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Reconversion ou vocation : pourquoi choisir la franchise ? 

Une tablette sur laquelle figure la home page de L'Express Franchise pour illustrer l'idée de la reconversion en franchise

Ils ont moins de 30 ans et sont déjà multi-franchisés. À 27 et 28 ans, Maxence Riou et Guillaume Castiglione, le premier sorti de l’école, le second issu de la reconversion sont devenus franchisés d’Iron Bodyfit, réseau qui évolue sur le marché du bien-être par électrostimulation. En quatre ans, ils ont ouvert cinq studios à Villefranche-sur-Saône, Mâcon, Dardilly, Saint-Denis-lès-Bourg en France et à Yverdon en Suisse. Maxence Riou livre leur parcours. 


Quels ont été vos parcours respectifs ? 

J’ai fait des études dans le sport, plus précisément un master 2 MOS (Management des Organisations Sportives). Pendant mes années d’études, j’ai fait plusieurs stages et une année d’alternance qui a été l’archétype de l’employé assis derrière un bureau. C’était à l’opposé de ce que je voulais.

Cela a sans doute exacerbé mon envie de faire comme je l’entendais. J’ai rapidement vu que je n’étais pas fait pour le salariat. On est trop bridé, il faut répondre à un cadre et exécuter les tâches confiées. Je ne voulais pas être limité dans mes idées ; j’avais envie de travailler pour moi et d’être mon propre patron. 

De son côté, mon beau-frère Guillaume, après un bachelor dans le domaine du commerce, a été banquier à la Caisse d’Epargne et commercial chez Pages Jaunes. Comme 80% des franchisés du réseau, il est issu de la reconversion professionnelle.

Après six ans passés entre la banque et le commerce, il cherchait à changer de métier sans n’avoir jamais pensé à créer son entreprise. Il a suivi mon idée de nous lancer dans ce nouveau challenge d’ouvrir un studio Iron Bodyfit à Villefranche-sur-Saône en septembre 2019. Une reconversion en franchise qu’il ne regrette pas. 

Pourquoi avoir choisi d’entreprendre à deux ?

Guillaume m’a confié qu’il n’aurait jamais ouvert s’il n’avait pas eu quelqu’un pour le faire avec lui. Nous avons préféré la force d’être à deux pour nous lancer. A deux, on peut aller hyper vite. En quatre ans, nous avons ouvert cinq studios et sommes en train de racheter les murs du studio de Villefranche-sur-Saône. 

Pourquoi avoir choisi de devenir franchisés ? 

Être franchisé, c’est bénéficier d’une recette clé en main qui fonctionne et qui fait ses preuves à de nombreuses reprises. On se sent accompagné tout au long du processus et dans tous les domaines par une équipe compétente et réactive. C’est un choix rassurant lorsque l’on sort comme moi de l’école ou que l’on sort du salariat car on a quand même envie d’avoir un cadre.

La franchise est un parfait mélange entre cadre, indépendance et autonomie, notamment dans le recrutement : nous sommes libres de nous entourer d’une équipe qui nous ressemble. Si le réseau peut donner des idées de profils, nous sommes au final les seuls décisionnaires.

Enfin, faire partie d’un réseau de franchise apporte un sentiment d’appartenance qui rend fier. Pendant le covid, au lieu d’être isolés, nous avons fait des réunions à 100 pour réfléchir ensemble à comment s’en sortir.

C’est là où toute la plus-value de la franchise prend son sens. La cellule juridique du réseau nous a guidés sur l’obtention des aides. Nous avons également profité des deux mois du covid pour augmenter en compétence avec des formations hebdomadaires en management, marketing, commerce et vente. Résultat, on est sortis encore plus compétents et plus forts que l’avant-covid.

Pourquoi ce choix de réseau en particulier ?

J’ai découvert le système de franchise et le réseau Iron Bodyfit lors de mes études. En travaillant sur les innovations dans le sport et le bien-être, j’ai découvert l’enseigne que j’ai vu par la suite dans l’émission Capital à la télévision.

J’ai contacté quatre franchises dans le domaine du sport mais je me suis aperçu dès les premiers échanges avec Iron Bodyfit que le réseau était beaucoup plus solide et prometteur et correspondait à nos valeurs – famille, entraide. Les dirigeants parlaient comme nous, ils ne se prenaient pas la tête. 

Nous avons contacté par téléphone trois franchisés Iron Bodyfit et sommes allés à la rencontre d’autres directement dans leurs studios. Mais l’élément déclencheur a été la visite du salon Fibo en Allemagne. Lors de ce salon qui permet de tester les dernières innovations sportives en termes de bien-être, nous avons testé la machine Miha Bodytec, qui est le fournisseur allemand d’Iron Bodyfit. Sur tous les acteurs de l’électro-stimulation, on ne peut pas mieux faire en termes de matériel, de fiabilité et de service client. 

Le fait d’avoir entrepris si jeunes vous a-t-il desservi ? 

A respectivement 23 et 24 ans, nous nous sommes fait rire au nez par les banques quand nous leur avons exposé notre projet. Nous avions tous les deux investi toutes nos économies.

Résultat, nous avions zéro euro sur notre compte en banque quand nous avons ouvert. A cet âge, il faut également essuyer les inquiétudes familiales même si nous avons finalement été bien encouragés. Nous avons essuyé sept refus avant d’obtenir un prêt bancaire lorsque nous avons présenté notre business plan et la perspective de pouvoir nous payer qu’à partir de la troisième année d’activité.

Finalement, nous avons réussi à nous verser un salaire dès le premier mois. Au bout de deux mois et demi le studio était plein et le 6e mois nous avons recruté notre premier collaborateur. Si je sortais de l’école, Guillaume lui avait déjà un background, des capacités organisationnelles, une méthodologie qui lui ont permis d’être à l’aise. Un bagage d’autant plus utile qu’il était stressé de passer du confort du salariat à l’entrepreneuriat. 

Être entrepreneur, cela signifie quoi pour vous ? 

C’est être libre au quotidien en choisissant chaque matin de quoi sera faite notre journée. Si j’ai envie de partir faire une randonnée, je peux le faire. Dans le même temps, on ne dort jamais, on réfléchit pour quinze personnes, on a beaucoup de dettes sur nos épaules.

Pour réussir à être à la tête de plusieurs studios, l’aspect géographique est important. Ils sont tous les cinq dans un rayon de 50 km, soit à trente minutes de route. Il faut pouvoir être rapidement sur place car plus on a de studios, plus on multiplie les problèmes et les risques RH, même si on est staffé en conséquence avec 14 salariés. 

Au final, c’est une folle aventure humaine : on est une super bande de copains qui passe de supers moments ensemble lors de séminaires ou de team buildings. Nous nous sommes enrichis au niveau personnel, également avec nos adhérents que l’on appelle par leurs prénoms et que nous retrouvons régulièrement. Aujourd’hui ce sont plus que des adhérents, ils sont devenus par exemple notre coiffeur ou notre courtier en assurances.

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