Dans ce nouvel épisode du podcast En toute franchise, l’Express Franchise a reçu Ludivine Ruozzi, franchisée JFG Clinique.
C’est le besoin de reconnaissance et l’envie d’être son propre patron qui ont poussé Ludivine à plonger dans le grand bain de l’entrepreneuriat en 2021. Une reconversion pour cette jeune femme qui, après des études dans une école de commerce, a connu différentes expériences comme responsable de secteur dans les domaines de la bureautique et des véhicules industriels, bien loin des soins minceur, anti-âge et d’épilation qui sont aujourd’hui son quotidien dans son institut clinique. Alors comment passe-t-on des véhicules industriels au secteur de la beauté et de la minceur ? Pourquoi a t elle choisi le modèle de la franchise ? Quelles sont les difficultés qu’elle a rencontrées avant d’ouvrir son institut ? Et la réussite aujourd’hui est elle au rendez vous ? C’est à ces questions que répond Ludivine dans cet épisode.
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Comment vous est venue l’idée de créer une entreprise dans le secteur de la beauté ? Quelles ont été vos motivations ?
Ludivine Ruozzi : J’ai toujours eu la volonté d’entreprendre. Je travaillais pour de gros groupes et j’avais besoin d’humaniser mes échanges. J’avais aussi ce besoin de reconnaissance. Finalement je me suis orientée du côté de la beauté et de la minceur et j’en suis ravie. Dans ce métier, on aide vraiment les autres à se sentir mieux et on a de bons retours. Ça fait plaisir.
Pourquoi avoir choisi la franchise pour travailler à votre compte ?
L.R : J’avais déjà réfléchi à un concept, mais celui-là me paraissait bien, j’aimais le choix des couleurs et l’enseigne en elle-même. Quand j’ai rencontré le fondateur de JFG Clinic, Monsieur Lannion, je me suis dit que cette enseigne pourrait me donner une longueur d’avance et me faire gagner du temps. Je savais que chercher des fournisseurs me prendrait beaucoup de temps. Or, le réseau avait déjà fait ce travail et m’a fait gagner cinq ans de développement.
Est-ce que ça vous a rassuré de rejoindre un gros groupe ?
L.R : Oui en effet, j’ai été rassuré et les clientes aussi. L’enseigne JFG a été créée en 2019 et j’ai ouvert mon point de vente en 2021. La marque n’était donc pas encore très connue, en tout cas sur Lyon, j’étais la seule. En revanche, le groupe jouit de plus de 30 ans d’expérience dans la minceur et le bien être. On a des formations qui constituent une véritable valeur ajoutée auprès des clientes.
Auriez-vous pu entreprendre dans un autre secteur que la beauté ?
L.R : Oui, j’aurais pu. J’ai eu des idées de micro-crèche, parce que j’ai deux enfants en bas âge. J’ai aussi eu l’idée d’ouvrir un restaurant. Ce qui m’a fait basculer, c’est quand je suis rentrée dans une autre franchise qui n’avait rien à voir avec la mienne. Il y avait deux femmes dans un centre qui téléphonaient et faisaient beaucoup de relances. Et c’est à ce moment-là que j’ai tilté : « ça fait quinze ans que je fais du commerce, c’est mon truc. Ces deux personnes font exactement la même chose que moi, j’ai peut-être quelque chose en plus à leur apporter, en tout cas sur l’aspect commerce car c’est là où je me sens à l’aise. » Voilà comment ça a démarré.
Quels sont les avantages d’être franchisé d’un point de vue financier ?
L.R : La franchise était un petit peu trop récente pour pouvoir me donner des bilans ou des résultats. Par contre, ils avaient des comptes prévisionnels et des études. Le principal avantage est qu’ils avaient déjà d’autres centres. Ils n’avaient rien à voir avec les enseignes JFG mais ils faisaient potentiellement la même chose c’est-à-dire un centre avec des experts minceur.
Êtes-vous plus épanouie aujourd’hui dans votre travail et votre quotidien depuis que vous êtes entrepreneur ?
L.R : Oui, dix fois plus. J’aime ce que je fais même si ce n’est pas sans mal. J’ai toujours été une grosse bosseuse, j’ai toujours fait beaucoup d’heures, beaucoup travailler. Je pense que c’est une de mes priorités après mes enfants. C’est aussi un mode de vie. Si on s’attend à avoir un travail plutôt tranquille sans trop de responsabilités, il ne faut surtout pas prendre une franchise. Cela demande beaucoup de rigueur, un investissement en termes de temps et de financement, notamment la première année.
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