Après une crise du crédit sans précédent, l’été aura permis aux courtiers, ainsi qu’aux emprunteurs, de renouer avec un certain optimisme.
L’actualité financière et économique évolue non sans conséquences pour notre activité. Nous avons réalisé une lecture des dernières décisions des institutions et de ce que cela implique comme changement dans le processus de distribution de crédit pour aujourd’hui et demain.
Le crédit : Carrefour économique
Dans un contexte où il n’y a pas de majorité politique en France, notre pays se retrouve dans un véritable carrefour politico-économique sans précédent avec une dette qui a explosé sur les 18 derniers mois et un déficit devenu incontrôlable.
L’annonce de la perspective négative de la dette française par l’agence de notation Fitch, qui sera probablement suivie par une alerte des deux autres agences de notation, pourrait lourdement impacter la confiance des investisseurs envers l’Etat français. Cela freinerait donc les prêts envers notre pays ce qui amènerait plausiblement une véritable crise financière. Reste au Gouvernement à travailler sur le budget de l’année 2025 et arbitrer les choix qui nous permettraient de sortir de cette situation très délicate.
De plus, les événements internationaux, notamment la guerre en Ukraine, le conflit entre Israël et la Palestine, l’Iran et le Liban, perdurent et pourraient se dégrader davantage, ce qui entraine d’ores et déjà des tensions internationales et impacte également les marchés financiers. Dans une autre mesure, l’élection de Donald TRUMP au dernier scrutin américain pourrait avoir des effets sensibles sur les cours mondiaux et les marchés financiers.
Parallèlement, nous avions remarqué une certaine détente des OAT. Mais après des hausses consécutives, cet indicateur a beaucoup de mal à se stabiliser en dessous de la barre des 3%. Cet indicateur influence directement les marges des banques. Aussi, il est crucial de rester vigilant et attentif à leur évolution. A la baisse, ils permettraient d’encourager encore plus la détente sur les conditions d’octroi des crédits.
Enfin, au mois d’octobre, la Banque Centrale Européenne a acté une troisième baisse de ses taux directeurs, ramenant son taux de dépôt à 3,25%. La stratégie de desserrement de la politique monétaire européenne continue du fait que l’inflation est en passe d’être maîtrisée.[1] Cette décision apporte une perception positive de l’avenir et par conséquent une détente des taux de crédit immobilier.
Un marché du crédit en transition
L’environnement économique du crédit se montre plus clément et plusieurs de nos partenaires prêteurs sont propices à la réouverture de divers produits. Cette détente permet aux différents emprunteurs d’accéder à nouveau à leurs projets par le biais d’un crédit. La baisse des taux rend les offres de crédit plus attractives, ce qui entraîne un accroissement des demandes de stimulations financières et une nouvelle dynamisation du marché. De fait, on ressent une nouvelle volonté et nécessité de nos partenaires prêteurs d’accompagner les IOBSP sur le regroupement de crédits.
L’augmentation des demandes est notable aussi bien sur le terrain grâce aux indicateurs d’affaires plus nombreuses, et également sur les demandes réalisées via internet. À noter que les profils sont plus qualitatifs et de mieux en mieux informés à leur échelle, avec une certaine forme d’anticipation. Cela confère ainsi aux IOBSP, courtiers et mandataires, une meilleure capacité à répondre aux besoins de leurs clients grâce à des situations moins dégradées.
Enfin l’évolution des taux d’usure par rapport aux taux d’emprunt de nos partenaires bancaires permet de dégager davantage de rémunération. Le marché revient ainsi à la normale, ce qui implique plus d’opportunités pour demain.
À la suite des différentes crises financières et sanitaires, la distribution des crédits a dû se réinventer pour répondre aux nouvelles habitudes des Français. Le parcours client devient plus exigeant et demande une innovation constante. En effet, les internautes souhaitent une réponse toujours plus rapide et plus simple. Le client se déplace de moins en moins, une récente étude du comparateur Panorabanques a révélé que 34% des sondés se rendent dans leur agence bancaire moins d’une fois par an. L’innovation digitale s’impose à notre secteur. Aujourd’hui, cela passe par un panel d’outils à la pointe de la technologie :
– Un CRM métier ludique et facile d’appropriation pour simplifier l’analyse de la demande de nos clients
– Un espace client full digital et sécurisé pour transmettre les documents justificatifs
– L’aide à la décision avec une IA intégrée pour accélérer l’envoi et l’acceptation des demandes
– L’open banking pour plus de sécurité et moins de fraudes
La vigilance doit rester de mise. En effet, nos marchés sont sujets aux tensions internationales et nationales. Toutefois, nous percevons des perspectives positives, avec un marché qui doit se relancer. Le marché du crédit a sa place dans la consommation et les habitudes des Français. Pour cause, près de la moitié des Français (42,7%) ont actuellement un crédit.[2] De plus, le courtage continue de prendre des parts de marché dans la distribution du crédit aux particuliers et aux professionnels. Les intermédiaires professionnels sont là pour accompagner les clients qui ont besoin de comprendre toutes les caractéristiques d’un crédit, l’engagement que cela représente et les potentielles options d’optimisation.
[1] Source : Crédit News.
[2] Source : https://fr.statista.com/statistiques/1127165/part-menages-ayant-credits-france/
Franchise Crédit Conseil de France
Crédit Conseil de France, fondé en 1997, est le premier réseau indépendant de courtage en regroupement de crédits en France. Plaçant l’humain au centre de son approche, l’enseigne propose des solutions de financement variées et personnalisées. Les franchisés deviennent des ambassadeurs locaux, bénéficiant d’un soutien complet et de processus optimisés pour répondre aux besoins de leurs clients, avec un retour sur investissement rapide et une autonomie financière complète.