Michel Vieira, MDA : « notre maillage du territoire est loin d’être finalisé »

Je suis entrée dans l’entreprise en 1989, à 20 ans. J’ai commencé comme dépanneur au service après-vente, puis je suis devenu technicien, responsable technique, directeur commercial et DG. Avec ma sœur, à cette époque, nous étions même actionnaires d’une quinzaine de magasins franchisés. En 2007, j’ai racheté l’entreprise, avec deux associés : le potentiel de développement était là mais il fallait structurer la société, étoffer la gamme de produits et investir pour offrir à cette belle endormie (20 millions de CA) une vision plus ancrée dans la modernité et la durabilité.

Nous avons 180 magasins, 100 en intégré et 80 en franchise. Le maillage est loin d’être finalisé et nous avons identifié un potentiel d’ouvertes allant jusqu’à 500 magasins, en France mais aussi à l’international, en Afrique et dans ce que j’appelle la petite Europe. L’électroménager est un produit de nécessité, utilisé chaque jour, dans tous les foyers. Les clients ont de l’épargne, ils continuent d’acheter, c’est un marché stable et de long terme, qui fait vivre nos magasins au quotidien avec des clients et des flux réguliers.  Nous proposons une gamme étendue de produits (Lavage, froid, TV/Son, petit électroménager, multimédia, Cuisine et Literie…) allant de l’entrée de gamme au très haut de gamme, à des prix 30 % moins cher.

Cette marque, chargée d’histoire, va progressivement être distribuée dans l’ensemble de nos magasins MDA et Pulsat. Cette opération de croissance externe va nous permettre de nous démarquer dans un marché où les marques distributeurs représentent plus de 40 % des volumes. Nous venons également de racheter le droit d’exploitation de la marque Sharp pour les produits encastrables. D’autres acquisitions devraient suivre. C’est important d’avoir un coup d’avance d’un ou deux ans. Cette année, le groupe va réaliser une performance record.

Pour offrir un retour sur investissement encore plus rapide à nos franchisés ! Ces offres sont complémentaires à l’activité historique des magasins et permettent d’optimiser les marges. Les franchisés peuvent continuer à faire tourner leur boutique avec deux salariés, sans investissement ni charges supplémentaires. Nous sommes très attentifs au modèle économique de nos magasins (ndlr : entre 800 000 et 2 millions d’euros de CA), et à leur rentabilité. Grâce à notre centrale d’achat, GPdis, qui référence 35 000 produits, nous sommes aujourd’hui le plus gros grossiste français dans les secteurs de l’électroménager, de la TV, du multimédia, de la téléphonie et de la literie. Nos 7 dépôts logistiques, répartis sur toute la France, nous permettent par ailleurs de livrer en 24h l’ensemble de nos magasins. Chez nous, la disponibilité des produits est immédiate.

Il est important de donner une vision long terme pour que les gens se sentent bien. La franchise est une aventure humaine, basée sur la réussite mutuelle. Nous nous y employons en cultivant des valeurs de proximité, d’innovation et de continuité pour offrir les meilleurs prix à nos clients. Deux de mes fils sont entrés dans l‘entreprise, l’un en 2022 pour développer le segment cuisine, l’autre en septembre dernier, en qualité d’alternant en contrôle de gestion/finance. L’implication de mes enfants dans la gestion de l’entreprise, dont je suis toujours actionnaire majoritaire, est un signal fort. C’est un gage de confiance en l’avenir et de pérennité que je souhaite envoyer aux franchisés.

Il faut savoir vivre avec son temps et ça, je l’ai compris il y a cinq ou six ans. Je poste tous les matins à 6 heures et je passe environ 3 heures par jour sur Instagram, Linkedin, X et Facebook. Aujourd’hui, c’est là que le marché et les communautés s’acquièrent et se développent. Avec mes publications, j’entends donner envie aux candidats à la franchise de nous rejoindre, mettre en avant nos innovations et communiquer sur nos valeurs environnementales, un enjeu qui me tient à coeur. Les réseaux sociaux sont un incroyable catalyseur médiatique, avec en prime, un coût d’acquisition quasi nul.