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Poutinebros : premier réseau de poutineries en France

Les équipes de Poutinebros devant un restaurant du réseau.

Poutinebros est le projet de trois frères : Benjamin Gaudin, parti vivre au Québec a fait découvrir à Nicolas et Camille Gaudin le plat emblématique du Canada : la poutine. Séduits, ces derniers décident de monter à Rennes la première poutinerie québécoise de France.


Créé en France en 2014, Poutinebros est un concept de restauration rapide qui se développe en franchise depuis seulement un an. Pionnier de la poutine, le jeune réseau compte aujourd’hui quatre points de vente, dont deux franchisés, et cherche à passer rapidement le cap des 10 points de vente. Seule poutinerie à se développer en franchise en France, Poutinebros séduit par son concept authentique. Témoignage de Nicolas Gaudin, son co-fondateur.

Poutinebros est aujourd’hui le seul restaurant de poutine à se développer en franchise. Comment se porte votre réseau ?

Nicolas Gaudin : C’est encore le début de notre développement puisque notre premier franchisé a ouvert en octobre 2022. Souvent, ce qu’il se dit, c’est qu’il faut atteindre le cap des dix unités pour pouvoir accélérer. On y croit parce qu’on a déjà deux franchisés et trois projets d’ouverture pour l’année prochaine. Notre premier franchisé vient de dépasser le million d’euros de résultat (après un an d’activité).

Malgré le contexte économique, je suis convaincu que notre concept peut cartonner dans toutes les grandes villes de France. Pour cela, on doit communiquer davantage et réussir à convaincre. Sachant que Poutinebros existe depuis neuf ans et s’appuie sur un concept abouti et un accompagnement structuré : on a déjà une personne à la communication et un animateur réseau.

Quels sont les éventuels freins au lancement d’un restaurant de poutine ?

Nicolas Gaudin : Les candidats avec lesquels j’ai été en contact cherchent un peu plus de sécurité qu’avant. Alors qu’il y a six mois ou un an, je rencontrais davantage de “pionniers” prêts à se lancer dans une nouvelle aventure et qui osaient proposer un concept novateur et différenciant dans leur ville. La conjoncture joue forcément quand on doit investir toutes ses économies dans un projet.

Outre la conjoncture économique, le principal frein à l’entrée est la nécessité de trouver le bon local. Pour ouvrir un restaurant Poutinebros, l’investissement est important. On demande des emplacements numéro un avec une grosse extraction et des locaux d’au moins 100 mètres carrés. C’est un frein réel qui fait un gros tri parmi les candidats. Mais, chez Poutinebros nous présélectionnons les locaux en collaboration avec le franchisé et nous optimisons la recherche avec notre outil de géomarketing. Je suis présent pendant les visites des locaux et nous pré-validons rapidement la faisabilité financière du projet avec notre courtier en prêt professionnel. Puis, nous estimons l’enveloppe travaux avec notre architecte référencé.

Ensuite, on constate des freins perçus qui tiennent plus de l’idée reçue et qui ne sont pas forcément justifiés. Il y a une méconnaissance du produit et la peur de ne pas trouver sa clientèle. Pourtant, elle est bien présente et nos chiffres le prouvent. 

Et puis, il y a le fameux nom « Poutine », qui fait beaucoup parler. Au début de la guerre en Ukraine, des journalistes m’ont contacté pour savoir si nous connaissions des difficultés à cause de notre nom. Mais je n’ai jamais eu aucun souci à ce propos. Le concept architectural est très identifié et il est impossible de faire l’amalgame avec la culture russe.

A peine lancé en franchise Poutinebros compte déjà deux franchisés : qu’est-ce qui attire les candidats ?

Nicolas Gaudin : Nos deux premiers franchisés sont venus vers moi parce qu’ils connaissaient le produit qu’ils trouvaient surprenant et intéressant. Ils ont été convaincus par le plat et l’authenticité de notre poutine. Ils reconnaissaient ce qu’ils avaient déjà testé au Québec. Ils ont été emballés par le concept architectural, l’ambiance dans le restaurant et la cohérence du prix.

Sur quels critères sélectionnez-vous vos franchisés ?

Nicolas Gaudin : Le feeling. Pour moi, c’est hyper important. J’ai déjà rencontré des personnes avec qui le feeling n’est pas passé et avec qui nous ne sommes pas allés plus loin. C’est important de créer une famille, surtout pour les dix premiers franchisés avec qui on va créer la base de notre réseau.

Qu’est-ce qui fait votre différence par rapport à d’autres restaurants de poutine qui ne se développent pas en franchise ?

Nicolas Gaudin : Ce qui nous différencie, c’est notre concept fort à plusieurs niveaux. On fait une authentique poutine québécoise, ce qui n’est pas le cas de tout le monde. Dans le cadre de la franchise, ce qui est important, c’est qu’on a un laboratoire culinaire qui compose nos sauces. Avant, nous les cuisinions sur place tous les matins, mais pour pouvoir dupliquer le concept, nous avons trouvé un traiteur qui produit nos sauces. Cela nous permet de nous différencier grâce à un produit qu’on ne trouvera nulle part ailleurs. 

Ce qui est important aussi, c’est qu’on fait aussi du burger depuis le début. C’est un burger premium composé de produits frais et locaux et toujours agrémenté d’une petite touche canadienne (mayonnaise maison à l’érable, burger au beurre de cacahuètes, confit d’oignon à l’érable). À l’origine, c’était un peu par sécurité. C’était la première poutinerie en France et on ne savait pas du tout ce que ça allait donner. Mais la poutine a tout de suite pris et représente 70% de notre chiffre d’affaires.

Poutinebros existe depuis neuf ans et s’est lancé en franchise depuis seulement un an. Est-ce que l’un des éléments de sa réussite est le fait que l’enseigne était déjà suffisamment solide pour pouvoir se dupliquer ?

Nicolas Gaudin : J’en suis persuadé !  Avec mon frère Camille, nous avons créé ce restaurant par pure passion pour la poutine et pour le Québec, sans aucune ambition de développement en franchise. Et puis, on s’est rendu compte que le chiffre d’affaires ne faisait que grimper, qu’on avait de plus en plus de clients. Ensuite, on a gagné la Poutine Week deux fois en proposant la meilleure poutine du monde, hors Canada en 2016 et 2021. C’est là qu’on a eu le déclic. Il fallait se développer ! Ça a pris du temps, mais, pendant toutes ces années, nous avons pu tester plein de choses et faire des erreurs. Alors, oui, nous sommes un jeune réseau, mais on a l’humain et les mêmes outils que les plus grands pour accompagner les nouveaux franchisés.

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