Alors qu’en 2023, un Français sur quatre a déjà monté son entreprise, certaines idées reçues perdurent et freinent le passage à l’action d’entrepreneurs en herbe. Entreprendre en franchise s’impose alors comme un modèle idéal pour se lancer. C’est ce que prône la Fédération française de la franchise avec son projet « Je me lance en franchise ».
Depuis 1971, la Fédération Française de la Franchise présente la franchise, comme un modèle d’entrepreneuriat fondé sur le transfert du savoir-faire et le partage de valeur. Elle s’est donné pour rôle de promouvoir, défendre et pérenniser le modèle, de fédérer son écosystème et créer l’environnement propice au développement et à la performance des réseaux de franchise. Dans cet objectif, elle a lancé en 2023 une campagne qui s’attaque avec humour aux principales idées reçues sur l’entrepreneuriat. Zoom sur trois d’entre-elles.
Pour se lancer, il faut l’idée du siècle
Première idée reçue que la Fédération française de la franchise s’attelle à démonter, celle qu’il faut trouver une idée innovante pour lancer son business. A celle-ci la FFF répond qu’il n’est pas nécessaire d’avoir LA bonne idée du siècle pour se lancer.
Au contraire, la franchise propose plus de 2 000 marques connues et concepts variés et éprouvés. Pas besoin donc de se montrer innovant ou original, les franchiseurs l’ont déjà fait pour vous. Se lancer en franchise, c’est donc vivre son rêve d’entrepreneuriat tout en bénéficiant d’une recette qui fonctionne et d’une formation initiale. La franchise permet ainsi à tout entrepreneur, quel que soit son âge ou son parcours, de se lancer dans l’aventure.
« J’ai arrêté mes études pour me lancer dans l’entrepreneuriat. C’est compliqué la start-up. Il faut trouver le bon truc qui marche ! Alors qu’avec la franchise, on est sûr que ça marche et que ça perdure. J’ai ouvert mon premier point de vente à 19 ans, et j’en ai deux aujourd’hui ! » témoigne Lucas Vilbert, franchisé Sophie Lebreuilly.
Pour se lancer, il faut être blindé de thune
Pour lancer sa boîte, un apport personnel est toujours nécessaire. Mais en fonction des secteurs l’investissement peut se révéler moins important que prévu. Ainsi, la Fédération de la franchise rappel qu’il est possible d’accéder à 1/3 des enseignes avec un apport inférieur à 50 000 €. Certaines franchises, qui, par exemple, ne nécessitent pas de local, demandent un apport personnel inférieur à 10 000 euros.
Ce n’est pas le seul avantage financier du modèle. En effet, la franchise est une solution qui présente un risque d’e banqueroute d’échec inférieur à celui des entreprise dites “traditionnelles”. Les banques le savent et, en fonction du réseau que vous souhaitez intégrer et de vos qualités entrepreneuriales, pourront plus facilement vous accorder un prêt.
« Je ne me serais pas lancé seul sans l’aide d’un franchiseur. Le niveau d’apport personnel assez faible (5 000 €) demandé par l’enseigne a été un avantage pour moi. Cela m’a permis de me lancer à mon compte sans mettre toutes mes économies dans mon activité. » témoigne Florent Guisneuf, franchisé Reparstores.
Pour se lancer, il faut aimer le risque
On le sait, entreprendre est synonyme de prise de risque. Toutefois, celui-ci peut être plus ou moins grand. C’est justement la promesse de la franchise. Ce modèle repose sur un concept déjà testé, rodé et éprouvé. Le franchisé, comme tout entrepreneur, devra quand même travailler dure pour que son entreprise soit un succès. Il profite cependant d’une notoriété, d’un savoir-faire établi, d’une formation et d’un accompagnement du réseau. Un véritable atout pour un démarrage rapide et efficace et une prise de risque modérée.
« C’est difficile de monter une entreprise quand on n’y connaît rien. Lorsqu’on a décidé de créer notre entreprise, on a dû quitter Saint-Étienne, vendre notre maison, déménager, changer nos 7 enfants d’école et monter le projet à Royan. D’où l’importance d’une franchise. C’est rassurant ! » témoigne Nathalie et Franck Pelle, couple de franchisés Pizza Cosy.