Les avantages à intégrer un jeune réseau de franchise

23 août 2023
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Rejoindre un jeune réseau permet aux premiers franchisés de participer à l’évolution du concept et de co-construire une aventure entrepreneuriale. Parmi les autres avantages : le candidat à la franchise a l’embarras du choix quant au secteur géographique. Il est souvent par ailleurs plus facile de négocier les termes du contrat de franchise.


Les jeunes réseaux ont parfois des difficultés à attirer des candidats, les pionniers comme on les appelle. Pour séduire les plus curieux et leur donner envie d’écrire une histoire commune, certains réseaux affûtent leurs arguments. Le réseau Door-In, spécialisé dans le métier de syndic de copropriété, qui compte déjà deux franchises sur le territoire national (une à Saint Cloud dans les Hauts de Seine depuis avril 2023 et une en Haute-Savoie ouverte fin 2022), mise sur un processus d’intégration très humain, et la possibilité d’obtenir une zone territoriale plus importante qu’un réseau qui compte déjà 100 ou 200 unités. « Les avantages reposent beaucoup sur les opportunités en termes de zone géographique en interne. Nous allons par ailleurs créer une relation privilégiée, en relation directe avec le fondateur, et personnalisée dans l’accompagnement et l’assistance que nous pouvons proposer », explique Alexandre Préclaire, commercial au sein du réseau qui prévoit de recruter entre 5 et 10 franchisés d’ici la fin de l’année.

Pour cette jeune marque créée en 2019, son attractivité repose aussi sur son concept, une plateforme dédiée à la gestion immobilière, et ce qu’elle peut apporter au marché. Son objectif est d’améliorer la qualité de vie dans les immeubles. « Nous avons la volonté de changer la donne sur le marché des cabinets d’administrateurs de bien, d’y apporter plus d’agilité. Nous permettons à des entrepreneurs de se lancer en s’émancipant des investissements lourds que représentent l’acquisition d’un local ou d’un logiciel métier. Ils peuvent commencer à conclure des mandats et gérer un portefeuille de copropriétés, très simplement, depuis un ordinateur portable et un téléphone », rapporte Alexandre Préclaire. L’autre atout non négligeable est la simplicité de déploiement. Le franchisé n’a pas à se préoccuper de recruter des comptables ou des juristes, pour anticiper son développement et sa prise de mandats. C’est en effet le réseau qui absorbe ces effets de palier, par un simple effet de mutualisation entre les franchisés. Grâce à son concept, le gestionnaire se libère des tâches administratives et chronophages pour consacrer du temps à ses copropriétaires.

Une marge de manœuvre plus importante

Si un jeune réseau offre aux franchisés plus de souplesse, il permet aussi de participer en partie à l’élaboration du concept, à l’amélioration de certains services et de co-construire la stratégie du réseau. « Nos franchisés nous ont fait la demande de développer la gestion locative. Une offre que nous avions prévu de lancer. Au vu de la demande, nous avons accéléré ce lancement début 2023 », affirme Alexandre Préclaire.

Il peut y avoir un autre intérêt, cette fois-ci économique. Il est en effet plus facile de négocier les termes du contrat de franchise au sein d’un jeune réseau que dans un réseau déjà bien implanté. Qu’il s’agisse du droit d’entrée, des services ou des formations, les premiers candidats bénéficient d’une plus grande marge de manœuvre. L’enseigne Door-In propose des droits d’entrée attractifs de 10 000 euros qui seront amenés à évoluer. « Ces droits d’entrée comprennent la formation, la mise en place d’actions marketing et de communication », ajoute le responsable commercial.

Se focaliser sur l’accompagnement et l’assistance

Plutôt que de tenter d’obtenir des conditions financières avantageuses, Julien Siouffi, dirigeant de Franchise Board, qui accompagne une centaine de réseaux en création par an, conseille plutôt aux candidats de se focaliser sur l’accompagnement et l’assistance proposés. « La franchise est un deal gagnant-gagnant. Plutôt que de négocier des avantages financiers et d’entrer dans un rapport de force qui pourrait tirer le réseau vers le bas, il faut s’allier avec le franchiseur et se concentrer sur le niveau de service offert. Cela peut passer par des compléments de formation des équipes sur site, le droit de réservation sur des zones connexes, une assistance plus fréquente ou encore un pack de communication renforcé lors du lancement de son point de vente », estime l’expert.

Autre point d’attention : il est primordial d’avoir analysé les comptes du franchiseur. Ce qui importe c’est de voir s’il y a une rentabilité possible, d’évaluer le rapport entre le montant d’investissement et le revenu qu’on va en tirer. « Le présupposé c’est d’accéder aux chiffres et de vérifier que le site pilote, ou les unités en succursales qui ont déjà été ouvertes sont probantes », confie Julien Siouffi. Il faut donc contacter ou visiter ces établissements pilotes, plonger dans les comptes, les résultats, regarder le chiffre d’affaires des deux ou trois premiers exercices. « Le franchiseur doit en principe indiquer, notamment dans le document d’information précontractuel (DIP), les résultats réalisés dans l’ensemble des points de vente et succursales », insiste l’expert. L’itinéraire professionnel du franchiseur est par ailleurs important. « L’expérience, le savoir-faire du franchiseur et la mise au point de ce dernier sont l’essentiel de la valeur. Il faut s’interroger sur la façon dont il va gérer son nouveau métier franchiseur et accompagner le développement de son réseau. Le feeling, les affinités, la confiance entre la tête de réseau et le franchisé jouent un rôle essentiel pour fonder une base de collaboration solide », confesse Julien Siouffi. En bref, écouter son cœur tout en vérifiant les chiffres. 

Écrit par Mallory Lalanne

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