Référencer sa franchise

Le modèle coopératif et associé attire de nouvelles enseignes

Le modèle coopératif et associé attire de nouvelles enseignes

Le modèle coopératif et associé séduit autant les porteurs de projets à la recherche de valeurs partagées que de nouvelles enseignes désireuses de se développer en groupement. 


Le point avec Olivier Urrutia, délégué général de la Fédération du commerce coopératif et associé (FCA).

Olivier Urrutia
Olivier Urrutia, délégué général de la Fédération du commerce coopératif et associé (FCA). Crédit : Florence Bonny / FCA

Olivier Urrutia : Il représente aujourd’hui un tiers du commerce de détail en France. Avec 52 000 points de vente, 180 enseignes et 200 milliards d’euros de chiffre d’affaires en 2023, il regroupe 36 000 entrepreneurs indépendants, tous propriétaires de leur affaire et actionnaires de leur groupement. Ce fonctionnement démocratique est dans l’ADN du commerce coopératif et associé où chaque adhérent participe à la politique et à la gouvernance de son réseau sur la base d’un homme égale une voix. Cette organisation horizontale, dans laquelle l’intégralité des bénéfices de la coopérative est redistribuée aux entrepreneurs, est une force pour qui veut entreprendre. Chaque adhérent est effectivement associé à la réussite du collectif : il a le devoir de s’impliquer tout en étant acteur des décisions stratégiques.

Olivier Urrutia : Le tissu d’entreprises choisissant le modèle coopératif et associé pour se développer s’est étoffé. Au-delà des enseignes historiques et poids lourds comme Système U, Joué Club, Intersport, Atol, Best Western, Leclerc, Orpi… de nouveaux groupements se sont créés, notamment dans les services. Ainsi, des coopératives de notaires, de laboratoires d’analyse médicale, de radiologues, de pharmaciens ou d’architectes ont vu le jour ou se sont structurées en groupements. Des cavistes et des boulangers sont également en train de nous consulter pour réfléchir à un développement en coopératives.  Cela leur permettra de profiter de la puissance d’un réseau, de mutualiser leurs moyens tout en restant propriétaires de leurs marques. Aucun secteur n’est finalement exclu du modèle coopératif, il convient autant aux services, qu’aux points de vente ou aux professions « réglementées ».

Olivier Urrutia : C’est une opportunité pour mieux faire connaître les spécificités de notre modèle de gouvernance, fondé sur la solidarité, la transparence et la responsabilité partagée. En France, bien que les entreprises coopératives emploient 1,3 million de salariés, le modèle souffre d’un déficit d’image. C’est un mode entrepreneurial encore peu connu, et souvent délaissé par les porteurs de projets, au profit de la franchise, qui elle bénéficie d’une large visibilité. Pour sensibiliser un public plus vaste, nous nous sommes naturellement associés à l’événement. Le 20 mai prochain, nous organiserons une matinée de conférences à la Cité Universitaire de Paris. Notre objectif est à la fois de promouvoir la facilité d’accès entrepreneurial de notre modèle mais aussi de montrer sa puissance et sa vitalité dans les territoires. 77 % des sièges sociaux des plus grandes coopératives, souvent leaders, sont effectivement en région. Au second semestre, un autre temps fort, à affiner, sera également organisé par la FCA pour soutenir cette initiative lancée par l’Onu.


(vérifié par notre rédaction)

Voici un résumé en cinq points clés de l’article sur le sujet : Le modèle coopératif et associé attire de nouvelles enseignes.

La solidité du modèle : Le commerce coopératif représentait un tiers du commerce de détail en France en 2023, avec 52 000 points de vente et 200 milliards d’euros de chiffre d’affaires, ce qui témoigne de sa performance dans un contexte économique difficile.

Une gouvernance participative : Chaque chef d’entreprise adhérent participe activement à la gouvernance, avec un système de décisions où chaque membre a voix égale. Tous les bénéfices sont redistribués, renforçant la motivation collective et les décisions stratégiques.

Diversification des secteurs d’activité : De nouvelles enseignes, notamment dans les services (notaires, architectes, etc.), s’orientent vers le modèle coopératif, attirées par la possibilité de mutualiser des ressources tout en conservant leur identité de marque.

Une opportunité de visibilité : L’Année internationale des coopératives en 2025 sera un levier pour améliorer l’image de ce modèle d’avenir, souvent méconnu, notamment par des événements de sensibilisation.

Engagement territorial : Les coopératives jouent un rôle crucial en région, avec 77 % de leurs sièges sociaux implantés localement, témoignant de leur importance dans le soutien aux économies territoriales.

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