Quitter la finance pour entreprendre dans le sport : le virage My Big Bang de Laurent Gigot

Laurent Gigot : Après près de 30 ans dans l’immobilier et la finance, j’ai ressenti le besoin de donner un nouveau sens à ma vie professionnelle.
À 50 ans, je me suis demandé ce que j’avais envie de faire pour les 15 prochaines années. C’est à ce moment-là que j’ai redécouvert l’électrostimulation et le concept My Big Bang. En échangeant avec le gérant, son parcours m’a inspiré et m’a donné envie de franchir le pas. J’ai alors négocié un préavis de six mois pour préparer ma reconversion, avec la conviction que créer ma propre entreprise dans un domaine qui me passionne était la suite naturelle de mon parcours.

Laurent Gigot : Le sport a toujours fait partie de ma vie, je ne partais donc pas de zéro. J’ai voulu approfondir mes connaissances pour me sentir crédible et légitime dans ce nouveau rôle. Les formations proposées par My Big Bang m’ont beaucoup aidé à acquérir les compétences nécessaires.
Je n’ai jamais douté de mon choix, car ma motivation était très forte et je croyais pleinement au concept. Je voyais ce projet comme celui de ma vie, et je l’ai abordé avec enthousiasme et sans stress.
Passionné de randonnée, de vélo et de course à pied, j’ai aujourd’hui à cœur de transmettre cette énergie à mes clients et de leur faire découvrir une autre façon de vivre le sport.
Le cadre bien structuré de la franchise et l’accompagnement dont j’ai bénéficié ont également facilité ma transition et contribué à un lancement réussi.

Laurent Gigot : Le sport a toujours été présent dans ma vie. Ma mère était professeure de gymnastique et mon père, aujourd’hui encore à 75 ans, est président d’une association de vélo. J’ai grandi dans cet environnement, entre ski, randonnées, course à pied et cyclisme.
Je suis à la fois fonceur et réfléchi. La franchise me semblait un bon équilibre : une structure organisée et un cadre solide, tout en gardant la liberté d’y apporter ma touche personnelle.
L’enseigne My Big Bang correspondait le mieux à mes valeurs : un positionnement premium, une approche authentique et un accompagnement individualisé. Chez My Big Bang, chaque client est unique et bénéficie d’un suivi sur mesure.
Le concept repose sur un marché de niche solide, qui attire une clientèle exigeante, à la recherche de qualité et de résultats. De plus, la stratégie de développement de l’enseigne est raisonnée et chaque studio est idéalement implanté en centre-ville

Laurent Gigot : Durant dix ans, j’ai dirigé un centre de profit et encadré une équipe commerciale. Cette expérience m’a appris la gestion du relationnel, la fidélisation client, la résolution de conflits et la motivation des équipes.
Aujourd’hui, ces compétences sont précieuses : je gère deux collaborateurs, je recrute, j’organise, j’optimise les coûts et j’assure la rentabilité du studio.
L’expérience acquise dans l’immobilier m’a aussi donné une vision analytique et une rigueur de gestion que j’applique au quotidien.

Laurent Gigot : J’ai toujours associé le plaisir au travail et je me suis toujours investi à 200 %. Sur ce point, rien n’a changé. La différence, c’est que mon outil de travail a évolué : auparavant, on me confiait une structure à gérer, aujourd’hui, je l’ai créée de toutes pièces.
Ma plus grande fierté, c’est d’avoir bâti une entreprise, créé deux emplois et de transmettre chaque jour ma passion du sport et du bien-être.
Le vrai challenge, désormais, c’est de fédérer une communauté fidèle et engagée, de développer la recommandation et de faire grandir le studio.
Ma vie professionnelle et personnelle ont toujours été étroitement liées, mais cette fois, je travaille pour moi, et cela change tout. Aujourd’hui, je retrouve une reconnaissance et une adrénaline que je n’avais plus ressenties depuis longtemps. C’est cette satisfaction personnelle qui, pour moi, définit la réussite.

Laurent Gigot : Je lui dirais d’abord de bien se préparer. Il faut que la situation financière soit stable et qu’on accepte de perdre certains avantages ou acquis, surtout à partir d’un certain âge. Quand on se lance, on repart souvent d’un échelon plus bas.
Il faut aussi savoir prendre des décisions rapidement, s’adapter, changer de cap quand c’est nécessaire, et garder confiance en soi.
Pour moi, un projet doit être porté par une vraie passion, pas seulement par la recherche de rentabilité. Si on change de voie, il faut aller vers un secteur qui nous anime profondément.