Stéphanie Vidal est à la tête de deux magasins Le Jardin des fleurs dans la périphérie de Lyon. Un coup de foudre pour cette enseigne pionnière de la fleuristerie en libre-service en France et pour l’équipe qui lui a fait sauter le pas de l’entrepreneuriat.
9 questions à Stéphanie Vidal, franchisée

Quel est votre parcours qui vous a mené à l’entrepreneuriat ?

Stéphanie Vidal : Je suis issue d’une famille d’entrepreneurs, mon père avait son entreprise. J’ai suivi des études de droit. Mon objectif n’était pourtant pas d’être avocate ou notaire mais plutôt de créer mon propre emploi, ma propre entreprise. L’envie d’avoir un certain leadership, c’était dans mon ADN. Encore fallait-il trouver l’idée. J’ai commencé ma carrière au Pérou. Après un stage de six mois en marketing chez Michelin, on m’a proposé de prendre la direction de la Chambre de commerce franco-péruvienne. Quand je suis rentrée en France, j’ai travaillé dans différentes sociétés, cadre en marketing… au gré des mutations de mon mari et entre trois grossesses. Ça m’a permis d’acquérir des compétences pour mon propre projet. Lorsque j’ai eu l’opportunité d’ouvrir un magasin Le Jardin des Fleurs, j’ai sauté sur l’occasion.

Pourquoi cette marque et pourquoi avoir choisi le secteur des fleurs ?

Stéphanie Vidal : Bordelaise, j’ai assisté à la naissance des premiers magasins Jardin des Fleurs. Mes parents achetaient des fleurs dans ces boutiques et j’ai des souvenirs sur le chemin de l’école : j’étais fascinée par ces grands étalages de couleurs. Les fleurs, c’est un produit qui me parle, c’est glamour. Si c’était dans le commerce, ça ne pouvait être que des fleurs. Connaissant l’enseigne, je me suis naturellement tournée vers eux. C’est moi qui ai frappé à leur porte avec un emplacement tout trouvé. J’ai eu un coup de foudre pour la marque et pour l’équipe Flora Nova.

Qu’est-ce qui vous a séduite ?

Stéphanie Vidal : La franchise, c’est comme un mariage : il faut se sentir en confiance avec son franchiseur et aimer le produit. J’ai découvert un réseau mature et sain, avec un franchiseur transparent qui m’a incitée à rencontrer des franchisés pour répondre à mes interrogations. Ça s’est fait en cinq mois entre la première rencontre et l’ouverture de mon magasin, à Champagne-au-Mont-d’Or, travaux et formation compris. Avec près de 20 ans d’expérience sur le marché de la fleur, l’enseigne Le Jardin des Fleurs m’a semblé solide et sérieuse pour m’accompagner. Quand on se lance dans l’aventure de l’entrepreneuriat, si rapidement, le recours à une franchise est la meilleure façon de sécuriser son projet. C’est prendre des risques calculés en bénéficiant de l’expertise d’un réseau qui a fait ses preuves.

Comment s’est déroulée la formation proposée ?

Stéphanie Vidal : En gestion et en management, je n’avais pas de besoin particulier, mais pour les spécificités du métier de fleuriste, j’avais tout à apprendre. J’ai été en formation dans un magasin pilote avec une formatrice pendant 2 mois, dont quinze jours en autonomie. Pour faire ses armes, il n’y a pas mieux ! C’est assez séduisant comme type de formation. Je ne suis pas ressortie en ayant le niveau CAP Fleuriste, mais c’était suffisant pour pouvoir diriger un Jardin des Fleurs.

Comment s’est passée l’ouverture ?

Stéphanie Vidal : C’était en 2013. Ça démarre tranquillement, mais avec une progression constante. J’embauche dès l’ouverture trois personnes à temps plein. Aujourd’hui, j’ai cinq salariés dans ce magasin, devenu un acteur majeur de l’Ouest lyonnais. On est devenu incontournable, avec une clientèle fidèle, et notre modèle économique est très résilient.

Qu’entendez-vous par résilient ?

Stéphanie Vidal : La fleur, en tant que telle, ne subit pas actuellement les effets de la crise que connaissent d’autres secteurs. Nous continuons à capter de nouveaux clients. Nous nous efforçons d’avoir une offre variée, des fleurs de saison avec le bon positionnement prix. Le prix de la rose est resté stable depuis que j’ai ouvert. La rose, c’est un produit d’appel et c’est là où il faut rester compétitif. C’est un secteur résilient aussi parce que le marché de l’internet nous concurrence assez peu. Les “pure players” sont tributaires de délais de livraison non maîtrisés et confrontés à une dégradation du produit au cours du transport. Rien ne remplace un fleuriste en présentiel ou la livraison par un fleuriste.

Une satisfaction telle que vous avez aujourd’hui deux franchises Le Jardin des Fleurs.

Stéphanie Vidal : J’ai repris un magasin au sein du réseau en 2020, à Villeurbanne. J’avais enfin la maîtrise du premier magasin, j’étais mûre pour en développer un deuxième. J’ai repris une équipe de cinq personnes. Aujourd’hui, nous sommes sept.

Comment expliquez-vous votre succès et celui du Jardin des Fleurs ?

Stéphanie Vidal : Une offre tendance qui correspond aux envies de nos clients. Des prix abordables, l’emplacement, la fraîcheur et la qualité de nos fleurs garanties par des fournisseurs fiables. Une démarche RSE depuis 10 ans, avec des emballages kraft, le recyclage de l’eau des vases, des plannings permettant à nos équipes d’avoir régulièrement des week-ends de 4 jours… Cet engagement RSE est d’ailleurs reconnu au travers d’un label RSE obtenu cette année.
Nous devons aussi notre succès au travail de fond réalisé par l’équipe marketing de Flora Nova. C’est un fil rouge qui nous est insufflé pour animer nos magasins et fidéliser les clients. Nous disposons d’outils innovants pour nous démarquer.
Quant à moi, la réussite de ce projet n’existerait pas sans l’appui de mes équipes. J’ai la chance de pouvoir compter sur des fleuristes passionné(e)s et investi(e)s. C’est ce qui me donne le plus de satisfaction : pourvoir des emplois et faire monter en compétence des salariés… et grandir avec eux. Ça donne du sens.

Un troisième magasin en projet ?

Stéphanie Vidal : Je ne ferme pas la porte.
NOTRE RÉSUMÉ EN
5 points clés de l'article
PAR L'EXPRESS CONNECT IA
(VÉRIFIÉ PAR NOTRE RÉDACTION)
Voici un résumé en cinq points clés de l’article sur le sujet : le parcours et la réussite de Stéphanie Vidal au sein de la franchise Le Jardin des Fleurs.
Les origines d’une vocation entrepreneuriale
Issue d’une famille d’entrepreneurs et animée par l’envie de créer son propre emploi, Stéphanie Vidal a construit un parcours riche en marketing et en management, en France et à l’international, avant de se lancer dans la franchise.
Un coup de foudre pour Le Jardin des Fleurs
Séduite par l’enseigne de son enfance, par son concept de fleuristerie en libre-service et par la transparence du franchiseur Flora Nova, elle rejoint le réseau avec un emplacement déjà identifié. La confiance et la maturité du réseau ont été déterminantes.
Une formation solide et un lancement rapide
Accompagnée pendant deux mois en magasin pilote, elle acquiert les bases du métier de fleuriste. L’ouverture en 2013 se fait en cinq mois à peine, avec une montée en puissance régulière et la constitution d’une équipe fidèle.
Un modèle économique résilient et attractif
Le secteur floral résiste à la crise, porté par une clientèle fidèle et une faible concurrence du e-commerce. L’enseigne mise sur des produits tendance, des prix maîtrisés et une qualité constante, notamment via des fournisseurs fiables.
Croissance continue et accompagnement du réseau
Après un premier magasin devenu incontournable, elle reprend une deuxième boutique en 2020. Le succès repose sur une forte démarche RSE, un marketing performant et l’implication d’équipes passionnées. Un troisième projet n’est pas exclu.













