Référencer sa franchise

Comment convaincre sa banque de financer son projet de création ou reprise d’entreprise ?

3 Min. de lecture
Des jetons de poker pour illustrer le fait de faire appel à une banque pour ouvrir une franchise.

Étape incontournable pour ouvrir une franchise, la visite chez le banquier peut donner des sueurs froides à plus d’un porteur de projet. Pour mettre toutes les chances de son côté, mieux vaut être bien préparé.


En rejoignant une franchise, avec un concept qui a déjà fait ses preuves, et d’autant plus si la marque bénéficie d’une belle notoriété, l’entrepreneur met déjà des atouts dans sa manche pour sa rencontre avec le banquier. Mais, avec des établissements bancaires souvent frileux et exigeants, il va en falloir un peu plus pour obtenir son financement.

Se faire conseiller

Plusieurs personnes sont susceptibles d’apporter un précieux soutien en vue de l’obtention d’un financement pour ouvrir une franchise.

Tout d’abord, le franchiseur, bien sûr. D’une part parce qu’il a peut-être noué des partenariats avec des organismes financiers, pouvant ainsi sérieusement simplifier le parcours de son futur franchisé. Mais surtout parce qu’il s’agit de la personne qui connaît le mieux le concept et son potentiel. Il peut transmettre un discours clé en main au porteur de projet.

Néanmoins, s’il se présente au rendez-vous avec le banquier, il doit bien faire attention à laisser parler le candidat à la franchise. C’est bien ce dernier qui doit convaincre avec son projet.

L’entrepreneur peut également faire appel à un courtier en crédit professionnel, qui s’occupera de présenter son dossier aux différents établissements. Outre le gain de temps non négligeable, le courtier offre un regard objectif. Il s’assure qu’il ne manque rien au dossier et peut mettre à profit des partenariats avec les banques, pour obtenir les meilleurs taux.

Enfin, l’aide et les conseils d’un expert-comptable peuvent se révéler particulièrement utiles dans le montage du dossier, qui se doit d’être le plus complet et le plus précis possible. 

Composer un dossier bien ficelé

Un entrepreneur n’aura jamais trop de documents à présenter pour appuyer sa demande : plus son dossier est complet, précis, et structuré, plus il met de chances de son côté.

Étude d’implantation, étude de marché, résultats prévisionnels à différentes échéances et avec différentes hypothèses, business plan, prévision de trésorerie, besoin en fonds de roulement, etc. : tout doit être anticipé, même l’imprévu !

Néanmoins, dans ses objectifs et ses prévisions, le franchisé se doit d’être raisonnable et cohérent. Il n’est pas là pour faire rêver, mais pour montrer que son projet est réalisable. Et, s’il peut avoir avec lui les comptes des points de vente pilotes, ou les comptes d’un autre franchisé implanté dans une zone similaire à celle qu’il a choisie, cela peut lui servir à appuyer son cas.

Cependant, il est nécessaire de penser à réaliser un document récapitulatif de l’ensemble pour appuyer la présentation : les autres pièces pourront ainsi être étudiées ultérieurement par le banquier. Mais en réalisant un dossier complet et en le connaissant sur le bout des doigts, le candidat aura montré sa motivation et sa détermination, deux qualités parmi tant d’autres qui lui seront utiles pour la validation de sa demande de financement.

Mettre en avant ses capacités et son expérience

Si le franchisé doit vendre son projet entrepreneurial, il doit aussi vendre sa capacité à le mener à bien. Et, pour cela, ce sont bien ses capacités et son expérience qu’il va devoir mettre en avant, d’autant plus si sa création d’entreprise est le fruit d’une réorientation professionnelle. 

En matière d’entrepreneuriat, ce sont notamment des qualités managériales, commerciales, et des compétences en gestion qui sont attendues, mais ce ne sont pas les seules.

Par la présentation de sa carrière, mais aussi de sa situation personnelle, l’entrepreneur devra montrer sa lucidité vis-à-vis des risques, son goût pour le travail d’équipe, sa polyvalence, ses qualités relationnelles, son autonomie ou tout autre atout pouvant lui servir dans le cadre du concept qu’il a choisi. Il est la bonne personne pour ce projet, et il mérite ce financement !

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