Publié vendredi 14 avril 2023, le baromètre Guy Hoquet l’Immobilier présente les dernières tendances du secteur, certaines sont plutôt inattendues.
Le secteur de l’immobilier se complexifie et les Français se tournent plus que jamais vers les professionnels du métier pour les accompagner dans leurs projets. Les acteurs du secteur et les franchises immobilières se positionnent sur ce marché en transformation. Analyse de Séverine Amat, directrice des relations presse et publiques de Guy Hoquet et de Julien Girard Responsable Hoquet Business.
Les tendances du marché de l’immobilier
Alors qu’on prévoyait une baisse des prix de l’immobilier en 2023, et un effondrement du marché, les chiffres démontrent une toute autre réalité. En effet, malgré un pouvoir d’emprunter contraint pour de nombreux citoyens, les prix n’ont pas encore commencé à baisser dans toutes les régions. On constate même une hausse de la valeur moyenne des logements au national de +4,3 % en un an (+1,5 % par rapport au 4e trimestre 2022).
Le baromètre Guy Hoquet l’Immobilier constate, post covid, un effet de lissage des critères de recherche de la part des acquéreurs qui ont revu leur conception du bien idéal. Dans le même temps, le contexte économique a mis un coup de frein à l’exode urbain. Les métropoles restent donc attractives et les bassins d’emplois ne se déplacent pas vraiment. « Les acquéreurs revoient leurs critères de recherche, face à des vendeurs qui sont encore dans le déni d’un rabais, mais qui seront sans doute obligés de s’y résoudre. » analyse Séverine Amate.
L’enquête menée par Guy Hoquet montre également que la maison individuelle reste un bien très prisé par les Français. Pourtant, leur pouvoir d’achat est lourdement pénalisé par une offre rare et une remontée rapide des taux de crédit immobilier. Face à ces constats, « la seule stratégie pour stabiliser durablement les prix, et permettre à un maximum de nos concitoyens de se loger, consiste à construire plus, mieux, plus vertueux et à soutenir l’acquisition de logements neufs. » déclare Stéphane Fritz, président de Guy Hoquet dans un communiqué.
Enfin, alors que le cheminement immobilier devient de plus en plus complexe, 8 particuliers sur 10 se tournent vers des professionnels de l’immobilier. Les vendeurs, propriétaires et acquéreurs plébiscitent donc l’accompagnement d’un tiers de confiance pour naviguer sur ce chemin sinueux qui se complexifie. « On découvre des notions complexes comme celle de passoir énergétique ou d’audit énergétique. Aujourd’hui, la profession doit plus que jamais être alignée et doit être sachante sur les éléments extérieurs qui font le métier. » ajoute Séverine Amate. Un constat de bon augure pour les professionnels du secteur et pour les réseaux de franchise.
La franchise, un modèle bien adapté au secteur de l’immobilier
En 2023, le secteur de l’immobilier rassemble 61 enseignes franchisées et 4 520 points de vente. « Quand on demande à nos franchisés pourquoi ils ont choisi de se lancer en franchise, ils nous répondent dans la grande majorité qu’ils avaient besoin d’être accompagnés, de notoriété et d’aller vite. En effet, on n’est jamais autant connu que quand on appartient à un réseau de franchise qui met de l’argent et le poids du corps sur cette notoriété nationale. » confirme Séverine Amate.
D’autre part, il s’agit d’une profession très réglementée dont il faut connaître et maîtriser les ressorts, les règles, les méthodes, les approches et les offres. Une connaissance et un savoir-faire que le franchiseur a pour devoir de formaliser et de fournir à ses partenaires franchisés. « Dans le cadre d’une reconversion, quoi de mieux qu’un réseau de franchise ? Notre travail à nous c’est d’être proches des experts spécialistes de ces sujets, de vulgariser ce savoir, de le formaliser et de le structurer pour le transformer en formation initiale à destination de notre réseau. C’est cette matière première que viennent chercher les franchisés afin de l’expliquer à leurs clients finaux. » démontre Julien Girard, responsable Hoquet Business.
Diversifier l’offre : pour apporter de la valeur aux mandataires immobiliers
Peu de temps avant la publication de son baromètre, l’enseigne Guy Hoquet avait annoncé le lancement de sa nouvelle offre : Hoquet Business. Avec le déploiement de cette offre business, l’enseigne souhaite apporter une diversification à ses partenaires franchisés et leur permettre de prendre de nouvelles parts de marché. L’enseigne prévoit l’ouverture de 70 à 80 cabinets Hoquet Business, pas davantage. Ce chiffre correspond au nombre de bassins économiques français (départements et préfectures). « On développe des centres de profits et on veut qu’ils soient pérennes et durables pour les partenaires qui décident de nous rejoindre dans cette aventure. » affirme Julien Girard
Il ajoute : « On va développer des lieux d’envie d’entreprendre ! ». En effet, si le nom Hoquet sert de pivot entre les deux activités, l’offre de Hoquet Business ne se résume pas en une simple gestion de transactions immobilières de locaux professionnels. « Si vous voulez ouvrir un cabinet Hoquet Business, vous n’allez pas ouvrir une agence immobilière. Ce sont deux choses différentes. On s’adresse à une clientèle de professionnels qui veulent être accompagnés par des spécialistes et non pas par un agent immobilier qui s’improviserait transactionnaire de fonds de commerce ou d’immobilier d’entreprise. On traite avec des patrons d’entreprise qui souhaitent qu’on les aide à valoriser leur entreprise. On va étudier le bilan, le bail commercial, les possibilités d’optimiser la transmission d’entreprise, etc. On ne peut donc pas se permettre d’être juste des portes-clé. » détaille Julien Girard.
L’offre d’Hoquet Business est donc axée autour de quatre segments : la transaction de locaux commerciaux, la transaction de commerce et d’actifs, l’immobilier d’entreprise petite et moyenne surface de périphérie urbaine et la cession de TPE. Vient ensuite la gestion locative BtoB. L’enseigne prévoit déjà l’ouverture d’une dizaine de cabinets d’ici la fin 2023.