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L’objectif de Oui Care, devenir leader mondial en 30 ans

Fondateur de la franchise Oui Care dans le podcast

Dans ce nouvel épisode du podcast En toute franchise, l’Express Franchise a reçu Guillaume Richard, entrepreneur et fondateur du groupe Oui Care, leader français des services à la personne.


Vous allez découvrir un entrepreneur exceptionnel qui, depuis la création de Oui Care, s’était fixé un but, celui de devenir leader mondial en 30 ans. Aujourd’hui, Oui Care, c’est plus de 700 agences dans le monde et plus de 300 millions d’euros de chiffre d’affaires. Cette croissance fabuleuse lui a valu de recevoir cette année le Grand Prix de la franchise organisé par L’Express. Vous allez aussi découvrir un patron devenu franchisé de son propre réseau.

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Guillaume Richard : J’ai toujours voulu créer une entreprise et c’est d’ailleurs la raison qui m’a poussé à faire une école de commerce. J’avais plusieurs idées de création d’entreprise et je me suis arrêté sur celle d’O2, spécialisée dans les services à la personne car c’est là où on a le plus d’impact, où l’on crée le plus de valeur, d’emplois. On a un impact positif sur la société. On contribue à la parité et à la qualité de vie des familles en gérant leur ménage, leur repassage, les courses, la préparation des repas. On contribue à l’éveil et au développement des enfants, en faisant de la garde et du soutien scolaire. Et on contribue également au maintien et au bien vivre à domicile des personnes âgées ou en situation de handicap. Lorsque l’on travaille, il faut faire quelque chose qui a du sens pour nous, qui nous motive. 

G.R : J’ai fait ce choix-là car il me permet de garder l’argent que je gagne avec mes succursales pour lancer d’autres enseignes et me développer à l’international. Aujourd’hui, il y a une douzaine de marques dans le groupe et on est présents dans plusieurs pays.

G.R : Il y en plusieurs sur lesquels on est attentif. Le premier, c’est le partage de valeur et de vision. On ne vient pas dans ce secteur par hasard, juste pour faire de l’argent, sinon il ne faut pas y aller. Il faut avoir comme objectif d’accompagner, de changer le monde, d’avoir un impact positif. Et si on fait ça bien, alors là oui, on pourra gagner beaucoup d’argent. Mais c’est là que se trouve la différence entre l’objectif et la conséquence.

Le deuxième critère c’est de se demander si le futur candidat possède, a priori, les qualités intrinsèques nécessaires ; l’organisation, la discipline, la gestion et le sens du commerce. Celui-ci n’est pas la capacité à aller vendre une encyclopédie ou un frigo à un esquimau mais plutôt de s’intéresser aux besoins de ses clients et de ses salariés. Parce que dans notre métier, ce qui est au moins aussi important que le client, c’est le salarié. Et un salarié satisfait, c’est à 99,9% l’assurance d’un client satisfait. Pour cela, je m’intéresse à mes collaborateurs, j’identifie leurs besoins, je réponds de façon adaptée avec un planning qui correspond à leurs attentes, je les affecte sur des missions dans lesquelles ils pourront s’épanouir, etc. C’est un élément absolument fondamental pour réussir dans notre métier. Il faut avoir des collaborateurs qui ont le sourire, qui sont épanouis et heureux. Et si on fait tout ça, ils seront bons dans leur métier et ça changera tout. 

G.R : Je suis devenu mon propre franchisé car en voyant la réussite de tous mes franchisés, je me suis dit « Pourquoi pas moi ? ». Je voulais participer à cette réussite mais aussi continuer de faire grandir le réseau. Il y avait un certain nombre de zones à pourvoir et je me suis dit « Comment est-ce que je fais ? ». Je pouvais le faire avec des succursales, mais le coût complet pour atteindre le point mort est bien plus élevé car il faut prendre en charge l’ensemble des salaires. C’est globalement une grosse centaine de milliers d’euros. Le faire en franchise prend du temps parce qu’il faut trouver des franchisés. J’ai alors trouvé un intermédiaire en devenant franchisé de mon propre réseau. J’ai donc décidé de créer une centaine de mes propres franchises.

G.R : L’immense avantage de la franchise, c’est le partage d’un succès. Lorsque l’on entreprend en franchise, on sait, a priori, qu’en respectant le mode opératoire, on va reproduire ce succès. C’est très important de le savoir, dans l’entrepreneuriat, plus de 50% des entreprises vont au tapis dans les cinq premières années.

En franchise, le taux d’échec est beaucoup moins important et la probabilité de succès renforcée. L’important c’est de bien choisir sa franchise, aller dans un secteur qui nous parle. Il ne faut pas oublier de travailler pour le plaisir. Quand vous vous levez le matin, il faut se dire « Ce matin, je vais faire quelque chose de positif qui va changer le monde. » Si le matin, vous vous dites « Oh là là, il va falloir encore que j’aille turbiner. Allez, bon courage, on est lundi.» ça ne marchera pas.

Envie d’en savoir plus ? Écoutez le podcast dans son intégralité ici

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