Dans ce nouvel épisode du podcast, En toute franchise, L’Express a reçu Giuseppe Pepe, franchisé Simplicicar, spécialiste dans la vente de véhicules d’occasion.
Comment votre famille a-t-elle réagit face à votre décision d’entreprendre ?
Giuseppe Pepe : Il y a eu des “pour” et des “contre”. Certains s’inquiétaient pour moi et m’interrogeaient : « Tu es sûr de toi ? Tu as quand même une bonne place. Le monde de l’automobile n’a pas forcément bonne presse ». Mon épouse, au contraire, est elle aussi chef d’entreprise et m’a encouragé. « Ne t’inquiète pas me disait-elle, je suis là pour t’accompagner et t’épauler. » Elle m’a convaincu. Si on ne tente pas, on ne peut pas savoir. Et j’ai foncé.
Pourquoi avoir choisi la franchise Simplicicar ?
G.P : Je suis un passionné de voiture, j’ai changé régulièrement de modèle et à chaque fois je voyais les annonces de Simplicicar avec de belles voitures, des moins belles, des petites, des grosses… les photos étaient de très bonne qualité. L’enseigne n’était pas présente dans ma ville, mais elle m’a convaincu par sa notoriété, son image, sa visibilité, son accompagnement : tous les ingrédients qui faisaient qu’elle me correspondait.
Comment se sont passés vos premiers jours en tant que franchisé ?
G.P : Nous avons d’abord assisté à quinze jours de formation pour nous expliquer les concepts, les choses à faire, à ne pas faire, le fil rouge de notre métier… Ensuite, j’ai fait une semaine d’immersion au sein d’une agence, pour me rendre compte de la réalité du terrain.
Puis j’ai ouvert mon agence et j’ai commencé à prospecter et à faire entrer des véhicule. Les premiers appels sont tombés, et c’est là que les difficultés ont débuté. C’est dans ces moments là que la franchise est un réel atout. Grâce à un groupe WhatsApp nous pouvons demander conseil auprès des dirigeants des 70 agences de l’enseigne. En cas de souci nous pouvons donc compter sur le groupe pour nous répondre rapidement et nous aider.
Qu’est ce qui a changé par rapport à votre vie d’avant ?
G.P : Quand on est salarié, on a des tâches fixes, on sait ce qu’on doit faire. C’est un peu répétitif. On finit la journée, on a rempli nos objectifs et on ne pense plus à rien. Aujourd’hui, en tant que franchisé, j’ai l’impression de ressentir une “bonne fatigue”. C’est à dire que je me lève tous les jours à la même heure, je rentre à peu près tous les soirs à la même heure. J’ai gagné en qualité de vie. En revanche, il m’arrive de ne pas parvenir à m’endormir car je pense à ce que je devrais faire le lendemain et aux choses que j’aurais pu oublier. Et je ne plus me dire que ce n’est pas grave, il faut que je règle le problème rapidement.
Vous n’avez pas de regret par rapport au modèle de la franchise ? Cela vous correspond ?
G.P : Je n’ai aucun regrat, car tout se passe comme je m’y attendais. Entreprendre en franchise est une bonne solution car nous ne sommes pas seuls, au contraire, nous sommes accompagnés pour que tout se passe bien.