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Julien PERRET vous explique pourquoi !

Entre le premier trimestre 2021 et le premier trimestre 2023, les prix d’achat des matières premières ont augmenté de plus de 25% chez les restaurateurs. Le smic a lui augmenté de 12% et l’énergie a parfois doublée.

Beaucoup d’entrepreneurs que nous rencontrons souhaitaient se lancer après la crise sanitaire. Mais ils ont finalement choisi de reporter leur projet, effrayés par la situation économique actuelle. C’est à mon sens une erreur.

Pourquoi ?

Parce que lorsque vous ouvrez une franchise, vous envisagez un projet sur le long terme. Vous devez vous projeter sur 7, voire 10 ans. Autrement dit, que vous vous vous lanciez aujourd’hui ou dans deux ans, vous traverserez des crises un jour ou l’autre. Ça fait partie de la vie d’un entrepreneur.

Pas très rassurant me direz vous ?

La bonne nouvelle c’est que notre secteur a toujours fait preuve d’une grande résilience. Après chaque crise majeure (2008, 2020), il réussit à se réinventer et rebondit spectaculairement. Depuis 2019, les acteurs les plus solides ont su repenser leur modèle et soutenir leurs franchisés. Certains sortent même gagnants des crises successives.

En réalité, si vous voulez réussir dans ce secteur, la question à se poser n’est pas vraiment de savoir si c’est dangereux de se lancer cette année. 𝐃𝐞𝐦𝐚𝐧𝐝𝐞𝐳 𝐯𝐨𝐮𝐬 𝐩𝐥𝐮𝐭𝐨̂𝐭 𝐬𝐮𝐫 𝐪𝐮𝐞𝐥𝐥𝐞 𝐞𝐧𝐬𝐞𝐢𝐠𝐧𝐞 𝐦𝐢𝐬𝐞𝐫 𝐩𝐨𝐮𝐫 𝐫𝐞́𝐬𝐢𝐬𝐭𝐞𝐫 𝐩𝐞𝐧𝐝𝐚𝐧𝐭 𝐥𝐞𝐬 𝟏𝟎 𝐚𝐧𝐧𝐞́𝐞𝐬 𝐪𝐮𝐢 𝐯𝐢𝐞𝐧𝐧𝐞𝐧𝐭.

Car retarder votre projet ne revient qu’à vous éloigner des opportunités qu’offre la crise actuelle :

1️⃣ Dune part 𝗱𝗲𝘀 𝗼𝗽𝗽𝗼𝗿𝘁𝘂𝗻𝗶𝘁𝗲́𝘀 𝗱’𝗲𝗺𝗽𝗹𝗮𝗰𝗲𝗺𝗲𝗻𝘁𝘀. Le marché semble progressivement se rouvrir et la crise offre des possibilités inédites d’implantation (locations pures, cessions faibles, reprises à la barre du tribunal) qui auront disparu dans 18 mois.

2️⃣ D’autre part, 𝘂𝗻𝗲 𝘃𝗲́𝗿𝗶𝘁𝗮𝗯𝗹𝗲 𝗼𝗽𝗽𝗼𝗿𝘁𝘂𝗻𝗶𝘁𝗲́ 𝗱𝗲 𝗺𝗶𝗲𝘂𝘅 𝗰𝗵𝗼𝗶𝘀𝗶𝗿 𝗹𝗲 𝗰𝗼𝗻𝗰𝗲𝗽𝘁 𝘀𝘂𝗿 𝗹𝗲𝗾𝘂𝗲𝗹 𝘃𝗼𝘂𝘀 𝗺𝗶𝘀𝗲𝘇. L’inflation a été un véritable révélateur de la capacité des réseaux à accompagner leurs partenaires. Quelques discussions avec des franchisés du réseau devraient rapidement vous donner une perspective sur la fréquentation des établissements et l’évolution des marges.

Au milieu de toute crise se trouve une opportunité. Ce n’est pas moi qui le dit, c’est Albert Einstein !

💡 Certains affirmaient que le COVID allait transformer le marché de la restauration. Je pense en réalité que c’est l’inflation qui va rebattre les cartes dans les 24 mois à venir. Et c’est maintenant que tout se joue.

Je suis récemment intervenu pour partager mon expérience sur l’inflation aux cotés de François Blouin et Florence Berger de Food Service Vision

Ces derniers ont présenté une matrice intéressante sur les comportements des enseignes face à la crise que nous traversons depuis 18 mois. Elle classe les enseignes selon deux critères :

1️⃣ Quelle a été la stratégie en termes de taux de marges : l’enseigne a t’elle couvert l’inflation ou a t’elle accepté une baisse de ses marges brutes pour ne pas trop augmenter ses prix ?

2️⃣ Quelles ont été les conséquences sur la fréquentation des établissements de l’enseigne : la fréquentation des établissement s’est elle maintenu ou a t’elle baissé depuis 2019 ?

Le positionnement d’un réseau sur ces deux critères en dit long sur la manière dont réagit la tête de réseau face à une crise, et sur les priorités qu’elle se fixe. On identifie ainsi quatre catégories d’acteurs :

✅ 𝗖𝗲𝘂𝘅 𝗾𝘂𝗶 𝗼𝗻𝘁 𝗿𝗲́𝘂𝘀𝘀𝗶 𝗮̀ 𝗺𝗮𝗶𝘁𝗿𝗶𝘀𝗲𝗿 𝗹𝗲𝘀 𝗺𝗮𝗿𝗴𝗲𝘀 𝘀𝗮𝗻𝘀 𝗯𝗮𝗶𝘀𝘀𝗲 𝗱𝗲 𝗳𝗿𝗲́𝗾𝘂𝗲𝗻𝘁𝗮𝘁𝗶𝗼𝗻, et qui se retrouvent en position de force. Lorsqu’on détaille les chiffres du marché, on réalise qu’ils sont rares, c’est ce qui me fait dire que beaucoup de prises de paroles minimisent l’impact de la crise actuelle.

⚠️ 𝗖𝗲𝘂𝘅 𝗾𝘂𝗶 𝗼𝗻𝘁 𝗽𝗿𝗼𝘁𝗲́𝗴𝗲́ 𝗹𝗲𝘂𝗿𝘀 𝗺𝗮𝗿𝗴𝗲𝘀 au risque de voir leur fréquentation moyenne baisser et qui vont désormais devoir repartir à la conquête des clients tout en aidant le réseau à tenir. Leur avenir n’est pas forcément remis en cause, mais il va leur falloir une trésorerie solide pour passer le cap.

⚠️ 𝗖𝗲𝘂𝘅 𝗾𝘂𝗶 𝗼𝗻𝘁 𝗺𝗮𝗶𝗻𝘁𝗲𝗻𝘂 𝗹𝗮 𝗳𝗿𝗲́𝗾𝘂𝗲𝗻𝘁𝗮𝘁𝗶𝗼𝗻 quitte à rogner de manière aggressive sur leurs marges. On pourrait dire qu’ils ont reculé pour mieux sauter, car il vont désormais devoir trouver des moyens de soutenir leur modèle économique pour éviter la catastrophe.

❌ 𝗘𝘁 𝗰𝗲𝘂𝘅 𝗾𝘂𝗶 𝗻’𝗼𝗻𝘁 𝗿𝗲́𝘂𝘀𝘀𝗶 𝗮̀ 𝗺𝗮𝗶𝘁𝗿𝗶𝘀𝗲𝗿 𝗻𝗶 𝗹𝗮 𝗳𝗿𝗲́𝗾𝘂𝗲𝗻𝘁𝗮𝘁𝗶𝗼𝗻, 𝗻𝗶 𝗹𝗲𝘀 𝗺𝗮𝗿𝗴𝗲𝘀, et dont le modèle économique se tend fortement. Certains s’en sortiront, mais il faudra vraisemblablement adapter le modèle dans son ensemble.

Si vous voulez ouvrir une franchise de restauration rapide, vous feriez bien de vous assurer que le réseau que vous avez choisi a misé sur la bonne stratégie.

Si vous êtes déjà franchisé, quelle que soit le positionnement de votre réseau, ne baissez pas les bras ! Vous pouvez largement agir à votre niveau :

– Revoyez la structure de coûts fixes de votre restaurant
– Inspirez vous des meilleurs franchisés du réseau pour améliorer votre masse salariale
– Poussez votre franchiseur à s’engager dans une démarche de transformation du concept si cela s’avère nécéssaire.

Aujourd’hui, nous vous présentons Fabian Roque, franchisé chez BCHEF depuis 6 ans.

👨‍💻 Parle-nous de ton parcours professionnel avant BCHEF…
Après un BTS NRC en alternance, une Licence en Gestion et un Master en Recrutement et Formation, toujours en alternance, j’ai travaillé 4 ans à Paris en tant qu’assistant de direction en charge des salariés.

🤩💫✨ Parle-nous de ton expérience BCHEF !
Après ma rencontre avec Julien Perret en mars 2016, j’ai ouvert le restaurant BCHEF de Béziers en janvier 2017 ! La gestion du restaurant, c’est un travail au quotidien. Je suis « employé polyvalent » dans mon restaurant (en caisse, en cuisine, passer les commandes, gestions des salariés – paies, plannings, etc.). C’est ce qui est beau dans ce métier, nous touchons à tout !

🤍 Dis-nous ce que tu préfères dans ton métier ?
La relation avec les clients ! Tous les jours, des clients différents et toujours le même plaisir de les servir.

🍔Ton produit préféré chez BCHEF ?
Le Burger Le Fêtard !

🦊Si tu devais décrire BCHEF en 3 mots ?
Gourmand, Evolutif, Cosy

✅ Si tu avais un conseil à donner futurs entrepreneurs ?
Ne pas avoir peur et savoir prendre des risques. Le travail paie toujours.

Ce titre vient récompenser le travail accompli par nos équipes et nos franchisés depuis la création de notre réseau. C’est d’ailleurs avec eux que nous le partagerons lors de notre prochaine convention fin mai !

Nous sommes d’autant plus honorés que ce titre nous a été remis par un panel d’experts du secteurs (Nicolas NOUCHI Paul FEDELE Laurent DELAFONTAINE Esther Eklou-Kalonji Julien Gantheret Christophe GIRARDET), sur des critères de performance clairs :

✅ Vitesse de croissance du réseau (65 restaurants en l’espace de 8 ans !)
✅ Progression des chiffres d’affaires par restaurants (+20% en moyenne depuis 2019)
✅ Progression de la présence sur les réseaux sociaux (+40 k followers depuis 24 mois)

Après un premier trimestre prometteur (+ 19% de CA par restaurant par rapport au T1 2022), ce titre honorifique vient nous conforter dans l’idée que 2023 sera l’année de BCHEF !