« J’avais envie d’être mon propre patron »

Franchisés Jordan Tomas

Le franchisé est-il un entrepreneur comme les autres ? Chez L’Express Franchise on en est persuadé. Il partage en tout cas avec l’entrepreneur indépendant la même passion pour son métier et une envie de mener sa barque, de se mettre à son compte. S’il bénéficie du soutien d’un réseau, le franchisé n’en reste pas moins un entrepreneur à part entière qui a dû faire le choix de se lancer.


Qu’est ce qui les a poussé à entreprendre ? Pourquoi avoir choisi la franchise ? Nous avons interrogé plusieurs franchisés qui ont témoigné pour nous. Ils nous racontent leur belle aventure. Pour cette série, nous avons rencontré Audrey Colinet et Nicolas Petitperrin, franchisés Jordan Tomas Pizza Mamamia à Lyon Vitton et Lyon Montchat. Ils nous racontent leur parcours et leur histoire de franchisés.

Audrey Colinet : Après un master en Management au sein d’une école de commerce, j’ai commencé ma carrière professionnelle dans le Marketing traditionnel puis digital. Je travaillais dans une agence de CRM pour de gros clients B2B. 

Nicolas Petitperrin : j’ai un parcours plus atypique qu’Audrey. J’ai beaucoup voyagé, un peu partout dans le monde, et j’ai notamment vécu plus d’un an en Australie où j’ai pas mal exercé dans la restauration (runner, chef de rang, manager de restaurant). Puis je suis revenu en France afin de changer complètement de voie et poursuivre dans l’aérien. J’ai été steward pendant 5 ans pour une compagnie anglaise.

N.P : Je l’ai toujours voulu. Quelques mois avant l’épidémie de COVID, j’avais de plus en plus l’envie de voir aboutir mon projet de création de restaurant, d’être mon propre patron. À la base, je voulais ouvrir une crêperie puisque j’avais déjà travaillé plusieurs années au sein d’une grosse crêperie dans la région parisienne, d’où je viens. 

Je recherchais un produit qui plaît à tous, qui est qualitatif pour un prix raisonnable, et bien sûr, avec une bonne rentabilité. Déjà client chez Mamamia Pizza, je cherchais le menu sur leur site internet quand je suis tombé sur l’onglet « me franchiser » et là, l’idée est née. Après plusieurs échanges et une analyse plus approfondie du projet, Audrey a commencé à réellement s’intéresser au projet et à y participer. La décision fut actée quelques mois plus tard : nous quittions nos jobs respectifs pour démarrer une nouvelle aventure, une nouvelle vie. 

N.P et A.C : Pour l’accompagnement dans l’aboutissement du projet. En effet, le métier d’entrepreneur n’est pas simple. L’épidémie de COVID, n’a pas vraiment aidé à ouvrir des restaurants : ce fut un vrai challenge.

La franchise nous a accompagnés dans la recherche des locaux, le financement, le suivi des travaux et l’on-boarding. Il est important de pouvoir poser des questions, soulever des doutes, et être accompagné afin de maximiser les chances de réussite du restaurant. 

D’autre part, le franchiseur a éprouvé un produit qui fonctionne, qui plaît et qui est rentable. Pouvoir s’appuyer sur un produit qui est reconnu, c’est un gros plus pour réussir. 

Enfin, d’un point de vue économique, être en franchise permet d’avoir accès à des produits d’excellente qualité à un coût moins élevé, car les quantités commandées sont plus importantes. C’est encore une fois, un vrai plus.

N.P et A.C : Nous connaissions Jordan Tomas Pizzas en tant que clients, dans le restaurant initial à Gerland. Nous étions donc convaincus de la promesse des pizzas Jordan Tomas : authenticité et qualité

Nous l’avons également choisi pour son accompagnement et sa proximité avec l’équipe franchiseur. De plus, il s’agit d’une franchise récente, nous étions donc ravis de nous lancer dans cette aventure et de la voir grandir petit à petit. L’histoire de la marque nous a plu : Jordan et Julie ont commencé seuls, ont travaillé d’arrache-pied pour en arriver là aujourd’hui et nous avons trouvé cela très inspirant et rassurant à la fois.

N.P et A.C : La formation : nous avons découvert un nouvel univers et de nouveaux codes de travail. Nous n’oublierons jamais nos premières commandes, prises et réalisées par nos soins. En quelques mois, nous avons beaucoup appris dans l’objectif de maîtriser l’ensemble des variables d’un restaurant : depuis la préparation, la gestion des stocks, la production et l’hygiène.

Un autre point marquant de notre installation a été le suivi des travaux : notre premier local, à Montchat, était initialement un petit magasin de chapeaux dans un quartier résidentiel et très familial. Il n’avait donc rien à voir avec le local d’aujourd’hui. Cela a été très impressionnant de voir les évolutions, semaines après semaines, durant les réunions de chantier. Il y a aussi eu des imprévus, comme tout chantier. Cela a pu être stressant pour nous parfois, car nous avons tout quitté et beaucoup investi pour bâtir cela. L’excitation de l’ouverture arrivant, nous n’avions qu’une hâte, ouvrir.

N.P et A.C : Le restaurant de Montchat n’est pas bien grand en surface (55m2) mais peut produire jusqu’à 230 pizzas un vendredi soir, tout de même ! Niveau surface / rentabilité, ce restaurant est assez impressionnant.

Cela est dû, selon nous, au quartier : Montchat est un village dans la ville. Les habitants se connaissent tous et sont ici depuis des années. Un nouveau commerce ouvre à Montchat ? Le bouche à oreille sera votre allié. Nous avons tous réussi, en tant qu’équipe, à développer notre clientèle et à la fidéliser grâce à notre professionnalisme, notre convivialité et notre rigueur.

L’autre point fort de ce restaurant est que, de par sa petite taille, tout a été optimisé pour que chacun puisse y travailler dans de bonnes conditions. Nous pouvons être jusqu’à 5 personnes lors d’un service.

N.P et A.C : Le management des équipes : former les équipes et leur apprendre à devenir les meilleurs. Nous ne pouvons qu’être fiers de voir un collaborateur évoluer de façon considérable car il nous a fait confiance et a écouté nos demandes et conseils. Le secteur de la restauration n’est pas simple, nous le savons, et cela nous rend fiers de pouvoir former des collaborateurs vers l’excellence de leur poste. Le métier de pizzaiolo est un beau métier qui demande du savoir-faire et de la polyvalence.

Le suivi et l’analyse de nos résultats sont des choses que nous aimons aussi beaucoup : comparaison M-1 vs M, suivi des marges, suivi des KPIs financiers. Nous aimons les analyser et mettre en place les actions pour les améliorer, les maintenir ou les corriger.

N.P et A.C : Un jour, après quelques mois d’exploitation, le four a eu un souci technique qui nous a demandé de fermer le restaurant quelques jours (eh oui, ça peut arriver !). Jordan n’a pas hésité une seule seconde à venir au restaurant pour voir ce qu’il se passait. Nous avions notre franchiseur qui était littéralement allongé dans notre four pour trouver une réponse ! Cela a été très agréable de se savoir aidé, soutenu et accompagné dans le cas d’imprévus. 

N.P et A.C : Soyez prêts à écouter, à apprendre énormément de choses, à poser des questions afin de maîtriser au mieux le sujet. Vous avez la chance d’avoir des « experts du secteur » qui l’ont fait et ont réussi. Alors, si vous vous lancez, apprenez le maximum de choses et respectez les préconisations : vous verrez, cela ne pourra que cartonner ! Hâte que vous rejoigniez cette aventure !


(vérifié par notre rédaction)

Voici un résumé en cinq points clés de l’article sur le sujet : Rencontre avec Nicolas Petitperrin et Audrey Colinet, franchisés Jordan Tomas Pizza Mamamia.

Parcours professionnel : Audrey Colinet a un master en Management et a travaillé dans le marketing digital et traditionnel. Nicolas Petitperrin a une expérience diverse incluant la restauration et a été steward pendant 5 ans. Ils ont décidé de se lancer dans la franchise pour concrétiser leur envie d’entreprendre.

Motivation pour entreprendre : Nicolas a toujours souhaité être son propre patron. La crise de la COVID a accéléré leur décision de se lancer. Séduit par les pizzas Jordan Tomas et les opportunités offertes par la franchise, ils ont abandonné leurs emplois respectifs pour commencer cette nouvelle aventure.

Avantages de la franchise : Ils ont choisi la franchise pour l’accompagnement offert, particulièrement précieux durant la période de COVID. La franchise a facilité la recherche de locaux, le financement, et le suivi des travaux. La qualité des produits à des coûts réduits grâce aux achats en grande quantité était également un facteur déterminant.

Choix de Jordan Tomas Pizza Mamamia : Connaissant et appréciant déjà les pizzas de Jordan Tomas, ils ont été attirés par l’authenticité et la qualité des produits. La proximité avec l’équipe franchiseur et l’histoire inspirante des fondateurs ont renforcé leur décision de rejoindre cette jeune franchise.

Points forts et conseils : Leur restaurant à Montchat, bien que de petite taille, est très performant grâce à l’optimisation de l’espace et à la fidélité des clients du quartier. Ils aiment particulièrement le management des équipes et le suivi financier. Leur conseil aux futurs franchisés est d’être prêts à apprendre et à écouter les experts du secteur pour maximiser leurs chances de réussite.

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