Comme le disait un poète qui a préféré troquer la reconnaissance de ses pairs contre l’anonymat et la tranquillité : « Les défauts sont l’exagération des qualités ». Un postulat de départ qui risquerait fort de nous faire sentir tout puissant et un poil égocentriques (l’égocentrisme, parlons-en : défaut ou qualité ? Pas si simple à dire).
Pour entreprendre, il faut évidemment tout un tas de qualités qu’on connaît presque tous : la créativité, la détermination, la soif d’apprendre, on en passe et des meilleures…Mais comme la réussite se trouve aussi et surtout dans l’imperfection de l’espèce humaine, il est nécessaire d’avoir quelques défauts qui, une fois ciblés et appréhendés, deviendront les traits de caractère qui feront toute la différence entre un entrepreneur/ auto entrepreneur lambda et un redoutable meneur d’hommes digne des plus grands.
Pour vous aider à relativiser vos « petits » défauts, voici une liste de ceux qui pourraient vous permettre d’atteindre votre but ultime : le sommet de la réussite !
Être égocentrique voire carrément mégalo
Bon ok, tout dépend de la manière dont on définit l’égocentrisme dans ce cas. Si on entend par là le fait de penser que la terre toute entière tourne autour de notre petite personne, on n’est clairement pas sur un défaut relatif. Mais être égocentrique, c’est surtout avoir une inébranlable confiance en soi qu’aucun revers ou échec ne peut enrayer. Et tous les plus grands entrepreneurs vous le diront : « sans confiance en soi, autant rester chez toi » (on rigole, c’est de nous…).
Avoir foi en soi et son projet, c’est aussi développer une rage intérieure capable de déplacer des montagnes pour vous permettre de parvenir à vos fins. Car à moins de vivre dans le pays des Bisounours (ce qu’on vous souhaite), vous devriez subir des échecs. Et pas qu’un seul.
Avoir une ambition débordante et les dents qui rayent le parquet
« J’irai plus loin que l’horizon, c’est bien mieux que le bout de son nez, tous les murs qui nous bloquent brisons ». Tel est le refrain de l’un des classiques du rappeur Oxmo Puccino. Quand on se lance dans le grand bain de l’entrepreneuriat, le ciel doit être la seule et unique limite.
Une philosophie de vie qui se nourrit à grands coups d’ambition débordante, de passion dévorante et d’énergie enivrante. D’autant que l’ambition déplaît essentiellement à ceux qui n’en ont pas comme le confirmait Pierre Corneille : « Toujours, l’ambition déplaît quand elle est assouvie ». Attention tout de même à ne pas en oublier le respect des autres et de ne pas tout écraser sur votre passage. Là on serait pour le coup sur un bon gros défaut indélébile…
Être intrépide, impulsif et avoir le goût du risque
Qu’on se le dise : l’entrepreneuriat est une aventure. Et l’aventure, c’est clairement pas pour les mauviettes. S’il peut tout de même laisser ses chaussures de rando au placard, l’entrepreneur doit oser tenter des choses pour connaître ses limites et celles de son entreprise.
Agir sur un coup de tête peut parfois (souvent ?) avoir des conséquences négatives mais garder une once d’impulsivité est aussi bénéfique notamment lorsqu’une longue réflexion n’aboutit à aucune décision. On ne demande donc pas au business man de n’en faire qu’à sa tête en toute situation, mais d’être capable d’agir « au feeling » dans certaines et de savoir poser les choses calmement dans d’autres.
Être autoritaire et capable de dire « NON ! »
On reproche souvent à certains entrepreneurs leurs excès d’autorité, à juste titre d’ailleurs. Mais être autoritaire et direct peut aussi s’avérer salvateur quand on veut faire fructifier une activité. D’autant que l’autorité, parfois violente, n’est absolument pas incompatible avec le respect et l’estime des autres (fort heureusement).
Alors asséner un « NON » clair et sincère à vos interlocuteurs quand vous en ressentez le besoin ne fera jamais de vous un tyran. Évidemment, la forme a son importance donc veillez à toujours faire comprendre votre refus avec courtoisie mais l’idée reste la même. Si la diplomatie est l’un des facteurs clés de la réussite, l’autorité de l’entrepreneur est clairement primordiale.