Spécialiste du courtage en travaux et de la rénovation de l’habitat, la franchise illiCO travaux compte aujourd’hui 170 franchisés dont 16 femmes, soit 10% du réseau. Un ratio qui progresse puisqu’en 2015, le réseau ne comptait aucune femme parmi ses chefs d’entreprise. Le secteur du bâtiment est pour l’heure un métier encore très masculin, mais les femmes s’y intéressent de plus en plus, ce qu’encourage illiCO travaux.
Armelle Lecoq-Chicot, franchisée de l’enseigne à Pointe de Caux et Véronique Housset, franchisée à Lamballe, racontent leur lancement en franchise et leur quotidien. Elles nous parlent de leur métier qui souffre encore de préjugés mais qui se féminise rapidement et encouragent les femmes à suivre leur exemple.
Passionnées de bâtiment
Nous avons rencontré Armelle Lecoq-Chicot et Véronique Housset, deux franchisées du groupe illiCO travaux. Avant de diriger leur entreprise, elles travaillaient respectivement dans la formation pour adulte et dans l’automobile. L’une comme l’autre sont passionnées par le secteur du bâtiment et ont connu illiCO travaux par l’intermédiaire de leur mari, franchisés de l’enseigne. C’est en les voyant s’épanouir chaque jour dans leur métier, qu’elles ont décidé de sauter le pas et de devenir, elles aussi, franchisées illiCO travaux.
Toutes deux ont ainsi rejoint leur époux dans l’aventure, mais chacune dirige son propre point de vente. « C’était notre sujet de conversation préféré et un partage permanent. Mon mari a développé son entreprise tout seul et il cherchait à se développer. Pour cela, je me suis associée à lui. J’ai acheté des parts de sa société et nous avons décidé de prendre un deuxième secteur avec une seconde agence que je dirige. » témoigne Véronique Housset.
La franchise sinon rien ?
Armelle Lecoq-Chicot comme Véronique Housset ont toutes les deux connu des doutes au moment de se lancer. « On se dit : “Est-ce que je vais en être capable ? C’est quand même un métier masculin, est-ce que je vais trouver ma place ?” Mais on voit que dans le réseau, ça se féminise beaucoup et on se dit qu’il faut tenter le coup. » raconte Armelle Lecoq-Chicot. Mais le fait de ne pas entreprendre seules les a rassurées. En effet, elles étaient accompagnées d’une part par leur époux et associé qui connaissait parfaitement le métier, et d’autre part par le réseau de franchise.
Si Véronique Housset souhaitait entreprendre coûte que coûte. Armelle Lecoq-Chicot n’envisageait pas d’entreprendre seule, en dehors du cadre rassurant de la franchise. « C’est beaucoup plus difficile d’entreprendre seule. En franchise, après la formation, on a toujours la possibilité d’appeler le siège, qui est très présent et nous soutient. Sans la franchise, je ne me serais pas lancée », admet-elle.
Le courtage en travaux, un métier d’homme ?
Déjà installée depuis plusieurs années, Véronique Housset constate que les préjugés ont la peau dure, pour autant, elle n’a pas connu de difficultés pour s’imposer dans ce métier très largement représenté par des hommes, de l’artisan au chef de chantier. « Quand on a annoncé aux artisans avec qui on travaillait que j’allais intégrer l’entreprise, ils ont tous pensé que je serai l’assistante de mon mari…» raconte-t-elle.
Pour autant, les premiers chantiers se sont bien passés, même si Véronique Housset admet parfois ressentir un manque de crédibilité auprès des artisans et le besoin de s’imposer. « Je pense que dans notre métier, être une femme est une vraie plus-value. On apporte un souffle nouveau au métier. En revanche, il ne faut pas se cacher, il faut y aller, s’imposer et dire “Oui, je suis là et c’est à moi qu’il faut parler, c’est moi qui tranche”. Mais une fois qu’ils vous ont fait confiance, c’est gagné. » affirme-t-elle.
Véronique Housset constate que les clients peuvent, eux aussi, profiter de la féminisation du secteur. Encore aujourd’hui, les réunions de chantier sont souvent menées par des hommes. « Je pense que dans une réunion de chantier où il n’y a que des hommes, les femmes clientes se sentent un peu à l’écart ou mal à l’aise. Quand c’est moi qui vais sur le chantier, je sens qu’elles s’intègrent mieux au projet de travaux. » ajoute-t-elle.
IlliCO travaux encourage la féminisation du secteur du bâtiment
Le secteur du bâtiment a donc tout à gagner à se féminiser davantage. Un fait dont est bien conscient le réseau illiCO travaux. En mars 2023, l’enseigne a participé aux 30 jours je dis Oui à la franchise, un concours mettant en avant des parcours d’entrepreneures. L’objectif premier en participant à cet événement était de lutter contre les préjugés et assurer aux femmes qu’elles ont leur place dans le secteur du bâtiment. « Aujourd’hui, nous avons la chance d’avoir des franchisées féminines qui peuvent les rassurer. Nos franchisées fonctionnent bien et apportent de nouvelles choses sur leur secteur géographique, sur leurs chantiers, mais aussi dans le réseau. » affirme François de Chavagnac, responsable développement. « illiCO travaux, c’est une grande famille, homme ou femme, on s’en moque, c’est la famille. » confirme Véronique Housset.
En effet, l’enseigne place l’esprit familial comme une valeur forte. « On est dans un groupe familial. Pour nous, c’est une très grande joie quand l’épouse d’un franchisé nous rejoint. Parfois, c’est dans l’autre sens, on a aussi des hommes qui ont rejoint leur compagne, ou des enfants qui rejoignent leurs parents. Dernièrement, ce sont même des parents qui ont rejoint leur enfant. Cela veut dire que les gens font confiance au professionnalisme et à l’accompagnement de l’enseigne et joignent le destin de leur famille au nôtre. C’est une grande fierté. » conclut François de Chavagnac.