L’entreprise savoyarde recrute des profils variés pour agrandir son réseau, qui compte déjà plus de 100 magasins.
Si l’on souhaite devenir cuisiniste, quels sont les diplômes requis et les expériences professionnelles exigées ? Pour Cuisines Aviva, la réponse est simple : aucun en particulier. Ce spécialiste de la cuisine haut de gamme à bas prix, qui compte 109 points de vente, dont 104 en franchise, en est convaincu : il n’existe pas de profil idéal ; tous les parcours sont riches et intéressants. « Quand nous nous sommes lancés dans ce modèle, en 2007, nous recherchions des cuisinistes de métier, car leur savoir-faire nous rassurait, se souvient Bernard Abbou, le directeur général. Puis nous avons rencontré de nombreux cadres en reconversion cherchant à se lancer dans l’entrepreneuriat, et leur énergie, leur envie de s’investir nous ont bluffés. Nous avons alors compris que ces candidats, qui avaient fait leurs armes dans la communication, l’automobile ou la restauration, étaient forts de cette première vie professionnelle et qu’il suffisait de les former », souligne celui qui a fondé l’entreprise avec son frère Georges il y a vingt-trois ans à Annecy (Haute-Savoie).
Pour leur apprendre le métier et transmettre leurs valeurs, les Abbou ont lancé en 2008 l’Aviva Academy, un centre de formation adossé au magasin de Saint-Bonnet-de-Mure (Rhône). Avant d’ouvrir leur boutique, les aspirants franchisés doivent y suivre une formation théorique et pratique de -quarante-huit jours, animée par des experts en cuisine, en vente, en management et en gestion. Un apprentissage complété par vingt-cinq jours minimum d’immersion dans un magasin du réseau, afin de les confronter à la réalité du terrain et de vérifier leurs aptitudes. « Nous sommes ouverts à tous, mais nous n’acceptons que 1 candidat sur 4 en moyenne, explique Bernard Abbou. Nous nous montrons notamment très vigilants sur le “savoir-être” et privilégions les postulants qui savent faire preuve d’humilité, de créativité et de motivation ; ceux qui sont capables de se remettre en question, agiles d’esprit et à l’aise dans la relation client. »
Une majorité d’anciens salariés
La prépondérance accordée à la diversité des parcours se retrouve dans les statistiques de l’entreprise. En 2022, 85 % des néo-franchisés étaient auparavant salariés. Et 7 sur 10 venaient d’un autre secteur d’activité, non seulement du commerce et de la distribution, mais aussi de l’hôtellerie–restauration, de la fonction publique ou du BTP…
Parier sur les profils multiples semble en tout cas porter ses fruits : en 2021, le réseau a vendu plus de 22 000 cuisines et réalisé un chiffre d’affaires de 135,1 millions d’euros, en hausse de 49 % par rapport à 2020. Les ventes du premier semestre 2022 ont suivi cette dynamique et l’enseigne ne compte pas s’arrêter là : d’ici à 2025, son objectif est d’atteindre les 150 magasins, grâce à des recrues supplémentaires. Avis aux amateurs !
Retours d’expérience
Romain Ostermann, 39 ans, Metz (Moselle)
« Avant de rejoindre le réseau avec mon épouse, en 2020, j’avais travaillé dans différents secteurs, puis tenu un restaurant pendant six ans. La franchise m’a semblé idéale pour ne pas repartir de zéro et mieux concilier vies professionnelle et personnelle. Je suis très satisfait de l’accompagnement de notre franchiseur, qui nous donne confiance et permet de ne pas nous sentir isolés. »
Yacine Aboudate, 36 ans, Pontarlier (Doubs)
« Pendant dix-sept ans, j’ai évolué dans le secteur de l’automobile, jusqu’à devenir chef des ventes neuf et occasion sur deux sites. C’est parce que je cherchais un nouveau défi professionnel que j’ai rejoint Aviva en 2022. Ma connaissance de l’encadrement et de la relation client a été un atout pour me lancer, mais ma motivation et mon envie de retourner sur le terrain ont fait la différence. »