Une formation en poche, vous vous lancez plein.e d’ardeur dans le monde de l’entrepreneuriat ! On vous encourage et on salue votre enthousiasme. Mais savez-vous qu’il existe une foultitude de façons de vous lancer ? Spoiler : la franchise en fait partie. Cette liste ne se veut pas exhaustive, mais nous espérons qu’elle aura le mérite de vous dévoiler combien vos choix peuvent être vastes.
Non, vous n’êtes pas obligé.e d’arpenter les sites d’emplois à la recherche d’un CDI ou de toquer à la porte des grandes entreprises, un CV sous le bras. Ni même de vous lancer dans une levée de fonds à plusieurs zéros pour monter votre boîte. Pour un même métier, il existe toujours quantité de façons de l’exercer. Prenons un exemple concret : dans la food, une personne qui souhaite créer sa société pourra envisager plusieurs formes d’entrepreneuriat.
La micro-entreprise (ou auto-entreprise)
Elle permet de bénéficier d’un allégement des formalités administratives et les charges sociales sont calculées selon le chiffre d’affaires. Vous pouvez aussi cumuler ce statut avec une autre activité ou des allocations chômage ou retraite. Un régime donc avantageux pour du consulting, missions de traiteur à domicile, animation d’ateliers culinaires… Mais si vous souhaitez ouvrir un restaurant, rappelez-vous que le plafond du chiffre d’affaires de la micro-entreprise est limité et que vous n’aurez pas la possibilité d’embaucher.
L’entrepreneuriat en franchise
Pour ceux qui n’ont pas d’idée de concept original, la franchise permet de se lancer dans la création d’entreprise tout en capitalisant sur le savoir-faire et la notoriété d’une société existante, grâce à un accord commercial et juridique unissant un franchiseur et un franchisé. En accueillant le franchisé au sein de son réseau, l’entreprise lui concède une partie de ses droits, en contrepartie du paiement d’une redevance (un pourcentage de son chiffre d’affaires) et d’un droit d’entrée. Comme tout indépendant, il aura alors le choix entre différents statuts juridiques (EURL, SARL, SAS, SA …).
La reprise d’activité
Vous souhaitez vous lancer en bénéficiant d’un local, d’un emplacement, d’une clientèle ? Il est tout à fait envisageable d’opter pour le rachat de restaurant. Cette reprise peut se faire avec ou sans l’équipe déjà en place, mais chaque prise de décision doit être habilement pesée pour définir la meilleure stratégie de reprise. Enfin, sachez que, tout comme la franchise, le porteur de projet doit avoir un apport personnel suffisant pour reprendre une entreprise.
La start-up
Si l’on pourrait traduire « start-up » par société qui démarre, elle désigne plutôt une jeune entreprise innovante, pleine de potentiel (et généralement à la recherche d’un apport financier conséquent pour assurer sa croissance). Ainsi, en tant que gérant de restaurant on n’est pas vraiment amené à créer une start-up. Il n’empêche. Des start-ups dans l’univers de la food à l’image de Frichti, Shanty Biscuits ou encore Too good to go ont su se distinguer par leur vision avant-gardiste et leur concept inédit. Pourquoi pas vous ?
Selon le concept de départ et le statut choisi, les expériences seront sensiblement différentes. Mais il n’existe pas un schéma ni un modèle préconçu pour exercer son métier et se lancer dans l’entrepreneuriat… et ça, c’est plutôt une bonne nouvelle, non ?