Transparence, éthique, environnement, inclusion, engagement social… Comment vérifier qu’une enseigne applique réellement des principes déontologiques dans sa stratégie et mène efficacement une politique en matière de responsabilité sociétale des entreprises (RSE) ?
De plus en plus d’enseignes mettent en avant leurs initiatives sociales, solidaires et environnementales en prônant des valeurs de transparence, d’équité et d’honnêteté. Mais entre les paroles et les actes, il n’est pas toujours évident pour un porteur de projet de démêler le vrai du faux. Des moyens simples permettent d’y voir clair et de repérer les réseaux de franchises vraiment engagés dans la mise en place d’une politique RSE.
L’enseigne détient un ou des labels
Plusieurs labels RSE, décernés par des organismes externes et neutres, permettent aux futurs candidats à la franchise de s’assurer du réel engagement des réseaux. Parmi eux : le label « Enseignes Responsables », décerné par Génération Responsable. Il atteste de la volonté des enseignes à mieux produire, à offrir une consommation plus durable ou à faciliter les parcours professionnels. Midas, Bureau Vallée, L’Occitane ou La Mie Câline le détiennent.
Great Place to work récompense de son côté les conditions de travail et les pratiques de QVT (qualité de vie) mises en place par certaines enseignes comme Nestenn et le groupe FBD (Ixina, Cuisines Références).
Le label Eclaireur Coq Vert, attribué par Bpifrance et l’Adème, représente lui aussi une source d’information fiable. En 2022, Schmidt Groupe se l’est vu décerner.
L’importance d’une entreprise certifiée
Un cran au-dessus, les certifications garantissent le sérieux des process mis en place. Qualiopi atteste par exemple de la démarche qualité des formations (France Hygiène Ventilation, Speedy…) tandis que Ecocert et Ecovadis évaluent les performances durables (Palais des Thés, Midas…). Quant à Bcorp, elle certifie les entreprises ayant un impact environnemental et sociétal positif. Naturalia, Yves Rocher ou encore Truffaut en sont détenteurs.
Les rapports RSE compilent de nombreuses informations
Les rapports RSE sont eux aussi un bon indicateur de l’engagement des réseaux de franchise. On y retrouve les résultats en matière d’impact, les bonnes pratiques et les axes de progrès à améliorer.
La publication d’un rapport RSE est obligatoire pour les entreprises cotées en bourse, les entreprises de plus de 500 salariés au CA supérieur à 40 000 euros, ainsi que les entreprises non cotées de plus de 500 salariés au chiffre d’affaires supérieur à 100 millions d’euros. Elle est facultative pour les enseignes plus petites, mais reste un outil répandu qui permet de véhiculer une image de marque positive. But, La Mie Câline, Temporis ou La Vie Claire publient leur rapport sur leur site internet.
Une mise en place bonnes pratiques efficace
Les initiatives RSE se multiplient dans quasiment tous les réseaux qui communiquent allégrement dessus. Ici, Irrijardin lance une offre de seconde main, là Temporis annonce la création d’un comité RSE tandis que la Mie Câline affiche le pourcentage de réduction de ses émissions de CO2. Dans le contexte actuel, tout est bon pour communiquer sur ses bonnes intentions et convaincre les clients désireux de mieux consommer.
Pour éviter de tomber dans le piège du greenwashing, les candidats ont tout intérêt à vérifier la véracité des informations. Ils peuvent rendre visite à des franchisés installés pour prendre le pouls ou clairement poser des questions sur les performances RSE au franchiseur lors des entretiens de sélection.