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Crise du bio : les spécialistes se veulent optimistes

crise du bio

[Brève] Malgré les difficultés de l’agriculture bio, les distributeurs spécialisés en produits biologiques Biocoop et Naturalia ont affiché, début novembre, leur optimisme au vu de ventes plutôt bien orientées, en marge du salon destiné au grand public Marjolaine qui se tenait jusqu’au lundi 11 novembre au Parc Floral à Paris.


S’ils regrettent une « période médiatique très défavorable au bio, la période a effectivement été difficile mais la consommation n’a pas tant souffert », ont estimé auprès de l’AFP Henri Godron et Frédéric Faure, respectivement président et vice- président du leader de la distribution spécialisée Biocoop.

« Nous ne sommes pas sur une décroissance ou sur une catastrophe », le marché est “relativement solide”. En revanche, ils pointent une « alerte très forte sur les filières spécialisées et sur l’amont » agricole, appelant au soutien public de ces filières.

Fin septembre, la Fédération nationale de l’agriculture bio (Fnab) avait appelé le gouvernement à « rassurer les fermes bio », qui produisent en excluant l’emploi de substances de synthèse, pesticides, médicaments ou engrais de synthèse.

De son côté, le concurrent Naturalia a affiché sa résilience, qu’il a toutefois construite au moins en partie en ajoutant à son offre spécialisée la commercialisation de produits non issus de l’agriculture biologique. « Notre ambition, c’est aussi de recruter de nouveaux clients “non-afficionados” de la bio, de soutenir la préférence de marque, et de permettre un déploiement à un coût accessible pour un franchisé », a indiqué Richard Jolivet, directeur général de Naturalia, cité dans un communiqué.

Ondine Prouvost, directrice du salon spécialisé sur le bio Marjolaine, attendais environ 60 000 visiteurs lors des six jours d’ouverture de ce salon à destination du grand public et qui a accueilli un peu moins de 400 exposants. Il existe une “vraie demande” d’un noyau de consommateurs convaincus et engagé, selon elle, pour les produits issus de l’agriculture biologique, alors que « des nouveaux convertis à l’époque pré-Covid, plus volatils, sont moins revenus ».

L’ensemble des professionnels note une appétence pour des produits bruts et/ou moins transformés, ce « qui est aussi une question de pouvoir d’achat » dans la mesure où cuisiner soi-même revient souvent moins cher que d’acheter des plats cuisinés, note Ondine Prouvost.


(vérifié par notre rédaction)

Voici un résumé en cinq points clés de l’article sur le sujet : Crise du bio, les spécialistes se veulent optimistes.

Optimisme de Biocoop et Naturalia : Malgré une période médiatique défavorable, les distributeurs spécialisés en bio constatent des ventes stables et expriment leur optimisme pour l’avenir du secteur.

Stabilité du marché bio : Biocoop souligne que le marché reste solide, bien qu’ils alertent sur la nécessité du soutien public pour les filières agricoles spécialisées en bio.

Stratégies de résilience : Naturalia diversifie son offre en intégrant des produits non bio pour élargir sa clientèle et maintenir sa résilience économique.

Demande continue pour le bio : Selon Ondine Prouvost, directrice du salon Marjolaine, il existe une demande forte de consommateurs engagés pour des produits bio, bien que certains consommateurs volatils post-Covid soient moins présents.

Préférence pour les produits bruts : Les professionnels observent une tendance vers les produits moins transformés, souvent perçus comme plus économiques, répondant ainsi à des considérations de pouvoir d’achat.

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