Subway, une histoire mère et filles

14 mars 2024
Categories : Monique Verdier et ses deux filles Lise et Célia.
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Monique Verdier a ouvert un premier Subway à Issoire (Puy-de-Dôme) en 2012. Aujourd’hui, ses filles Lise et Célia suivent ses traces.


Le rêve de Monique Verdier était simple : se mettre à son compte, et si possible en franchise pour être accompagnée. Après quinze ans dans le prêt-à-porter, cette commerçante dans l’âme cherchait une activité nouvelle et pérenne. Pourquoi pas la restauration rapide, un secteur en expansion ? Une de ses filles qui lui réclame souvent de l’argent pour s’offrir un sandwIch chez Subway finit par l’y emmener. La mère ne se montre pas convaincue immédiatement par le concept. Pourtant, l’idée lui trotte dans la tête.

En 2012, elle ouvre un “Sub” de 150 mètres carrés (m2) à Issoire (Puy-de-Dôme), ville de 15 000 habitants située au sud de Clermont-Ferrand. En plus de la petite dizaine de salariés, ses filles Lise, 18 ans, et Célia, 15 ans, lui donnent un coup de main. A l’époque, inaugurer un Subway dans une sous-préfecture d’Auvergne paraissait osé. Mais la chance sourit à l’audacieuse : cette première ouverture signée Monique est un succès. Pendant ce temps, Lise décroche un diplôme en musicothérapie, et Célia devient ambulancière.

Très vite, l’aînée délaisse le milieu musical pour devenir à 21 ans, équipière polyvalente chez Monique. « Et là, j’ai le déclic : je me découvre une passion pour le commerce, et l’échange avec les clients. » Après trois ans à ce poste, Lise propose de remplacer le manager parti pour d’autres horizons. « Je me sentais légitime, alors j’ai postulé auprès de ma mère, qui a tout de suite joué le jeu, en me donnant accès progressivement aux comptes et au banquier. » La jeune fille suit tout de même une formation de management au sein du réseau Subway qui va lui donner des ailes : à 28 ans, elle souhaite posséder sa propre franchise et laisse la place à sa sœur Célia. « Mon premier métier d’ambulancière était dur et stressant, se souvient cette dernière. Je l’ai quitté sans regret ».

Cela tombe bien : Subway privilégie la multifranchise familiale, gage de stabilité. La solidarité joue à plein. Lise, avec le soutien de sa mère, prend la direction d’un deuxième Subway de 150 m2 (7 salariés), au Puy-en-Velay. Avant d’en récupérer un troisième en 2022 de 60 m2 à La Pardieu à Clermont-Ferrand dont elle double le chiffre d’affaires dès la première année.

Les trois femmes s’entourent et s’entraident : « A chaque ouverture, on se retrouve derrière le comptoir. J’ai calqué la méthode d’Issoire, et je partage le même comptable. » Le trio utilise sa boucle WhatsApp pour communiquer quotidiennement et se retrouve régulièrement en famille. « Nous sommes un vrai gang de filles, des fonceuses, témoigne Lise, le rôle de modérateur revient à notre père, qui met le holà, quand on parle trop du métier. » De fait, le trio accompagne les dernières innovations du réseau : la digitalisation avec l’application pour la commande via Internet, et plus récemment la collection Subway Series : 10 nouvelles recettes composées de sandwiches.

Devenue manager à Issoire, Celia s’accomplit en tant que formatrice au niveau de la France pour l’ensemble du réseau. « Subway nous donne les clés et nous partageons notre expérience », précise-t-elle, La jeune femme apprécie d’échanger et de recevoir des animateurs internes qui l’accompagnent dans son développement stratégique. Jamais très loin de ses filles, Monique, pas fan de la retraite, les aide et reste aux petits soins de tous les clients –la mamie avec ses petits-enfants, le banquier du quartier, les commerçants… Et à l’occasion, les pèlerins du chemin de Compostelle. Son pèlerinage à elle, est loin d’être terminé.

Écrit par Marie Nicot

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