Il y a plus de 18 000 annonces de locaux commerciaux à vendre sur les plateformes de ventes immobilières. Ces bâtiments ou immeubles varient en taille et en prix de vente. Que ce soit pour se positionner dans le centre-ville, dans une zone de chalandise ou commerciale, les opportunités sont multiples. Avant de pouvoir occuper les lieux et lancer son activité, il faut s’assurer d’obtenir l’autorisation pour un local commercial afin d’entreprendre des travaux de rénovation. Ainsi, l’Autorisation d’exploitation commerciale (AEC) est une démarche administrative obligatoire en France pour certains types de locaux commerciaux. La demande est formulée auprès de la Commission départementale d’aménagement commercial (CDAC). Elle vise à réguler l’implantation des commerces sur un territoire donné, en tenant compte de l’équilibre économique, social et environnemental.
Peut-on faire des travaux dans un local commercial et pourquoi ?
L’aménagement d’un établissement de type local commercial est bien plus qu’un simple projet de décoration. C’est une décision stratégique qui peut avoir un impact significatif sur l’image de marque, l’expérience client et, en fin de compte, la rentabilité de votre entreprise. Un espace bien conçu et esthétique renvoie une image professionnelle et valorisante de votre entreprise. Cela peut attirer de nouveaux clients et fidéliser ceux existants. Un local commercial bien aménagé peut augmenter sa valeur en cas de vente ou de location. Une optimisation de l’espace et une meilleure organisation peuvent permettre de réduire certains coûts, comme ceux liés à l’énergie ou à la gestion des stocks. Il s’agit donc d’un investissement totalement rentable à long terme. Il faut toutefois veiller à obtenir l’autorisation d’urbanisme pour tous les travaux.
Qui délivre l’autorisation d’exploitation commerciale ?
Quels sont les projets soumis à une demande de permis de construire et à une autorisation d’exploitation commerciale ? Les deux autorisations diffèrent en fonction de la superficie du local commercial. D’ailleurs, aucune autorisation ne sera nécessaire pour l’aménagement intérieur d’un commerce – sans intervention sur l’aspect extérieur du bâtiment – dont l’activité reste inchangée. Cela comprend notamment le revêtement de sol, la mise en conformité du système électrique ainsi que l’application d’une nouvelle couleur de peinture. La déclaration préalable de travaux (formulaire Cerfa n° 13404*07) sera requise pour les modifications extérieures d’un commerce, notamment le remplacement d’une vitrine ou des menuiseries. Les commerces à proximité des monuments historiques nécessitent une autorisation pour entreprendre des travaux de restauration de l’immeuble.
En revanche, l’autorisation pour un local commercial (AEC) est nécessaire pour créer un magasin d’une surface supérieure à 1 000 m² dont l’activité principale correspond au commerce de détail. Cela concerne principalement la transformation ou la construction d’un bâtiment. Il faudra obtenir l’AEC pour une extension de 1 000 m² ou plus ainsi que dans le cas où il y a un changement dans le secteur d’activité initial. Cette autorisation facilite également l’extension ou la création d’un point de retrait accessible en voiture. La demande doit être soumise à la CDAC. Certains commerces ne sont pas concernés par l’autorisation d’exploitation commerciale. C’est le cas des pharmacies, des marchés et halles, ainsi que des points de vente automobiles.
Les annonces de locaux commerciaux en sous-location
Pour trouver le parfait local commercial, qu’il soit en franchise ou indépendant, il convient d’analyser certains critères. La zone géographique et l’emplacement sont déterminants en fonction du commerce, puisque l’accessibilité sera l’un des principaux facteurs de réussite. La configuration, la surface, le montant du loyer, l’état initial, ainsi que la présence de la concurrence sont des paramètres à étudier pour se décider. Il convient également d’effectuer les recherches de concert avec le franchiseur. Il suffit ensuite de comparer les annonces sur des sites spécialisés. Plusieurs fonds de commerce de restauration sont mis en vente en Île-de-France. D’autres sont en cession de droit au bail commercial. Cabinets d’architecture, cabinet médical, salon de coiffure et bureaux comptent parmi les possibilités.
Comment obtenir un local commercial par la mairie pour un changement d’usage ?
Certaines communes possèdent des bâtiments anciens ou désaffectés qu’elles pourraient envisager de transformer en locaux commerciaux. Il faudra alors contacter directement le service du patrimoine de la mairie pour connaître les disponibilités et les modalités de mise à disposition. Transformer un logement en local professionnel est possible à condition d’obtenir l’autorisation auprès de la copropriété. Il faudra notamment déterminer la nouvelle destination et sous-destination et faire une demande d’autorisation d’urbanisme à la mairie. actifs ou de l’entreprise cédée, optimisant ainsi la continuité des opérations et la gestion des ressources.