mes établissements et que je n’allais faire aucune dépense ni aucun investissement, ce n’était pas le moment. Le plus important, c’était de sécuriser le démarrage de ces activités.

Envie d’en savoir plus ? Écoutez le podcast dans son intégralité ici

Écrit par Marie Roche

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