9 vendeurs sur 10 font confiance aux professionnels de l’immobilier. C’est ce qui ressort d’une étude réalisée par le réseau Guy Hoquet et Yougov.
Bonne nouvelle : après une forte contraction du marché en 2023 liée au pouvoir d’achat et aux crédits immobiliers, les Français ont de nouveau l’intention de vendre et d’acheter. C’est ce que confirme le deuxième volet de l’étude Guy Hoquet Immobilier et Yougov : près d’un Français interrogé sur trois à l’intention de vendre d’ici la fin de l’année 2024.
« Beaucoup de projets ont été mis sous cloche ou empêchés durant le 2e semestre 2023 pour des raisons de pouvoir d’achat et de taux d’intérêt qui grimpaient trop vite » explique Delphine Herman, du réseau Guy Hoquet. Après une envolée post-covid, le marché de l’immobilier se stabiliserait avec quelque 800 000 transactions estimées par la Fnaim, après 1,2 million de transactions enregistrées en août 2021, suite à l’impossibilité de vendre pendant les divers confinements. Soit un marché encore « en deçà de son régime de croisière d’avant covid » qui comptait entre 850 et 900 000 transactions, explique Eric Allouche, directeur exécutif du réseau ERA Immobilier.
Un marché immobilier “de raison”
« Nous sommes passés d’un marché “de confort” post-covid guidé par une envie de plus ou de mieux avec des Français qui envisageaient de changer de vie ou de se mettre au vert, à un marché “de besoin” avec des ventes et des achats pour ceux qui y étaient contraints, du fait d’une naissance, d’un divorce ou d’un décès.
Aujourd’hui, on s’achemine vers un marché “de raison” tant en volume qu’en prix. On est en train de revenir à la normale avec des conditions de marché et de crédit immobilier qui se stabilisent », expose Delphine Herman. « C’est un marché classique d’avant covid lié à la démographie avec un tiers des Français qui souhaitent changer de région ou de ville et un quart qui veulent un bien plus lumineux ou plus grand, ou un extérieur », poursuit-elle. Ce marché plus raisonnable se lit également dans les prix affichés avec « un réajustement dans l’idée de retrouver un prix de raison ».
Les acteurs de l’immobilier attendus au tournant de la négociation
L’étude du réseau Guy Hoquet met également en avant un résultat qui avantage les réseaux immobiliers. À savoir que 90 % des Français sont prêts à passer par un agent immobilier pour acheter ou vendre un bien. La principale raison ? La négociation, pour 61 % d’entre eux. « C’est encore le sujet du prix de vente final qui reste le sujet le plus préoccupant pour les acquéreurs » commente Delphine Herman qui s’étonne que les négociateurs ne soient pas plutôt plébiscités pour estimer la valeur d’un bien. Si la moitié des acquéreurs confie ne pas avoir de crainte, pour les autres, leur principale appréhension concerne la baisse du prix de vente causée par les contraintes budgétaires pesant toujours sur les acquéreurs (22 %). « La négociation est au cœur du métier des agents immobiliers. Ces derniers doivent être suffisamment bons pour réussir à négocier le prix exact et être capables de s’adapter, notamment lorsqu’il y a moins d’acquéreurs avec des négociations à la baisse, commente Eric Allouche. Être l’intermédiaire entre les deux parties, celui qui amortit les relations et les émotions et qui accompagne les acteurs dans les méandres juridiques, revêt une importance particulièrement lourde en ce moment car les deux parties tirent les prix dans les deux sens. Qui dit effets d’amplitude importants, dit plus de tensions et donc des actes de négociation plus délicats » poursuit-il.
Autre intérêt de recourir à un professionnel, pour effectuer les visites de biens (pour 16 % d’entre eux). C’est « la notion de déléguer pour gagner du temps, explique Delphine Herman. Les acheteurs étant de plus en plus informés et regardants –ils ont plus conscience des points sur lesquels ils doivent être particulièrement attentifs–, ils posent de plus en plus de questions tandis qu’en face, les vendeurs n’ont pas toujours le temps, ni de réponse à leur apporter. Ces derniers veulent pouvoir faire confiance à un professionnel ». Ce que confirme Eric Allouche : « Cela fait un moment que ce dernier a marqué des points. Nous sommes toujours dans une professionnalisation du métier. Ils sont de plus en plus demandés dans le cadre des négociations et leurs parts de marché ont augmenté ces dernières années.
C’est particulièrement vrai dans les périodes tendues, notamment lorsque les prix ont augmenté après le covid ». La formation des agents immobiliers en franchise s’avère en ce sens primordiale. Et le directeur exécutif de pointer certains dysfonctionnements dans le secteur : alors que les agents immobiliers, seuls détenteurs de la carte professionnelle, sont obligés de se former, le décret obligeant les négociateurs à se former pour renouveler leur attestation, –ces derniers disposent simplement d’une attestation délivrée par la CCI–, n’est jamais paru malgré le recours de la Fnaim. C’est une des forces du réseau Guy Hoquet qui propose à ses franchisés et à leurs salariés une formation illimitée en présentiel comme en distanciel afin « qu’ils soient en capacité de répondre aux multiples questions des acheteurs, de leur fournir des explications et de les mettre éventuellement en relation avec les professionnels concernés pour faire les travaux » détaille Delphine Herman. « Le modèle de formation de Guy Hoquet, qui n’est pas une source de charge pour le franchisé : inclus dans l’offre du franchiseur, il est plus que jamais pertinent et vertueux » justifie-t-elle.
Notre résumé en 5 points clés par L’Express Connect IA
(vérifié par notre rédaction)
Voici un résumé en cinq points clés de l’article sur le sujet des professionnels de l’immobilier fortement plébiscités.
Confiance accrue en les agents immobiliers : L’étude révèle que 90 % des Français préfèrent faire appel à un agent immobilier pour leurs transactions, principalement pour bénéficier de leurs compétences en négociation, essentielle dans un marché encore influencé par des contraintes budgétaires.
Le marché de l’immobilier évolue : Après une période difficile post-covid, le marché se stabilise en 2024, passant d’un marché “de besoin” à un marché “de raison” avec des conditions et des prix plus stables, reflétant une normalisation.
Rôle crucial des agents dans la négociation : La capacité d’un agent à naviguer entre les attentes d’acquéreurs et de vendeurs tout en maintenant l’équilibre est essentielle, surtout dans des périodes de prix fluctuants, augmentant la complexité des négociations.
Déléguer les visites : 16 % des vendeurs délèguent les visites à un professionnel pour gagner du temps, car les acheteurs sont plus informés et curieux, nécessitant des réponses précises que seuls des agents bien formés peuvent fournir.
Formation et professionnalisation : L’importance de la formation continue pour les agents est soulignée, avec Guy Hoquet offrant une formation illimitée à ses franchisés, garantissant leur capacité à gérer les complexités du marché et à conseiller pertinemment leurs clients.