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Mutations du monde du travail : le service aux entreprises s’adapte

Une entrepreneure cherche des idées de création d'entreprise.

La période post-pandémie a largement rebattu les cartes du monde du travail. Désormais, les salariés sont en quête d’un meilleur équilibre vie pro/vie perso et ils veulent un travail qui ait du sens ! Pour beaucoup d’entre eux, cela passe par la case « entrepreneuriat ». Il faut alors pouvoir accompagner tous les dirigeants : les plus aguerris, comme les novices.


Sans qu’il ne s’agisse de refaire l’histoire, les impacts du Covid sur les aspirations professionnelles de chacun sont désormais bien connus. Et parmi eux : la quête de sens au travail. Les cadres sont les premiers concernés. Nombreux sont ceux qui se sont interrogés sur leurs missions au quotidien.

Des questionnements qui ont largement bénéficié au réseau Bras droit des dirigeants, qui missionne des cadres à temps partagé auprès de ses entreprises clientes. « Beaucoup de cadres intervenaient dans de grosses sociétés, occupant des positions assez stratégiques mais sans voir concrètement le fruit de leur travail, commente Bruno Doron, fondateur du réseau. En intervenant en temps partagé, ils réalisent des missions très opérationnelles, dans des entreprises plutôt petites, où ils se rendent compte de l’efficacité de leur travail. » Ou comment répondre à un besoin de valorisation de ses missions. « C’est comprendre que son travail est utile et que les interlocuteurs le reconnaissent aussi. C’est, je pense, une réaction à certaines formes de management dans les très grosses entreprises où les cadres ressentaient trop de pression », poursuit Bruno Doron.

Désormais, l’épanouissement des salariés ne réside plus uniquement dans la valeur « travail ». C’est d’ailleurs pourquoi l’équilibre des temps de vie perso/pro est devenu un sujet essentiel. « Cela ne signifie pas que les cadres veulent moins travailler, mais qu’ils veulent pouvoir s’organiser, nuance Bruno Doron. Notamment pour permettre des moments plus adaptés à leur vie personnelle et familiale. »

Cet impératif, Nicolas Rivet, fondateur associé de GCL Experts-Gestion, le confirme : « Nos entreprises clientes, essentiellement des TPE, sont soumises à cette envie de davantage de flexibilité et de souplesse dans les horaires. Les salariés, désormais, n’hésitent pas à dire s’ils souhaitent ou non faire des heures supplémentaires, qui doivent toujours être comptabilisées au plus juste ! »

Les 90 membres du réseau GCL Experts-Gestion doivent ainsi accompagner leurs clients dans l’optimisation des temps de présence : quel temps allouer à telle tâche ? Comment s’assurer de sa faisabilité ? Comment améliorer la productivité des salariés ? Et dans ce contexte, comment envisager l’éventualité d’une semaine de 4 jours ? « Cette demande a émergé il y a quelques temps maintenant, d’abord avec le vendredi après-midi ou le mercredi, souligne Nicolas Rivet. Mais elle est de plus en plus forte. Il faut donc aider les dirigeants à comprendre et à mettre en place la bonne organisation, afin d’optimiser l’ensemble des demandes sans que cela ne soit au détriment de la productivité. »

D’autant plus que, dans le contexte économique actuel très flou (au vu des tensions géopolitiques, entre autres), les dirigeants ont plus que jamais besoin de visibilité. « Il faut pouvoir les aider, les écouter et s’adapter surtout à chaque profil d’entreprise et d’entrepreneur. Cela signifie d’anticiper le nombre d’événements qui sont en train de se produire ou qui vont se produire, comme par exemple la facture électronique qui sera un enjeu majeur au 1er janvier 2026 », prédit Nicolas Rivet. Sans oublier les automatisations dans de nombreux domaines et l’introduction pour certains métiers de l’IA.

Pour autant, malgré ces incertitudes, l’entrepreneuriat a toujours le vent en poupe. En voulant reprendre la main sur leur carrière, les salariés se tournent volontiers vers le travail indépendant. Bruno Doron le constate dans le profil des partenaires de Bras droit des dirigeants : « Il y a 10 ans, lorsque nous avons créé le réseau, la moyenne d’âge des cadres qui devenaient franchisés était de 60 ans. Libérés des contraintes financières, ils voulaient vivre une dernière expérience professionnelle. Puis, il y a 5 ans, la moyenne d’âge s’est abaissée à 52-55 ans. Aujourd’hui, 50 % des franchisés sont quadras. »

C’est cette même population qui sollicite désormais les services de Hoquet Business, division du réseau de Guy Hoquet, spécialisée en transaction de commerce de proximité et d’immobilier d’entreprise. « La moitié des demandes émergent désormais de cadres en reconversion », affirme Julien Girard, responsable Hoquet Business. Le premier impact ? Etre en mesure de proposer de plus petites surfaces commerciales pour répondre aux besoins des micro-entreprises. « Le petit créateur d’aujourd’hui, c’est sans doute le gros transactionnaire de demain, estime Julien Girard. Il est d’ailleurs friand de conseil. Sans pour autant devenir coachs, car ce n’est pas notre métier, à nous de savoir l’écouter et l’orienter si besoin. »

Autre conséquence directe : l’hybridation des demandes. Café-coworking, salon de thé-librairie, fleuriste-snacking, etc. Ces cadres en reconversion fourmillent d’idées et n’hésitent pas à associer plusieurs activités en un même espace de travail. Pour faire bouger les lignes du commerce de demain.


(vérifié par notre rédaction)

Voici un résumé en cinq points clés de l’article sur le sujet : Mutations du monde du travail : le service aux entreprises s’adapte.

Quête de sens et valorisation au travail : La pandémie a accéléré la recherche de sens au travail, poussant de nombreux cadres à réévaluer leurs carrières. Le réseau “Bras droit des dirigeants”, spécialisé dans le déploiement de cadres à temps partagé, répond à ce besoin en offrant des missions opérationnelles dans des PME, où l’impact du travail est directement visible et valorisé.

Importance de l’équilibre vie professionnelle/vie personnelle : La flexibilité et la souplesse dans les horaires de travail sont devenues des critères essentiels pour les salariés, reflétant leur désir de mieux concilier leurs vies professionnelle et personnelle. Les entreprises, notamment les TPE, doivent s’adapter à ces attentes en offrant davantage de flexibilité.

Défi de la productivité dans une semaine de travail réduite : Face à la demande croissante d’une semaine de travail de quatre jours, les entreprises doivent réfléchir à des organisations de travail optimisées. L’objectif est de satisfaire les demandes des salariés sans compromettre la productivité.

Besoin d’accompagnement et de visibilité pour les dirigeants : Dans un contexte économique incertain, les dirigeants recherchent un accompagnement sur mesure et une visibilité accrue pour anticiper les évolutions, telles que l’automatisation, l’IA, et l’intégration de la facture électronique.

Boom de l’entrepreneuriat et diversification des demandes : L’intérêt pour l’entrepreneuriat continue de croître, en particulier chez les cadres en reconversion. Cela se traduit par une augmentation des demandes de services adaptés à leurs nouveaux projets, ainsi que par une hybridation des concepts d’entreprise, illustrant une volonté d’innover dans le commerce de proximité.

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