Référencer sa franchise

Pour Citéliv, le transport urbain décarboné avance avec ou sans soutien public

citéliv se développe

Vélo cargo, modèle économique éprouvé et développement en réseau : Citéliv poursuit son expansion dans les grandes agglomérations françaises. Si les politiques publiques peuvent soutenir son activité, elles ne la conditionnent pas.


Si vous voyez de plus en plus de vélos cargos livrer des colis autour de vous, vous avez probablement vu passer un véhicule Citéliv. Créé en 2016 par un professionnel du transport et de la logistique, Citéliv propose de livrer des produits via des solutions de transport décarboné. Rencontre avec l’homme à l’origine de l’idée et de son développement, Vincent de Guillebon, fondateur et dirigeant de l’entreprise. 

Citéliv intervient sur le segment du dernier kilomètre, entre le dernier entrepôt et le client final. Son positionnement repose sur une promesse claire : proposer un transport décarboné en zone urbaine dense. Afin d’y arriver, l’entreprise combine l’usage de vélos cargos et de fourgons majoritairement électriques.

Depuis sa création, l’entreprise s’est implantée à Lille, Lyon, Paris (sur deux sites), Rouen et Reims. De nouvelles ouvertures sont en cours à Orléans, Lens et Bruxelles. 

Au quotidien, le vélo cargo est utilisé dans un rayon de 5 à 6 kilomètres autour de l’entrepôt urbain. Il peut transporter soit des colis, soit des palettes, pour un rendement plus élevé : « Au coût global, le vélo est plus performant que le fourgon : même productivité, coût inférieur, et surtout beaucoup moins de casse ». Vincent de Guillebon ajoute : « La sinistralité des fourgons est importante dans nos métiers. »

La force du modèle de Citéliv réside dans sa triple promesse : décarbonation, qualité de service, compétitivité. « S’il ne reposait que sur l’aspect écologique, il n’aurait pas tenu. »

Le développement du réseau se concentre sur les agglomérations de plus de 50 000 habitants, là où les contraintes de circulation sont les plus fortes et la demande la plus dense. « La livraison du dernier kilomètre est nécessaire partout. Chaque territoire doit être livrable » résume Vincent de Guillebon.

Citéliv n’a pas attendu l’émergence de politiques locales pour se lancer. « En soi, Citéliv n’a pas besoin des politiques publiques pour livrer. À Lille, par exemple, il n’y avait pas encore de réglementation limitant les véhicules lors de la création de l’entreprise », rappelle Vincent de Guillebon.

Si certaines villes mettent en place des restrictions de circulation ou des ZFE (zones à faibles émissions), elles ne sont pas motrices du développement de Citéliv. « Plus le territoire contraint l’accès aux véhicules polluants, plus le vélo cargo devient une alternative logique », poursuit Vincent de Guillebon. 

Clients du transport ou du commerce, les donneurs d’ordre de Citéliv cherchent à réduire leur empreinte carbone. « Ce sont eux qui ont des engagements environnementaux envers leurs propres clients. » Quelques dispositifs d’État, comme Colis Active ou le programme Marguerite, peuvent encourager ce type de logistique dans certaines villes, mais ils ne sont pas décisifs. 

La stratégie de Citéliv repose sur un maillage par la franchise, avec un objectif d’expansion raisonné. « Nous avons des candidatures en cours et nous en espérons deux supplémentaires d’ici la fin de l’année. » Pour la franchise Citéliv, la priorité reste la même : livrer proprement, efficacement et au service d’un client final toujours plus exigeant.


(vérifié par notre rédaction)

Voici un résumé en cinq points clés de l’article sur le sujet : Citéliv, le transport urbain décarboné avance, avec ou sans soutien public.

Modèle économique innovant : Citéliv se positionne sur le dernier kilomètre avec des solutions de transport décarboné, utilisant des vélos cargos et des fourgons électriques pour livrer dans les zones urbaines denses.

Expansion nationale : L’entreprise est déjà présente dans plusieurs grandes villes françaises (Lille, Lyon, Paris, Rouen, Reims) et prévoit d’ouvrir de nouvelles implantations à Orléans, Lens et Bruxelles.

Compétitivité et efficacité : Citéliv mise sur la performance et la réduction des coûts avec ses vélos cargos, qui offrent un rendement supérieur à celui des fourgons en matière de productivité et de réduction des casses.

Indépendance vis-à-vis des politiques publiques : Bien que certaines villes favorisent les solutions écologiques, Citéliv n’attend pas d’incitations gouvernementales pour se développer. Les restrictions de circulation renforcent la pertinence de son modèle.

Stratégie de franchise et expansion raisonnée : L’entreprise se développe via un réseau de franchises, avec une expansion contrôlée et des candidatures ouvertes pour de nouvelles implantations, tout en gardant la priorité sur un service de livraison écologique et de qualité.

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