Clément Gambin a quitté l’aide à la personne pour se tourner vers le commerce de proximité. Dans quatre mois, il ouvrira son magasin Bazarland à Solliès-Pont dans le Var, animé par le désir de construire un projet ancré dans sa région.
À quelques mois de l’ouverture, il revient pour L’Express Franchise & Commerce Associé sur ce virage professionnel et les défis de cette nouvelle aventure.
Interview de Clément Gambin, franchisé Bazarland
Vous aviez votre propre entreprise dans l’aide à la personne. Qu’est-ce qui vous a amené à faire ce grand virage et vous lancer dans l’aventure Bazarland ?
J’ai dirigé pendant plus de cinq ans une structure familiale d’aide à la personne avec mes parents et ma sœur. À leur retraite, nous avons vendu l’entreprise : la fin d’un chapitre, mais aussi le début d’un nouveau défi.
Au Salon Franchise Expo, j’ai découvert Bazarland. Séduit par le concept, j’ai surtout été convaincu par ses valeurs humaines et familiales. Attaché au commerce de proximité et au contact humain, j’ai trouvé en Bazarland une enseigne qui soutient l’économie locale et offre une alternative crédible aux géants du e-commerce.
En tant qu’entrepreneur expérimenté, pourquoi avoir choisi le modèle de la franchise pour cette nouvelle étape ?
Diriger seul mon entreprise m’a fait réaliser l’importance d’être bien entouré, surtout dans un nouveau secteur. La franchise offre cet équilibre entre indépendance et soutien structuré. Avec Bazarland, j’ai été accompagné dès le départ — étude de marché, recherche de locaux, négociations — ce qui m’a permis de relever ce défi en toute confiance. Le modèle éprouvé, les outils et process disponibles permettent de gagner du temps, d’éviter des erreurs et de ne jamais se sentir seul dans les moments clés.”
À NE PAS RATER
L’enseigne Bazarland fait l’objet d’un reportage de l’émission Capital sur M6, diffusé dimanche 5 octobre 2025 à 21h10.
Le secteur du bazar est très différent de l’aide à la personne. Qu’est-ce qui vous a convaincu de rejoindre spécifiquement ce réseau ?
Justement, cette différence m’a séduit. Je voulais retrouver une dynamique plus légère, avec un contact client spontané et positif, loin de la charge émotionnelle de l’aide aux personnes fragiles.
Avec Bazarland, les clients viennent par envie, par plaisir, et l’échange est plus naturel. J’y ai aussi retrouvé des valeurs humaines fortes, une écoute et une bienveillance essentielles pour moi. Mes échanges avec la direction ont confirmé cette proximité et cette volonté sincère d’accompagner les franchisés dans les meilleures conditions.
Comment s’est passée la transition entre vos deux vies d’entrepreneur ?
Il s’est écoulé deux ans entre la vente de mon entreprise et l’ouverture prochaine de mon magasin. Ce temps m’a permis de prendre du recul, de mûrir mon projet et de poser des bases solides sans précipitation. Plus les mois passaient, plus ma détermination grandissait, et ma confiance dans cette nouvelle orientation aussi.
Aujourd’hui, à quatre mois de l’ouverture, je suis pleinement engagée dans cette aventure. Ce parcours a eu ses hauts et ses bas, mais grâce à l’accompagnement du réseau, la transition s’est faite en douceur.
D’ailleurs, quand j’ai rencontré le responsable du développement franchise Jean-Gabriel Ordan au Salon Franchise Expo, j’avais déjà vendu ma société : la page était tournée, j’étais prêt à écrire la suite.
À quatre mois de l’ouverture, quels sont vos principaux défis ou sources de stress ?
À ce stade, tout s’accélère : l’étude de marché, les dossiers d’urbanisme, la coordination des travaux, l’aménagement du magasin, le recrutement… Chaque étape doit avancer dans les bons délais.
J’ai un naturel prévoyant, ce qui m’aide à garder ma lucidité. Mais la création d’entreprise est toujours faite de rebondissements : il faut savoir s’adapter, rester sur le qui-vive et anticiper au maximum.
Il ne faut pas attendre que les choses arrivent, il faut être proactif. À chaque décision, je me demande : « Quelles seront les conséquences dans trois semaines ? dans trois mois ? ». C’est cette capacité d’anticipation qui permet d’avancer avec plus de sérénité.
Qu’est-ce que cette nouvelle aventure vous apporte que votre précédente activité ne vous permettait pas ?
C’est bien plus qu’un simple changement d’activité : c’est le plaisir de construire, de bâtir un projet de A à Z, de donner vie à une idée sur le terrain.
Le contact est différent : plus direct, plus créatif, plus réactif. Cela me permet de mettre en œuvre mon sens du commerce tout en restant entourée par un réseau solide. Je me projette pleinement dans cette nouvelle aventure, avec la conviction qu’elle me permettra de m’épanouir et de créer un lien fort, ancré dans ma région.
Quels conseils donneriez-vous à un entrepreneur qui envisage de se lancer en franchise ?
D’abord, bien prendre le temps de réfléchir à son projet et à ses valeurs. Se demander si le concept et la vision du réseau correspondent vraiment à ce que l’on souhaite. Je conseille aussi de rencontrer des franchisés pour comprendre la réalité du terrain. Ensuite, être bien préparé et bien organisé.
Trois qualités me paraissent indispensables : L’ambition, qui donne l’élan, pousse à se dépasser et à construire un projet qui a du sens. La persévérance, qui permet de rester engagé même si les résultats ne sont pas immédiats. Et la résilience, qui aide à surmonter les imprévus, les doutes et les obstacles, sans perdre de vue son objectif.
Avec ces qualités, des valeurs solides et un bon entourage familial et professionnel, on met toutes les chances de son côté pour réussir.
NOTRE RÉSUMÉ EN
5 points clés de l'article
PAR L'EXPRESS CONNECT IA
(VÉRIFIÉ PAR NOTRE RÉDACTION)
Voici un résumé en cinq points clés de l’article sur le sujet : le parcours de Clément Gambin, futur franchisé Bazarland à Solliès-Pont.
Choix de la reconversion
Après avoir dirigé une entreprise familiale d’aide à la personne pendant cinq ans, Clément Gambin a vendu la société à la retraite de ses parents pour se lancer dans un nouveau défi entrepreneurial.
Attraction pour Bazarland
Séduit lors du Salon Franchise Expo par les valeurs humaines et familiales de l’enseigne, il a vu en Bazarland une alternative crédible aux géants du e-commerce, ancrée dans le commerce de proximité.
Apport de la franchise
Le modèle Bazarland lui offre un accompagnement structuré (étude de marché, recherche de locaux, outils, process) qui lui permet d’éviter les erreurs et de ne pas se sentir isolé dans cette nouvelle aventure.
Un projet régional et humain
À quatre mois de l’ouverture de son magasin, il met en avant le plaisir de bâtir un projet local, de retrouver un contact client plus spontané et positif que dans son ancienne activité.
Conseils aux entrepreneurs
Avant de se lancer, il recommande de vérifier l’adéquation entre ses valeurs et celles du réseau, de rencontrer des franchisés et de cultiver trois qualités clés : ambition, persévérance et résilience.













