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« Pour nous, c’est vraiment l’humain qui est au centre »

Photo de couverture : Brice Dervaux My Little Warung

My Little Warung c’est l’histoire de trois amis d’enfance amoureux de voyage et de surf qui sont revenus de leurs différents voyages en Asie avec, dans leurs valises, un concept décalé de street food. Le warung, petit restaurant de plage indonésien tenu par des mères de famille, a inspiré Thomas Sibellas, Julien Sibellas et Brice Dervaux. Ils ont décidé de ramener ce petit bout d’Asie en France et de développer leurs propres warung.


Brice Dervaux est le troisième associé de My Little Warung, aux côtés de Julien et Thomas Sibellas, ses amis d’enfance. Directeur général de l’enseigne, pour lui, My Little Warung est avant tout une aventure humaine. Il nous en apprend plus sur son métier et son rôle auprès des franchisés de l’enseigne. Interview.

Pourquoi MyLittleWarung ? Qu’est-ce qui vous a séduit dans ce projet ?

Brice Dervaux : Ce qui m’a séduit dans ce projet, c’est le fait d’entreprendre entre amis. Il y avait une grosse dimension humaine et affective dans cette démarche. Après, il y a la notion de voyage, qui est un peu l’essence même de My Little Warung. En Asie, on a découvert les warung, des petites cabanes sur les plages où des mères de famille nous cuisinaient des petits plats. On a voulu ramener ce concept en France pour partager à la fois notre goût du voyage et l’expérience gustative et culinaire. Le pari était vraiment fou et osé puisqu’aucun de nous n’avait d’expérience dans la restauration.

Entreprendre entre amis : comment vivez-vous cette expérience au quotidien ?

B.D : Globalement, tout se passe bien parce que cela fait maintenant dix ans qu’on travaille ensemble. L’avantage de cette relation, c’est qu’on ne se formalise pas et il n’y a pas d’orgueil entre nous. C’est-à-dire que chacun peut avoir ses idées, ça peut être une bonne ou une mauvaise idée, mais personne ne va les juger parce qu’on se connaît bien. Aujourd’hui, on a toujours cette même vision qui a pour socle très solide notre amitié. Ce n’est pas simple tous les jours, mais aujourd’hui, comme on se connaît par cœur, qu’on a les mêmes ambitions, les mêmes idées, la même ligne directrice, c’est très agréable de travailler dans ce cadre-là. La dimension humaine est, à mon avis, plus exacerbée que dans d’autres entreprises du fait de notre amitié.

Comment se répartissent les rôles entre vous trois ?

B.D : On est tous les trois cofondateurs et plus le temps passe, plus on se spécialise. Au début, on était en immersion totale dans les restaurants : on faisait la cuisine, le service, des food trucks, etc. Aujourd’hui, mon quotidien est de piloter les achats : sourcing, supply chain, logistique. Je m’occupe aussi des systèmes d’information et de l’outillage pour la tête de réseau et pour le réseau. C’est tout ce qui concerne les applications et la digitalisation. Je pilote également la partie juridique. Thomas, lui, gère la finance, le marketing et la R&D culinaire et Julien pilote la RH et le développement commercial.

Quel est votre rôle auprès des franchisés ?

B.D : Aujourd’hui, l’équipe s’est étoffée et tout passe par le directeur des opérations et l’animateur réseau. Ce sont eux qui centralisent et qui sont le point d’entrée de la relation avec les franchisés. Moi, mon rôle, c’est d’être garant de la marge brute du concept, puisque je pilote les achats. On se doit aujourd’hui d’avoir une bonne marge brute pour faire en sorte que le concept soit rentable.

Pour garantir cette marge brute, vos franchisés doivent-ils nécessairement passer par une centrale d’achat ?

B.D : Pour la moitié des achats de matières premières et de packaging, les franchisés doivent effectivement passer par une centrale d’achat. L’idée est de garantir notre savoir-faire et notre marge brute, mais aussi de fournir et de maintenir une qualité irréprochable de nos produits. La centrale nous permet également de massifier les achats de produits propres à notre réseau comme le packaging brandé, par exemple.

Si vous deviez dire une chose pour donner envie à un candidat à la franchise de se lancer avec My Little Warung, qu’est-ce que ce serait ?

B.D : C’est vraiment une aventure à vivre. Aujourd’hui, c’est vrai que le mot franchise est un peu commercial et stéréotypé, mais pour nous, c’est vraiment l’humain qui est au centre. Ce que je dirais à des gens qui veulent entrer chez nous, au-delà du concept qui est fort, au-delà des aspects financiers, rejoindre My Little Warung, c’est rejoindre une aventure humaine, de voyage et de partage d’expérience. C’est vraiment ce qui fait notre différence, il y a une dimension, je pense bien plus humaine dans notre concept que ce qu’on peut trouver sur le marché de la franchise.

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