Entrepreneurs, vous n’êtes pas seuls ! 

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La solitude de l’entrepreneur n’est pas qu’une chimère. Seul à la tête de son entreprise, il est essentiel pour le dirigeant d’échanger avec des pairs qui partagent le même quotidien et les mêmes questionnements. Pour rompre l’isolement de l’entrepreneur, des solutions existent. 


Beaucoup d’entrepreneurs le déplorent : quand on crée son entreprise, le sentiment de solitude peut être fort. Même doté d’une équipe, le dirigeant est celui qui vit le plus intensément les fameuses montagnes russes de l’entrepreneuriat, entre réussites et échecs. Pourtant, cette solitude est loin d’être une fatalité ! Différentes solutions sont à votre portée.  

Rejoindre une pépinière ou un incubateur  

La première, qui se présente dès les prémices du projet, c’est la possibilité de rejoindre une pépinière ou un incubateur. Ces structures vont non seulement vous apporter une aide précieuse, un cadre pour lancer votre activité, mais vous y échangerez au quotidien avec des homologues et des experts des finances, du juridique, du marketing, etc. C’est la formule qu’a choisie Christelle Courrège, fondatrice de Ma petite assiette, spécialiste de la nutrition infantile. Avant même le lancement de son entreprise en 2018, elle été incubée par la pépinière Via Innova, près de Montpellier. « Ils m’ont accompagnée dans les démarches de création d’entreprise, se souvient l’entrepreneure. Depuis, la directrice me tient au courant des nouveautés, des aides auxquelles je peux prétendre. Je vais aussi bientôt bénéficier d’un coaching pour mieux appréhender les relations presse. » Le partenariat est signé pour une durée de cinq ans et c’est donc cette année que Christelle Courrège devra voler de ses propres ailes. Mais pas question pour autant d’oublier ses interlocuteurs des premiers instants. « Nous resterons en contact ! », assure-t-elle, confiante. 

Soigner son réseau 

En effet, pour se sentir moins seul, il est essentiel de se construire un solide réseau. Vous pouvez ainsi soit adhérer à un réseau d’entrepreneurs (qu’ils soient locaux ou nationaux, généralistes ou spécialistes d’un secteur : à vous de trouver celui qui vous convient le mieux), soit créer, petit à petit, un carnet d’adresses. Christelle Courrège a misé sur les deux. Elle a rejoint le réseau de femmes entrepreneures Sista Bold, où elle a, de plus, pu être mentorée par Carole Juge-Llewyn, fondatrice de Joone. « Durant ces rendez-vous réguliers, j’ai pu poser toutes mes questions et rencontrer d’autres mentors et mentorées. C’est idéal pour se construire un réseau », apprécie la Montpelliéraine. Cette dernière n’hésite pas à multiplier les rencontres même en dehors de sa région et à s’inscrire à des programmes nationaux. Ainsi, elle a récemment tenté sa chance au concours She’s Mercedes, dédié lui aussi aux femmes entrepreneures. Finaliste, mais pas lauréate, elle ne regrette pas d’avoir postulé. Car l’expérience lui a permis de nouer plus d’une nouvelle relation : « J’ai gagné une certaine reconnaissance et des contacts qui pourront m’aider par la suite. »  

Outre les réseaux physiques, les réseaux sociaux permettent également de partager des vécus et d’aborder la conversation avec d’autres entrepreneurs. Sur LinkedIn, les messages de ceux qui partagent leur quotidien sont légion. À chacun de choisir d’y adhérer, ou pas, mais la portée expérientielle de ces posts est indéniable. « Au début je ne voyais pas trop ce que je pouvais raconter sur ma petite entreprise de cinq salariés, partage Christelle Courrège. Mais suite à un atelier organisé par Via Innova avec un TikTokeur pro des réseaux sociaux, je suis devenue plus active sur LinkedIn. Sur ce réseau social, les gens se livrent, et notamment sur l’entrepreneuriat qui n’est pas qu’une série de victoires. C’est bien de voir que certains disent ‘j’ai échoué’. Cela me rassure… Tout le monde connaît des coups durs. » 

Se lancer en franchise 

Pour lutter contre l’isolement, il est essentiel de pouvoir parler, échanger avec des personnes qui connaissent les mêmes problématiques que vous. Ce que vit chaque entrepreneur n’est pas forcément unique : d’autres sont passés par là et leurs conseils peuvent s’avérer pertinents. C’est ce qu’il se passe notamment entre les différents membres d’un même réseau de franchise. Non seulement, vous pourrez créer votre entreprise dans le cadre rassurant car clé en main de la franchise, mais vous bénéficierez à la fois du soutien du franchiseur et de celui des franchisés.

Pour Véronique Lima, franchisée des salles de réalité virtuelle DreamAway à Toulouse, les franchisés ne sont ni plus ni moins que… ses « collègues », comme elle aime à les appeler. « Nous sommes tous différents mais il y a une sorte d’esprit qui nous rapproche. Nous sommes très soudés entre franchisés, nous nous entraidons. Quand nous avons des questionnements ou des problèmes techniques, nous essayons de trouver des solutions ensemble », confirme-t-elle. De plus, l’un des cofondateurs de la franchise prend en charge les différents franchisés lors de réunions bimensuelles. « C’est quelqu’un de disponible, que je peux solliciter à tout moment », apprécie Véronique Lima. Encore une fois, la force du réseau est essentielle.  

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