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L’équilibre vie personnelle-vie professionnelle : 3 entrepreneures témoignent

Equilibre vie pro vie perso

L’équilibre vie personnelle-vie professionnelle, c’est un peu le Graal : on le cherche, on le trouve… et puis on le reperd ! Nous avons demandé à trois entrepreneures et mères de famille de partager leur vision de cet équilibre et les outils qu’elles ont mis en place pour le préserver.


Marion Giroudon est consultante en stratégie digitale depuis 2015, mariée et mère de deux jumeaux de 18 mois. Virginie Hils a créé la franchise Comptoir de Campagne fin 2015. Elle est mariée et a deux fils, de 11 et 13 ans. Géraldine Godurowski a cofondé la plateforme de traduction professionnelle MyBrian en 2019 et est mère solo d’une fille de 12 ans. 

Que veut dire pour vous équilibre vie personnelle-vie professionnelle ? 

Marion Giroudon : L’équilibre, c’est que les deux sphères puissent cohabiter sans empiéter l’une sur l’autre, en ayant des temps dédiés et en arrivant à déconnecter, dans un sens ou dans l’autre. Le fait d’avoir des enfants oblige à davantage cloisonner. J’organise mon travail en fonction des horaires de la nounou. J’ai quand même du mal à ne pas être polluée par la vie professionnelle quand je suis avec les enfants, et inversement.  

Virginie Hils : L’équilibre, pour moi, c’est prendre du recul et être avec ma famille car c’est l’endroit où j’aime le plus être. Mais, quand on est cheffe d’entreprise, on ne s’arrête jamais vraiment. Pendant les week-ends ou les vacances, je coupe mes mails. En revanche, j’ai toujours mon entreprise en tête et, quand j’ai envie de travailler sur un sujet, je m’y mets, mais c’est sur un temps que j’ai moi-même décidé. 

Géraldine Godurowski : Si seulement je savais définir cet équilibre ! C’est un objectif pour moi mais il n’est pas toujours maîtrisé. Depuis que je suis entrepreneure, je me permets moins de loisirs et de dépenses, j’ai appris à faire avec moins, mais j’aménage mon temps, comme je le souhaite : c’est une source d’équilibre. 

Quels sont les moyens et outils dont vous disposez pour trouver cet équilibre ? 

Marion Giroudon : J’ai enlevé ma boîte mail sur mon téléphone assez rapidement. Je me vide le cerveau le plus possible en notant toute idée qui me traverse l’esprit. J’essaye un maximum de me libérer de l’espace mental, en étant le plus efficace possible au boulot. Il est compliqué d’avoir une aide ménagère car ma compagne et moi travaillons toutes les deux à domicile, mais nous nous répartissons de manière équitable les tâches ménagères. Nous partageons également les modifications de planning quand un enfant est malade. 

Virginie Hils : Je me fais aider dès que je peux. Je m’appuie énormément sur mon conjoint, qui a un travail moins prenant que moi et gère beaucoup les tâches ménagères et les enfants. Je suis à la maison tous les soirs et les week-ends : je peux passer du temps de qualité avec les enfants. Sur un plan professionnel, je peux m’appuyer sur des mentors qui m’aident dans la prise de décision et jouent l’effet miroir. 

Géraldine Godurowski : Je travaille dans un espace de coworking avec mon équipe. Le fait d’avoir un espace dédié, dissocié de ma vie personnelle, m’aide à faire la scission entre ma vie professionnelle et ma vie personnelle. Sortir de chez moi me permet de me sentir plus focalisée. Un entrepreneur qui sort s’en sort. 

Chez soi, on est très bien pour réfléchir mais on est moins bien pour interagir. 

Géraldine Godurowski  

Sortir du cadre m’est essentiel pour déconnecter de la routine, qu’elle soit pro ou perso. Les activités partagées sont ce qui marche le mieux avec ma fille adolescente – quand elle en a envie ! Nous voyons des amis, allons au cinéma ou regardons des films. 

Est-ce que vous trouvez du temps rien que pour vous ? 

Marion Giroudon : Je me suis rendue compte que le matin, je n’avais pas toujours envie de me mettre au travail une fois les enfants chez la nounou. Je me suis dit qu’il fallait que je fasse quelque chose pour me faire plaisir. Je vais donc au tennis le matin, une fois par semaine, depuis un mois et demi. Cela me pousse à être efficace les heures qui suivent. 

Ce n’est pas parce que ce sont les horaires où les gens travaillent que je dois travailler à ce moment-là. Il n’y a pas de loi qui dit ça !

Marion Giroudon  

Je vais aussi, autant que possible, chercher les enfants à pied chez la nounou : ce temps de trajet de trente minutes agit comme un sas de déconnexion. Je décompresse, je bouge, je prends l’air : cela me permet d’être 100 % avec les enfants après et de ne plus avoir la tête au boulot. 

Virginie Hils : Quand ça va bien, je bosse beaucoup. En revanche, plus je suis stressée, plus la pression monte, et moins je travaille : j’ai un mécanisme de défense qui s’est mis en place pour me protéger. J’ai besoin de me ressourcer. Je me dis que mon rôle dans l’entreprise est crucial et que, si je ne vais pas bien, l’entreprise n’ira pas bien non plus. Je me suis mise à faire du yoga le week-end : c’est mon moment à moi. Et quand la pression monte vraiment, je fais des puzzles ou je regarde des séries ! 

Géraldine Godurowski : La santé, physique comme morale, a une répercussion sur tous les engagements. Je fais du yoga toutes les semaines depuis que j’ai ma startup. Je me ressource dans mon jardin ou dans la nature et dans les liens sociaux qualitatifs. Enfin, j’utilise mon vélo électrique pour aller au travail : c’est mon bonheur quotidien ! 

Avez-vous un ou des conseils à donner à d’autres entrepreneur.es, notamment les mères de famille, pour atteindre cet équilibre ? 

Marion Giroudon : Je conseillerais d’être indulgent.e avec soi-même : ne pas se fixer des to-do inatteignables et prévoir de la marge sinon on finit sa journée en n’ayant pas fait ce qu’on s’était fixé. 

Virginie Hils : Chaque famille est différente et je pense qu’il faut s’écouter et écouter sa famille, sans culpabiliser. Il n’y a pas de modèle. Si tout le monde se sent à sa place, cela va bien se passer. Il me semble essentiel d’apprendre à se connaître en tant qu’entrepreneur.e et de trouver le bon moyen pour se ressourcer. 

Il m’est arrivé de mettre dans mon agenda une journée anti-burnout.

Virginie Hils 

Géraldine Godurowski : Il est important d’écouter ses signaux faibles : changements d’humeur, émotions négatives, douleurs physiques, tensions dans les relations. Et de poser des actions pour rétablir l’équilibre : mieux manger, dormir plus tôt, se reposer, se déconnecter. 

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