Franchise Expo Paris : en 2024 le salon teste un nouveau format

Franchise Expo Paris 2024

La Fédération Française de la Franchise et Infopro Digital ont dévoilé le programme du prochain Franchise Expo Paris, un évènement incontournable qui se tiendra du samedi 16 au lundi 18 mars 2024 à Paris Porte de Versailles.


Quelques jours avant le lancement de la 42e édition du salon de la franchise, on fait le point sur ses nouveautés et ses enjeux dans un entretien avec Sylvie Gaudy, sa directrice.

Sylvie Gaudy : Cette année, pour la première fois, le salon dure trois jours au lieu de quatre : du samedi au lundi. Nos visiteurs étant essentiellement des salariés en cours de reconversion, il est plus facile pour eux de se déplacer un week-end. Pour ceux qui viendront en famille, nous avons mis en place un service de garde d’enfants en partenariat avec l’enseigne Babychou Services.

Sylvie Gaudy : Nous avons dû arbitrer, mais le programme de conférences compte quand même 150 prises de parole au total. Il y aura moins de conférences sur les droits et les devoirs des franchisés et davantage de témoignages, notamment ceux de trois parcours d’entrepreneurs exemplaires et atypiques qui apporteront un éclairage nouveau sur la création d’entreprise : Hugo Travers de HugoDécrypte, Raibed et Fatiha Tahri les fondateurs de Pap et Pilles et la pâtissière Nina Métayer. Cette dernière expliquera comment elle s’est lancée dans un métier passion. Il y aura aussi, bien sûr, des dizaines de prises de parole de franchisés. Les visiteurs doivent s’inscrire en ligne pour assister à ces conférences et ateliers. Cette année, ils auront la possibilité de pitcher leur projet devant des banquiers et en public.

Sylvie Gaudy : Effectivement, outre le fait de pouvoir se repérer plus facilement dans le salon et d’en suivre les moments forts en temps réel, cette application va permettre aux porteurs de projet de prendre des rendez-vous en amont avec des exposants. Sur place, chaque stand disposera d’un QR code que les futurs entrepreneurs pourront scanner afin de convenir d’un rendez-vous avec l’enseigne, sur place ou dans les 15 jours suivants le salon. Les franchises peuvent quant à elles accéder à notre base de données candidats, et proposer aux profils qui les intéressent de les rencontrer.

Sylvie Gaudy : À date, nous aurons 600 exposants dont plus de 500 enseignes françaises et étrangères. Soit une hausse de 5-6 % par rapport à l’an passé. Pour l’heure, il n’y a pas de nouveau secteur en vue, mais toujours de nouveaux concepts dans chaque domaine. À noter que 38 % des exposants de cette édition n’étaient pas présents l’année dernière. C’est par exemple le grand retour de McDo et de L’Occitane à Franchise Expo Paris.

Sylvie Gaudy : Cette année, 20 % des réseaux exposants sont des enseignes internationales : italiennes, belges, américaines mais aussi saoudiennes. L’Arabie Saoudite aura par exemple 18 réseaux représentés. Notamment des enseignes de commerce alimentaire, de commerce spécialisé, de la location de voitures, etc.

Sylvie Gaudy : Pour sa 42e édition, Franchise Expo Paris vise 30 000 visiteurs sur trois jours contre 32 000 l’an passé sur quatre jours. On ne constate pas l’arrivée de nouveaux profils de visiteurs, les salariés sont toujours ceux qui alimentent le plus le commerce en réseau. En revanche, on voit quand même un rajeunissement de la cible avec notamment des étudiants qui s’interrogent sur la création d’entreprise. Sur le salon, nous recevons même des délégations d’écoles.

Pour ce qui est des seniors, avec le recul de l’âge de départ à la retraite, certains profils plus expérimentés se demandent ce qu’ils pourraient faire dans leurs 5-10 années de fin de carrière. Ils voient d’un bon œil l’entrepreneuriat en franchise, dont les contrats courent sur 7 ou 10 ans.

Sylvie Gaudy : La redynamisation des centres-villes est au cœur des préoccupations des villes. Les réseaux doivent proposer des formats adaptés à ces attentes. On constate également de forts enjeux en termes de RSE. De plus en plus d’enseignes multiplient les efforts sur ces thématiques. Et puis bien sûr, il y a l’intelligence artificielle (IA). Dans le retail, on s’interroge sur comment elle pourrait contribuer au développement et à l’optimisation des réseaux. C’est un sujet que l’on ne doit pas écarter. De même, le digital n’est pas l’ennemi du retail, loin de là. En boutique, on doit pouvoir travailler avec des machines, par exemple des cabines d’essayage virtuelles, afin d’améliorer l’expérience clients. Le magasin n’est pas mort mais il doit évoluer pour attirer des clients.

Découvrir nos enseignes