Créée en 2014, l’enseigne Bump Games fait la promesse à ses clients d’un retour en enfance garanti grâce à des activités nomades et ludiques propices au lâcher prise et à une bonne dose de rire.
L’enseigne compte aujourd’hui 18 implantations et son concept repose sur des activités 100 % nomades. Un nomadisme qui apporte aux franchisés de nombreux avantages : des charges fixes réduites, un travail flexible et un contact avec la clientèle régulier. Romain Billottet, co-fondateur de la marque nous explique comment fonctionne Bump Games et en quoi son concept est attractif pour les candidats à la franchise. Interview.
Bump Games est un concept 100 % nomade, qu’est-ce que cela signifie ?
Romain Billotet : Cela signifie que nous ne disposons pas de nos propres locaux, donc nous n’avons pas de lieu pour accueillir nos clients. Comment fonctionne, alors, le concept ? Nous agissons de deux manières. Pour le BtoB, nous fonctionnons sur un mode purement événementiel, pour lequel nous nous déplaçons sur des lieux bien spécifiques pour pour proposer nos activités à nos clients : des domaines ou les locaux de l’entreprise. Par exemple, sur les trois activités que nous proposons : le foot en bulle, l’archery bump et le laser game, le laser bump est la seule technologie de laser que nous pouvons apporter directement chez les clients. Nous utilisons alors leur environnement de travail pour le transformer en espace de jeu.
Pour ce qui est de la clientèle BtoC, nous travaillons avec des partenaires locaux qui nous accueillent pour mener nos activités. Généralement, ce sont des complexes de foot en salle avec lesquels nous travaillons de façon complémentaire. Nous remplissons des créneaux qu’ils ne remplissent pas eux et nous leur apportons une clientèle différente de leurs clients footballeurs. Nous utilisons leur terrain et leurs installations (vestiaires et douches). Cela nous permet de dynamiser des acteurs locaux, en utilisant leur structure pour proposer nos activités. C’est vraiment très complémentaire.
Qu’est-ce que ce nomadisme implique pour les franchisés ?
Romain Billotet : Il y a plusieurs avantages pour les franchisés. Tout d’abord parce qu’ils n’ont pas à subir de permanence sur site pour attendre que les clients passent le pas de la porte. L’intérêt d’être nomade c’est que nous pouvons travailler de n’importe où. Aujourd’hui, un franchisé situé dans une grande ville qui développe correctement, peut avoir des salariés et gérer à distance son activité, du moment qu’il y a des animateurs pour encadrer les activités. Nous avons finalement très peu d’impératifs liés à la clientèle.
Un inconvénient que nous pouvons éventuellement rencontrer, c’est le manque de présence physique pour les clients. Aujourd’hui, quand on est une enseigne de loisir, quelle qu’elle soit, et qu’on dispose d’un centre, on est tout de suite beaucoup plus repérable par les clients, et on peut plus facilement communiquer sur le lieu. Nous, nous sommes complètement digitaux et cela demande beaucoup de travail au niveau de la communication pour pouvoir être connu. Le bouche à oreille permet aussi aux gens de nous connaître et de nous retrouver facilement. Mais aujourd’hui, grâce à l’ère d’internet, nous n’avons plus vraiment besoin d’être une enseigne physique. Nos clients nous trouvent de plus en plus via Google. C’est d’ailleurs là que nous investissons le plus de communication : sur le référencement. En tant que franchiseur, nous communiquons au national, le but étant de développer la notoriété et de faire rayonner la marque. Ensuite, nous accompagnons nos franchisés sur des campagnes de communication locale.
S’ils n’ont pas de locaux, les franchisés Bump Games ont-ils des équipes ?
Romain Billotet : Au démarrage, ce que je préconise c’est de ne pas prendre de salariés, puisque le modèle économique est fait pour chasser un maximum de charges et que, quand on démarre, on peut faire beaucoup de choses tout seul.
Je vais prendre l’exemple de mon propre parcours. Aujourd’hui, je suis le co-fondateur de Bump Games mais j’ai démarré en tant que franchisé. Je travaillais sous l’enseigne Bump, qui proposait une seule activité : le foot en bulle. Avec le fondateur de la marque Bubble Bump, nous avons créé la marque Bump Games à laquelle nous avons ajouté l’archery bump et le laser bump. Mais, quand j’ai démarré comme franchisé, j’ai travaillé seul pendant plus d’un an et je gérais tous les rôles. Ce n’est que plus tard, quand tout tournait bien, que j’ai pu prendre un premier salarié et lui déléguer la partie animation de terrain afin de me concentrer sur le développement de l’entreprise.
C’est d’ailleurs souvent ce que recherchent nos candidats : un métier plutôt fun qui leur permet de passer du bon temps avec les clients et de s’amuser. Je pense que quand on se lance c’est très important, parce que personne n’incarne mieux la marque que nous-mêmes. C’est donc essentiel qu’ils créent avec les clients, sur le terrain, un petit réseau. Une fois que l’activité est lancée, il peuvent embaucher des salariés et leur déléguer l’animation.
En tant qu’ancien franchisé, quels sont vos conseils aux candidats à la franchise ?
Romain Billotet : Mon conseil c’est de ne pas compter ses heures au départ, comme pour tout business qui démarre. Chez Bump Games, nous avons la chance d’avoir un business qui devient vite rentable, puisque nous avons peu de charges fixes, ce qui rassure souvent sur le lancement du projet.
Un autre conseil, c’est qu’il faut être partout à la fois et même sur des évènements qui proposent de la gratuité. Ce n’est pas grave ! Notre activité est ludique, très visuelle et au départ nous investissons notre temps. Ce qu’on recherche c’est la visibilité, la reconnaissance. Il faut se faire connaître, se faire voir, être présent sur tous les évènements de notre secteur et surtout communiquer beaucoup sur les réseaux sociaux, puisque c’est ce qui fait le développement et la réussite de la marque.
Comment se porte aujourd’hui votre activité ?
Romain Billotet : Avec le covid, beaucoup d’enseignes de loisir ont souffert de la période. Nous, grâce au fait que nous avons très peu de charges et suffisamment de trésorerie (et grâce aux aides de l’État bien sûr, comme tout le monde), nous avons assez bien tenu face à la problématique.
Aujourd’hui, nous sommes dans l’ère du loisir 2.0 et la demande vient de personnes qui veulent se divertir, se faire plaisir, s’éclater, passer des bons moments ensemble. Les activités que nous proposons sont de réels défouloirs et nous facilitons leur mise en place pour nos clients. Enfin, nous aidons nos partenaires locaux à remplir leurs salles. Notre activité est donc assez vertueuse et en phase avec son temps.