Dans ce nouvel épisode du podcast En toute franchise, l’Express Franchise a reçu Nathalie et Thomas Pornet, franchisés boulangerie Feuillette.
Ce couple de trentenaires a rejoint l’enseigne de boulangerie pâtisserie restauration rapide en 2021, après avoir vécu différentes expériences professionnelles. Nathalie a depuis son plus jeune âge baigné dans le milieu de la restauration. Thomas, lui, sillonnait l’Afrique et l’Asie en tant que responsable grand comptes pour un industriel de l’agro alimentaire.
Si l’idée de créer leur entreprise trottait déjà dans leur tête depuis quelques temps, la crise sanitaire de 2020 a accéléré leur réflexion. Et pour ce couple très gourmand, entreprendre dans le secteur de l’alimentaire était une évidence, tout comme le choix du modèle de la franchise. En août 2021. Ils ouvrent donc leur première boutique Feuillette et le succès est tout de suite au rendez vous. Si bien qu’ils songent déjà à la création d’un deuxième point de vente.
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Comment êtes-vous devenus franchisés ?
Nathalie Pornet : Je suis partie de Tours à quinze ans pour faire une école hôtelière à côté de Lyon. En sortant des études, je suis montée faire mes classes à Paris, à la Rose de France, dans le premier arrondissement. Après trois années de saisons en Haute-Savoie, en face de Chamonix à Passy. Et avant de revenir sur Paris, j’ai fais quelques restaurants gastromiques pour finir par retourner en Touraine.
Thomas Pornet : Je suis né à Tours et j’ai grandi là-bas aussi. J’y ai fait mes études mais je ne suis pas parti dans la gastronomie mais en école de commerce plus généraliste sur Paris et à l’étranger. Et j’ai fait mes classes à l’étranger, en Inde et aux Etats-Unis. Avec Nathalie, pn avait cette envie d’entreprendre ensemble et on s’est demandé dans quel domaine et dans quel secteur on pouvait le faire. Donc forcément, ça s’est orienté vers la nourriture. On avait un petit rituel avec Nathalie pendant plusieurs années à Tours. Tous les matins quand on déposait les enfants à l’école, on faisait au moins une pâtisserie ou une boulangerie. On les a toutes faites en Indre et Loire.
Mais alors pourquoi la franchise et pas votre propre enseigne ?
N.P : J’ai une tante qui avait monté son affaire à Lyon. Elle ne pouvait pas décrocher du travail car ses clients venaient au restaurant pour elle. Mon oncle aussi tenait une affaire à Dijon. Pareil, les clients venaient pour sa cuisine, pour le voir lui. Le peu de fois où il partait en vacances ou en week-end, ses clients lui en voulait presque, donc il ne partait pas souvent. Et je reconnais que ça m’a toujours fait peur. Moi j’ai envie d’avoir une vie perso, une qualité de vie et accorder du temps à des moments de qualité avec mes enfants. Et le fait d’être franchisée et d’avoir peut être une plus grosse équipe, si je me détache ou si je suis moins là, ça se sentira peut être moins.
T.P : La franchise c’est quelque chose qui est clé en main. Donc c’est aussi plus simple. Quand on a ouvert, il y avait déjà 40 boutiques dans le réseau. Sur les 40, elles marchaient toutes, donc il y avait moins de risques, entre guillemets, que faire une création. C’est l’avantage de la franchise.
Est-ce que le fait de travailler en couple était un sujet d’inquiétude ?
N.P : Ça a été des épreuves comme tout le monde. Mais je pense que peu importe le binôme (frère, sœur, ami) j’ai toujours su faire la part des choses. En arrivant au boulot ce n’est plus mon chéri, c’est mon collègue et on parle boulot. Quand il faut se dire les choses, on le fait. Il faut aussi faire preuve de patience au départ. Je pense qu’on a la chance d’avoir assez de surface et une grosse affaire pour pouvoir se partager certaines tâches. Si on avait eu des équipes de moins de dix ou quinze personnes, effectivement ça aurait été plus difficile.
C’est quoi la clé du succès ?
T.P : J’ai envie de dire l’emplacement. Mais il y a aussi beaucoup de travail, sur l’aménagement des vitrines, sur leur remplissage, sur notre équipe, que ce soit la vente ou la production. Avoir une boutique toujours propre avec des produits de qualité, mais aussi un service client.
N.P : Le plus dur, c’est de maintenir la qualité. On a un soutien de Feuillette avec le laboratoire, mais quand je parle de maintenir la qualité, c’est la maintenir sur tout, même sur l’humeur de notre staff. Ce n’est pas grand chose parfois, mais il suffit d’un jour. Un jour où il fait froid et le chauffage est un peu bas, elles ont froid, elles font la gueule, ça joue aussi mine de rien.
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