Quadra Terra, qui se développe en franchise depuis 2024, est spécialiste en création de potagers autonomes et en éco-paysagisme.
L’éco-paysagisme ? Ou paysagisme éco-responsable ? C’est placer la protection de l’environnement et de la biodiversité en haut des priorités quand vient le moment de concevoir ou d’entretenir un jardin. Explications.
Objectif de 100 franchisés Quadra Terra d’ici 2030
Jamais les paysagistes de Quadra Terra n’accepteront de tailler une haie au carré juste avant l’été… « Nous ne touchons pas les haies pendant la période de nidification des oiseaux, du 15 mars au 15 août », explique Amaury Fatoux, directeur général de l’entreprise, qui espère attirer d’ici 2030, 100 candidats prêts à ouvrir une franchise Quadra Terra sur le territoire.
Les pelouses ? Ils vont les tondre en commençant par le centre, « soit en escargot, soit en bande, pour finir par les extérieurs et laisser le temps aux insectes de s’échapper plutôt que de finir dans le moteur ou le panier de la tondeuse », indique-t-il. Ils préconisent le mulching, c’est-à-dire « tondre régulièrement en laissant des résidus de tonte pour enrichir naturellement le sol. »
« Lorsque le terrain le permet et que le client est d’accord, nous proposons de la fauche tardive : on va laisser des espaces engazonnés sur les zones qui ne sont pas essentielles au plaisir du client », mais qui feront celui de la biodiversité. « Les petits rongeurs, les insectes, pourront y vivre de manière paisible pendant une longue partie de l’année », et notamment se protéger des fortes chaleurs puisque l’herbe haute préserve l’humidité au sol.
Faire passer les besoins de la nature avant les envies des clients, ça marche
Pour le désherbage, pas de produits chimiques. Et « on va laisser quelques adventices (ce qu’on appelle les mauvaises herbes) pendant l’hiver, qui vont nourrir le sol en se dégradant. On laisse également une partie des feuilles sur la période de fin d’année pour éviter le gel au pied des arbres ou arbustes », poursuit-il.
Le paysagisme éco-responsable, celui que prône Quadra Terra et que pratiquent ses franchisés, c’est ça. « Placer en premier le soin à apporter à la biodiversité », aux végétaux comme aux animaux, résume Amaury Fautoux. Autrement dit, faire passer les besoins de l’environnement avant les envies du client. « Quand on leur explique le pourquoi du comment et les bienfaits des techniques utilisées, dans 99 % des cas, ils nous suivent », assure-t-il.
« Nous ne sommes pas des ayatollahs de l’écologie », promet-il. L’esthétique et le bien-être des usagers du lieu sont pris en compte. Mais Amaury Fatoux, ses ingénieurs agronomes, ses paysagistes, ses animateurs réseau, ses franchisés, l’assument, ils veulent donner « à chacun, la possibilité, avec le moindre petit carré de pelouse, de faire un petit geste pour l’environnement ».
« Quand Quadra Terra crée ou entretient un espace vert ou un jardin, on remarque très rapidement le retour de la vie, les pollinisateurs qui reviennent, les oiseaux qui nichent dans les arbres, dans les haies. »
« Un jardin vivant, fleuri, coloré, toute l’année », certifie le directeur général
La lutte contre la chaleur, le manque d’eau, les inondations passent par le paysagisme. Pour lui, « c’est à nous, professionnels du paysage, d’insuffler une nouvelle ère. » D’inciter à « utiliser la nature pour isoler les bâtiments » en créant « des îlots de fraîcheur, dans les jardins, sur les façades, sur les toitures », par exemple.
Des collectivités se sont déjà emparées du sujet. Face aux effets du réchauffement climatique, les particuliers y sont eux aussi de plus en plus sensibles. Au moment de l’aménagement de jardins, les paysagistes de Quadra Terra vont par ailleurs pouvoir s’appuyer sur les ingénieurs agronomes du siège pour étudier le sol, sa topographie, son hydrologie et déterminer quelles espèces seront les plus adaptées pour préserver la ressource en eau.
« On travaille également sur la récupération d’eau de pluie », y compris là où on a l’impression qu’il n’en manque pas. Pour lutter contre les inondations, « on va préconiser des solutions perméables, des allées en gravier à la place du goudron pour laisser l’eau pénétrer le sol » et nourrir les nappes phréatiques plutôt que de tout dévaster.
L’argumentaire séduit au-delà des professionnels du paysagisme : sur les onze franchisés que compte Quadra Terra, neuf ne sont pas du métier. Ils sont en reconversion, en quête de sens, « avec une attache pour l’écologie et l’environnement ». Ils ont été formés et accompagnés par la franchise Quadra Terra, qui poursuit son maillage territorial avec une campagne de recrutement ambitieuse de nouveaux franchisés.
NOTRE RÉSUMÉ EN
5 points clés
PAR L'EXPRESS CONNECT IA
(VÉRIFIÉ PAR NOTRE RÉDACTION)
Voici un résumé en cinq points clés de l’article sur le sujet : Quadra Terra : l’éco-paysagisme qui séduit de nouveaux franchisés
Concept éco-responsable
Quadra Terra se distingue par son approche éco-paysagiste, intégrant des pratiques respectueuses de l’environnement, comme la protection de la biodiversité, le mulching, la fauche tardive, et l’usage de techniques naturelles pour l’entretien des jardins.
Objectif de croissance ambitieuse
L’entreprise vise l’ouverture de 100 franchises d’ici 2030, avec un modèle qui séduit même des franchisés en reconversion professionnelle, en dehors du secteur traditionnel du paysagisme.
Des pratiques respectueuses de la nature
Quadra Terra refuse l’usage de produits chimiques et adopte des méthodes favorisant la biodiversité, comme le maintien d’espaces naturels pour les insectes et les petits animaux, tout en respectant l’esthétique des jardins.
Sensibilisation à l'impact environnemental
Les franchisés expliquent les bénéfices écologiques de leurs pratiques aux clients, et dans 99 % des cas, ces derniers adoptent les solutions proposées, même si cela peut contrarier certains besoins esthétiques immédiats.
Solutions pour les défis climatiques
Quadra Terra répond aux enjeux du réchauffement climatique en créant des espaces verts, en intégrant des solutions pour récupérer l’eau de pluie et en utilisant des matériaux perméables pour limiter les inondations, contribuant à la lutte contre la chaleur et la gestion de l’eau.













