Annabelle Cambos est une entrepreneure passionnée et dynamique, amoureuse du vin et de défis. À la veille de ses 50 ans, elle concrétise un rêve en ouvrant son tout premier commerce à Capbreton sous la franchise Nicolas. En seulement 8 mois, elle prouve à toutes les entrepreneures motivées qu’elles peuvent s’épanouir dans l’univers vinicole, de plus en plus occupé par les femmes.
Parlez nous de votre parcours
Annabelle Cambos : Pendant 15 ans, j’ai évolué dans une agence de communication en tant que commerciale, et j’ai travaillé durant 2 ans et demi comme agent spécialisée en vin et champagne. Après avoir passé 9 ans en Champagne, ma famille et moi avons déménagé dans les Landes en 2007. J’ai maintenu des liens étroits avec les Champenois en continuant à travailler pour le champagne Malard en tant qu’agent auprès des cafés, hôtels, restaurants et cavistes. Un jour, j’ai osé me lancer et j’ai cherché un local avant de postuler chez Nicolas.
Pourquoi avoir choisi Nicolas ?
Annabelle Cambos : Parce que j’aime le vin et le champagne : avec ses deux siècles d’histoire, Nicolas est une référence incontournable dans le domaine. En tant qu’agent, j’ai eu l’occasion de rencontrer quelques cavistes locaux et de voir comment cela se passait. L’enseigne n’avait pas encore de franchisé à Capbreton, qui ne comptait que quelques indépendants, cela a attiré mon attention. D’autre part, la saisonnalité importante de la région, avec ses nombreuses résidences secondaires, offre un potentiel intéressant. Il y a également des clients habitués à la renommée de la franchise Nicolas.
Quelles compétences ou expériences antérieures ont été les plus utiles dans la gestion de votre magasin ?
Annabelle Cambos : Ma capacité à m’organiser, à gérer les tâches et à faire preuve de rigueur est ce qui me guide au quotidien. Je suis dotée d’une grande ouverture d’esprit, j’apprécie particulièrement le contact avec la clientèle, et j’ai toujours le sourire ! Mon expérience m’a également permis de développer des compétences commerciales indispensables pour ce métier. Sans oublier mon sens développé de l’odorat et du goût très précieux lors des dégustations !
Avez-vous rencontré des défis spécifiques en tant que femme évoluant dans le secteur vinicole ?
Annabelle Cambos : J’ai été chaleureusement accueillie par mes clients, tant par les hommes que les femmes, ainsi que par mes fournisseurs. Je n’ai pas eu à lutter pour me faire une place et obtenir le respect qui m’est dû.
Comment percevez-vous l’évolution du rôle des femmes dans l’industrie du vin ?
Annabelle Cambos : On observe une évolution significative de la présence féminine dans le domaine vinicole. Désormais, ce ne sont plus seulement les fils qui prennent la relève, mais de plus en plus de filles. Les femmes sont bien intégrées dans l’industrie et occupent des postes de vigneronnes, œnologues, sommelières, ingénieures en agroalimentaire, cavistes, et bien d’autres encore. Pour autant, il arrive que les femmes manquent de visibilité, les prises de parole étant parfois davantage accordées aux hommes. Malgré cela, l’univers du vin semble être celui où les femmes ont le plus progressé ces dernières années, offrant ainsi des opportunités sans précédent.
Elles aiment le vin et l’assument, ce qui fait une grosse différence. Leur passion et leur vision nouvelle ont considérablement contribué à cette transformation. Il semble que même l’approche marketing adopte désormais des traits plus féminins. J’ai une vaste clientèle féminine de tous les âges. Elles ont souvent un avis bien tranché. Lorsqu’elles viennent accompagnées de leur partenaire, ce sont souvent elles qui ont le dernier mot !
Comment adaptez-vous votre offre aux besoins changeants de vos clients ?
Annabelle Cambos : L’ouverture récente de ma boutique, en pleine saison estivale, m’a permis d’écouter attentivement les demandes de nombreux clients et de m’adapter. J’ai à disposition des outils d’analyses qui m’aident à évaluer ce qui fonctionne le mieux. Par exemple, je peux consulter le top 10 des ventes à la caisse, ce qui me permet d’orienter mes choix. Ces outils sont précieux, car ils permettent parfois de rectifier des perceptions erronées par rapport à la réalité du marché.
Je reçois ponctuellement des demandes spécifiques de clients qui m’incitent à introduire de nouvelles références. Observer la réaction des autres consommateurs face à ces nouveautés est un bon indicateur de leur succès potentiel. Aujourd’hui, la question du budget est primordiale dans les décisions d’achat des clients. Je m’efforce donc de proposer une gamme variée qui convienne à tous les budgets, ce qui représente parfois un véritable défi. Cette diversité, tant en termes de goûts que de prix, constitue l’une des forces de l’enseigne Nicolas.
Quels conseils donneriez-vous à une femme envisageant de devenir franchisée dans le secteur du vin ?
Annabelle Cambos : Être une femme ne constitue en aucun cas une barrière, notamment dans le métier de caviste. Je conseillerais aux femmes aspirant à ce métier de faire confiance à leurs compétences et à leur motivation. Si elles ressentent cette envie d’y aller, il faut foncer ! Il n’y a aucune crainte à avoir, car nous vendons du vin, donc du plaisir. Les clients viennent dans nos établissements parce qu’ils en ont envie et nous sommes bien épaulées par la franchise.
Les qualités essentielles pour réussir dans ce domaine incluent le sens du commerce, un sourire accueillant et chaleureux. Il faut être le commerçant que nous aimerions rencontrer en boutique, c’est fondamental. L’accueil et les conseils que nous offrons font toute la différence.
Quels sont les avantages de devenir franchisée chez Nicolas ?
Annabelle Cambos : La garantie de la qualité est un atout majeur : j’ai eu l’opportunité de visiter les locaux du siège à Thiais, un véritable laboratoire où une équipe d’œnologues teste les vins pour s’assurer qu’ils correspondent aux valeurs et à l’identité de Nicolas. Des contrôles sont effectués régulièrement tout au long de l’année : des échantillons sont prélevés aléatoirement dans les stocks à livrer, même après dégustation préalable, afin de détecter d’éventuels défauts. Le suivi des produits est également un aspect essentiel : une surveillance constante est exercée sur les vins que je propose afin de garantir la cohérence de ma gamme.
Travailler avec Nicolas offre une tranquillité d’esprit : nous bénéficions d’un encadrement tout en conservant une certaine liberté. Environ 20 % de mon stock peut provenir d’autres sources, m’offrant ainsi une souplesse très appréciable. En tant que franchisés, nous ne sommes pas livrés à nous-mêmes avec une multitude de fournisseurs différents, et nous avons cette sécurité d’être accompagnés par une marque établie et reconnue.
Êtes-vous épanouie et quels sont vos projets ?
Annabelle Cambos : Oui, je le suis complètement ! Je me sens vraiment à ma place. Les échanges avec mes clients sont extrêmement enrichissants, et réussir à les fidéliser est une expérience gratifiante ! A l’avenir, j’aimerais que ma fille de 21 ans me rejoigne dans la boutique. Elle a fait des études dans le vin elle aussi. Ce serait merveilleux de travailler ensemble une fois que l’activité aura suffisamment évolué.