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Vie pro, vie perso : quelles différences entre les hommes et les femmes dirigeant.e.s ?

une personne qui colle des post it au mur

Une récente enquête réalisée sur les entrepreneurs et entrepreneuses dresse leur portrait tout en mettant en évidence des disparités. Notamment au sujet de l’implication dans la vie de famille. 


Menée par Censuswide pour le compte de VistaPrint auprès d’un échantillon de 1 010 personnes, une enquête récente* interroge les différences entre les femmes et les hommes à la tête d’entreprise. Elle explore également les liens qui coexistent entre l’entrepreneuriat et la parentalité. Et dévoile finalement que la clé du succès réside dans un fonctionnement hybride permettant de concilier vie pro et vie de famille.

Premier constat, il semblerait qu’entreprendre ne fasse plus peur. En effet, 60 % des chef(fe)s d’entreprise interrogé(e)s déclarent avoir créé leur entreprise jeune, c’est-à-dire avant leurs 30 ans, et 35 % se sont lancé(e)s avec moins de 5 ans d’expérience professionnelle.

Les femmes entrepreneures sont plus diplômées que les hommes : près de 20 % d’entre elles ont un Bac + 5 ou plus (contre 14 % des hommes). Une tendance qui s’affirme dans la tranche des plus jeunes, de 18 à 34 ans : 51 % contre 34 % pour les garçons.

Pour financer leurs débuts d’activité, les femmes sont clairement moins bien loties et il existe une différence significative avec un écart moyen de 125 000 € au démarrage. Pour les hommes, la provenance des fonds vient en premier lieu des banques (31 %) puis de l’entourage (32 %). Pour les femmes, les proportions varient : la famille et les amis  viennent en premier (30 %), tandis que les banques ne représentent que 26 % du soutien financier. De là à penser que les organismes financiers font plus facilement confiance aux hommes qu’aux femmes, il n’y a qu’un pas…
Quant au développement de l’entreprise, il marque aussi des écarts : 31 % des hommes déclarent un chiffre d’affaires compris entre 300 000 et 500 000 euros (contre 26 % des femmes) et plus de 20 % des femmes indiquent travailler seules, alors que les hommes sont concernés à 15%.

Est-ce que les frontières entre vie de famille et vie professionnelle sont plus poreuses chez les cheffes d’entreprise que chez leurs confrères ? Toujours est-il qu’il est intéressant d’observer qu’elles sont plus nombreuses à se lancer dans l’entrepreneuriat en s’associant à une personne de leur entourage : un parent (32 %), un conjoint (26%), un.e ami.e (24 %), alors que pour les hommes c’est la personne issue de leur cercle professionnel qui arrive en deuxième position, dans 28 % des cas.

Autre constat, la répartition des tâches, malgré l’évolution des mentalités et des disparités qui s’amenuisent, n’est toujours pas équitable. 61 % des femmes chefs d’entreprise déclarent assumer plus de la moitié des responsabilités familiales de la maison (garde des enfants, tâches ménagères, courses, activités extrascolaires, etc.) contre 54 % des hommes. Lorsque l’on regarde les entrepreneurs qui déclarent assumer de 81 % à 100 % des tâches ménagères, la différence est encore plus significative : 5 points d’écart entre les femmes et les hommes (11 % de femmes contre 6 % d’hommes).

Et qu’en est-il quand il s’agit de gérer le quotidien d’une famille ? Parmi les sondés, 62 % ont entre 1 et 2 enfants. Point intéressant, parmi ceux qui ne sont pas encore parents, 12 % des hommes l’envisagent contre 8 % des femmes. Pour 1/3 de celles et ceux déjà parents, la famille représente une source de motivation. L’impact positif entre l’entrepreneuriat et la parentalité ne s’arrête pas là : 42 % indiquent qu’être à la tête de leur société leur permet de mieux concilier leur vie de famille que s’ils travaillaient en tant que salarié. Un statut qui leur permet plus facilement d’adapter leur rythme à leur quotidien : (41 %), les chef(fe)s d’entreprise interrogé(e)s adoptent une approche hybride, travaillant de chez eux comme à leurs bureaux. C’est cette flexibilité qui est la clé de leur logistique mais aussi le soutien de leur conjoint.e quand ils sont en couple : la majorité (82 %), quel que soit leur genre, se sent soutenue par leur partenaire de vie. Il en va de même pour la « gestion des enfants » en cas d’absence : 83 % disent se sentir épaulés.

* Réalisée entre  le 16.04.2024 et le 22.04.2024.


(vérifié par notre rédaction)

Voici un résumé en cinq points clés de l’article sur la vie pro et la vie perso : quelles différences entre les hommes et les femmes dirigeant.e.s ?

Entreprendre jeune : 60 % des dirigeant(e)s d’entreprise ont créé leur entreprise avant 30 ans, et 35 % se sont lancé(e)s avec moins de 5 ans d’expérience professionnelle. Cela montre un courage entrepreneurial dès le début de leurs carrières.

Éducation et financement : Les femmes entrepreneures sont généralement plus diplômées que les hommes, 20 % ayant un Bac +5 ou plus. Cependant, elles démarrent avec un financement inférieur de 125 000 € en moyenne par rapport aux hommes. Elles obtiennent principalement des fonds de leur entourage (30 %), tandis que les hommes recourent davantage aux banques (31 %).

Chiffre d’affaires et travail en solo : 31 % des hommes entrepreneurs déclarent un chiffre d’affaires compris entre 300 000 et 500 000 euros, contre 26 % des femmes. Par ailleurs, 20 % des femmes travaillent seules, contre 15 % des hommes.

Conciliation vie professionnelle et vie de famille : Les dirigeantes assument plus de la moitié des responsabilités familiales (61 %) contre 54 % des hommes. Elles sont également plus nombreuses à s’associer avec des proches (32 % avec un parent, 26 % avec un conjoint).

Impact de la parentalité sur le travail : 42 % des dirigeant(e)s affirment que leur statut leur permet de mieux concilier vie familiale et professionnelle. La majorité (82 %) se sent soutenue par leur partenaire, et 83 % se sentent épaulés dans la gestion des enfants en cas d’absence.

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