Ils ont emprunté la voie de la franchise pour changer de vie et ils ne le regrettent pas. Voici les témoignages de six franchisés issus de la reconversion.
Donner du sens à son métier
Marie Piazzolla, Litha Espresso, Montpellier
Marie Piazzolla avait choisi d’être infirmière, mais la réalité hospitalière s’est révélée en totale contradiction avec ses valeurs. Elle a donc démissionné durant sa première grossesse et a profité de cette période pour s’interroger : pourquoi pas l’entrepreneuriat ? La révélation est venue d’un contact sur LinkedIn avec Léo Delon, fondateur de l’enseigne Litha Espresso. Son concept ? Des solutions café écoresponsables pour les entreprises, alliant mobiliers premium et machines personnalisées. Marie Piazzolla a été séduite : « Je cherchais une société dynamique et de nouveaux défis. Léo proposait une offre complète et solide, tout en me laissant une grande liberté d’action. C’était parfait. » Elle en est si convaincue qu’elle vient même de faire entrer dans son réseau une ancienne collègue infirmière. Elle aussi cherchait à retrouver du sens et de la motivation.
La nouvelle vie d’une quinqua
Valérie Heurteau, Crédi Pro, La-Roche-sur-Yon
Un véritable redémarrage. « Je n’avais plus 20 ans, souligne Valérie. La franchise m’a offert le cadre sécurisant dont j’avais besoin ». Et pour cause. Après une carrière dédiée au crédit aux particuliers, la chute du marché immobilier l’a plongée dans le doute et l’incertitude. C’est avec Crédi Pro qu’elle a pu se spécialiser dans le courtage en financement professionnel, offrant ses services aux TPE et PME. Au sein d’un réseau de franchise national de 70 agences, elle a rapidement constaté les avantages de cette affiliation, notamment dans les relations avec les banques. « Auparavant, obtenir l’acceptation d’un dossier ressemblait à un véritable parcours du combattant. Maintenant, c’est une réussite à 90 %… Et avec quelle fluidité ! » Au-delà des aspects financiers, Valérie insiste sur l’accompagnement humain qu’elle a trouvé dans la franchise. « Alors que je traversais une période creuse, mon réseau m’a apporté un soutien inestimable, notamment sur la partie numérique où je ne suis pas très à l’aise. C’est bien plus qu’une simple affiliation ; mais un véritable coaching ! »
Ciao Paris, Buon giorno Châlons !
Xavier Benoît, Au bureau, Châlons-en-Champagne
Xavier Benoît respire une énergie nouvelle. A près de cinquante ans au compteur, il a opté pour un changement de vie radical. Fini le confort salarial à Paris, place à l’aventure entrepreneuriale à Châlons-en-Champagne, une ville où il ne connaissait personne ! Et pourtant, « ce n’était pas un coup de tête, mais un cheminement », assure-t-il. Au fil des années, le plaisir qu’il éprouvait en dirigeant des équipes pour des enseignes de restauration s’était éteint. Manque d’autonomie. Objectifs intenables. En 2021, il décide de rester fidèle à ses principes et de renouer avec des modes de management respectueux.
Lorsqu’un ami lui propose d’intégrer le réseau de franchise Au Bureau, l’idée le tente. Malgré les sommes importantes à investir, la perspective de construire pour l’avenir et de transmettre un jour son restaurant à ses enfants, le séduit. « Tout le monde me disait que j’étais fou ! », se rappelle Xavier. Tout le monde avait tort. Seul maître à bord, il regarde désormais l’avenir avec optimisme, tout en conservant la prudence de l’entrepreneur. « Rien n’est garanti, mais je suis armé et épaulé par une enseigne solide qui me soutient », conclut-il. Une énergie nouvelle, décidément.
La révélation du bio
Florence Beny, Biocoiff’, Rouen, Caen et Evreux
« Le bio n’a pas été une mode pour moi, ce fut une révélation ». Florence Beny était une coiffeuse passionnée depuis toujours, mais, en 2006, elle prend conscience de la toxicité des produits capillaires. Et songe à se mettre à son compte. Une blessure à la main la contraint à une pause forcée ? Elle y voit un signe. « Ces quatre mois d’interruption ont été une chance. J’ai pu me poser, réfléchir, envisager mon futur avec audace. » C’est là que la marque Biocoiff’ attire son regard. « Ce n’est pas juste du bio. C’est de l’éthique, de la transparence. Tout ce que je recherchais : les labels de qualité, l’honnêteté sur l’origine des produits…» Sans oublier l’accompagnement offert aux franchisés. « Au départ, j’avais peur de ne pas être à la hauteur. Mais Biocoiff’ m’a soutenue et a cru en moi. » Aujourd’hui, trois salons plus tard, Florence incarne parfaitement son engagement. « Je mets en lumière une vision du monde, une manière de consommer, de vivre et de développer “la force verte”. » C’est peu dire qu’elle ne regrette rien.
Redonner priorité à l’humain
Hélène Beggiato, Temporis, Angers
« Après 13 ans à grimper les échelons dans le milieu bancaire, j’ai réalisé que cela n’avait plus de sens pour moi », confie Hélène Beggiato. Alors, il y a 7 ans, elle a tout quitté et s’est lancée dans la franchise grâce à une amie qui lui a fait découvrir Temporis, à Vannes. « Chez Temporis, l’humain est au centre de tout. On parle beaucoup de la passion des entrepreneurs : celle des salariés que je côtoie n’est pas moindre ! », témoigne Hélène en se souvenant d’un dessinateur qui rêvait de travailler dans la mécanique et qu’elle a aidé à se reconvertir.
L’ancrage local du réseau la comble également. « Temporis est avant tout un réseau d’agences d’emploi profondément implantées dans leurs territoires. Moi-même, je suis devenue mécène de plusieurs clubs sportifs de la région. Cette proximité avec les acteurs de notre écosystème constitue aussi une force », souligne-t-elle. Après sept ans à Cholet, son sentiment est sans appel : « Ce choix a donné un véritable sens à ma carrière. »
Vivre de sa passion
Antoine Richard, Doc’Biker, Roquebrune
Rares sont ceux qui savent combiner passion et pragmatisme… C’est pourtant le cas d’Antoine Richard. Chez ce fils de mécanicien, la flamme pour les moteurs n’a jamais vacillé, même lorsqu’il gérait une pizzeria. Sa décision d’intégrer Doc’Biker à 25 ans a changé la donne.
En lui permettant de devenir dirigeant, le spécialiste des deux-roues a constitué pour lui un tremplin. « La franchise Doc’Biker m’a offert une structure solide pour faire ce que j’aime : être proche du terrain et des clients, explique-t-il. Et puis, je craignais de m’embourber dans les dédales administratifs de la gestion d’entreprise, mais la franchise offre un accompagnement précieux et surtout, une reconnaissance qui ouvre des portes auprès des banques ». Antoine avait un rêve : quitter la région parisienne et ouvrir un garage sur son lieu de vacances, dans le Var, avec son ami Tony. Son rêve est aujourd’hui devenu réalité.