Dans ce nouvel épisode du podcast En toute franchise, L’Express a reçu Sasha Rosenthal, fondateur du groupe Xefi, spécialiste des services informatiques.
Qu’est-ce que vous allez regarder en premier chez un candidat à la franchise ?
Je vais regarder s’il a envie de développer son entreprise et qui il est réellement, on va aborder les valeurs notamment techniques, l’entrepreneuriat, la réussite, ce sont mes principaux critères. On discute et on parle de ses ambitions, ses projets… Je ne regarde pas seulement les valeurs mais aussi s’il à de l’ambition.
La notion de l’échec, tu l’appréhendes comment et qu’est-ce que tu dirais à un futur entrepreneur, un futur franchisé ?
C’est un vrai sujet car je ne condamne pas quelqu’un qui est en échec, jamais. Et en même temps, je ne le valorise pas. Je trouve qu’en ce moment, on valorise beaucoup l’échec. Je pense qu’il ne faut pas condamner quelqu’un qui est en échec. Un échec, c’est normal, ça fait partie d’un parcours, mais pas jusqu’à le valoriser. Personnellement, je valorise la réussite. J’entends beaucoup la phrase suivante : “On apprend sur ces échecs.” C’est bien, mais on n’apprend pas grand-chose quand on n’a que de l’échec. On apprend plutôt des succès. On peut apprendre des échecs quand on a eu des succès et on compare. Je n’aime pas ça et je ne le valorise pas, on fait tout pour réussir donc il ne faut pas le normaliser ni le condamner.
Qu’est-ce que vous conseillerez à un jeune qui à envie d’entreprendre mais qui n’a pas d’idée ? De regarder la crédibilité de son franchiseur ?
Oui, c’est important de regarder la crédibilité du franchiseur, il faut regarder son modèle économique et son modèle humain. Chez Xefi, nous avons une forte ADN et tout le monde n’est pas fait pour travailler chez nous. Il faut regarder dans un entreprise si cela nous plait d’un point de vu humain. Au niveau de l’économie c’est cartésien, on contacte quelques franchisés et on leur demande leurs avis. Le plus important est de regarder l’humain pour savoir si on va se sentir bien à long terme.
Comment est-ce que vous vous voyez dans 10 ans ?
Dix ans, c’est loin. On est en train de construire le leader européen des services de proximité, des services IT. J’aime bien le dire, le leader incontestable. On a déjà écrit 5 ans, c’est un projet. Tout d’abord dans 5 ans, on pense avoir autour de 450, 500 agences en Europe, dont avoir passé plusieurs frontières. On est déjà en Belgique, Suisse, Espagne. C’est une magnifique aventure l’international, on à réussi à tripler notre chiffre d’affaire, nous faisons 350 millions. Donc se projeter dans 10 ans, on peut espérer aller plus loin que l’Europe, avec plus de 1000 agences Xefi et devenir on l’espère un acteur majeur des services informatiques des PPM.