Référencer sa franchise

La quête de sens au travail d’Iris et Willy spa

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Un ours en peluche installé à côté d'une baignoire.

Sans un modèle économique rentable, une entreprise est vouée à la faillite. Sans porteurs de projet passionnés par le concept, l’issue sera la même. Alexis Forêt, co-fondateur d’Iris et Willy spa, y croit : la clé de la réussite tient dans la conjugaison de ce qu’il appelle l’être et l’avoir. Explications. 


De son expérience dans la franchise immobilière, Alexis Forêt, co-fondateur d’Iris et Willy spa, garde le souvenir d’un monde « très orienté vers l’avoir. On parle souvent de chiffres, de rentabilité, de concepts à posséder, de revente derrière. On pense beaucoup monétaire, ce qui est légitime, ça reste une entreprise. On ne peut pas agir uniquement de manière philanthropique. Mais ce qui m’a frappé, c’est qu’on parlait assez peu de l’être. » Il se souvient de candidats intéressés par les gains, mais au fond, pas vraiment par l’activité de l’enseigne. De purs investisseurs en résumé. 

Quand Fanny Bellier et lui ont choisi d’ouvrir un réseau de franchise, ils n’avaient aucun doute : « conjuguer l’avoir et l’être » serait la clé de la réussite. Ils se sont lancés début 2023, plus tôt qu’envisagé. Les demandes de collaboration les ont incités à accélérer le mouvement. Elles les ont également convaincus que leur stratégie de la quête de sens était bonne. 

Elle est à l’origine du concept. Tous les deux ont une douzaine d’années d’expérience dans le spa, « un lieu où, traditionnellement, on vient sans enfants, pour profiter de moments de détente. On a eu envie d’apporter une touche de bienveillance, d’humanité, d’ouvrir à la petite enfance, à l’enfance, à la natalité et à la famille. On va apporter une bouffée d’air frais aux familles en difficulté, du bien-être à une famille où tout va bien. »

Ils veulent que leurs franchisés en soient persuadés et qu’ils les rejoignent parce qu’ils croient au concept à 100%. « L’être, c’est ce qui va donner l’âme au projet, le souffle, l’impulsion. C’est aussi donner du sens à son travail au quotidien. » Indispensable à plusieurs titres. « Monter une entreprise, c’est bien. Mais si on perd ses repères, même avec de l’argent derrière, on s’épuise et le projet se délite. »

C’est particulièrement vrai sur le marché du bien-être. « Quand on n’est plus passionné, la qualité et la fluidité de service s’en ressentent. » Or, « la fidélisation des clients et des équipes passe par ça. »

« La franchise va apporter une méthodologie, une marque, du management et de l’accompagnement. Mais le liant, le cœur, ce qui fait battre tout ça, c’est l’être : le porteur de projet. » Sans collaborateurs motivés, la pérennité du réseau et la viabilité de la franchise sont impossibles, rappelle Alexis Forêt. 

En parallèle d’un modèle économique « qui fonctionne très bien », ils ont donc élaboré « un modèle humain » de recrutement. Comme dans la franchise en général, le savoir-être prime sur le savoir-faire. « Peu importe ce que faisait la personne avant puisque nous allons la former. » L’important, c’est qu’elle soit « en accord avec l’esprit d’Iris et Willy spa », que le feeling passe dans les deux sens. 

Le premier entretien joue le rôle de filtre naturel. « On va vraiment être sur une découverte commune. Le porteur de projet va nous expliquer sa vie, son cursus, son passé, son mode de vie, sa projection, de ce qu’il souhaite apporter à sa carrière. Nous, on explique la quintessence du projet. » Souvent ils ont poussé la porte parce qu’ils sont justement « en reconversion, à la recherche de sens, d’un travail qui les nourrit, qui leur plaît, quelque chose qui sert au bien commun. » Pour autant, prudence.

« On leur demande de réfléchir pendant une dizaine de jours avant de débriefer. » Le deuxième rendez-vous permettra de vérifier la détermination de l’intéressé. Si elle est confirmée, il bénéficiera d’une « journée découverte où on va éplucher le fonctionnement de la franchise ». Avec tous ses aspects techniques et financiers. 

Il en est déjà un peu question dans les premiers échanges. « Ça reste une entreprise. Il faut qu’on évoque l’apport personnel, l’investissement global, la rentabilité. Il n’y pas de soucis. Sans l’avoir, l’entreprise coule », les fondateurs d’Iris et Willy spa ne sont pas utopistes. 

Leur modélisation est prometteuse. « Dans le monde du spa, on est sur un investissement de départ plutôt faible. Entre 100 000 et 150 000 €, selon la surface de l’établissement et les travaux envisagés. » Un apport personnel aux alentours des 25 000 €. La franchise Iris et Willy spa reste donc accessible aux primo entrepreneurs. Chiffre d’affaires attendu ? Environ 200 000 € au bout de deux à trois ans. Une activité passion qui peut donc être « très rentable et facilement duplicable. »

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