Référencer sa franchise

“Je ne suis pas fait pour le salariat !” : Comment s’en rendre compte ?

4 Min. de lecture
Franchisé X'Pert Impact témoignant dans le podcast

Dans ce nouvel épisode du podcast En toute franchise, l’Express a reçu Michael Di Luigi, franchisé X’pert Impact, un réseau de techniciens automobiles spécialisé en débosselage sans peinture et autres petites rénovations intérieures.


Michael est un entrepreneur dans l’âme. Après des études en gestion d’entreprise, il devient en 2010 franchisé Delko enseigne spécialisée dans l’entretien et la réparation de véhicules. Une première expérience de franchisé réussie qui dure six ans. Et puis l’opportunité de vendre son affaire se présente. Michael redevient alors salarié. Mais très vite, l’envie d’entreprendre resurgit et, fin 2023, il rejoint X’pert Impact, un tout jeune réseau de franchises.

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Michael Di Luigi : Le manque d’autonomie, se dire que si je voyais des incohérences, des possibilités d’amélioration, je n’avais pas forcément mon mot à dire. J’étais dans un système que je voulais faire évoluer mais qui était assez sclérosé. Ce n’est pas très valorisant et assez peu en accord avec ma façon de penser.

M.DL : C’est une galère. Il fallait d’abord de trouver un secteur qui peut nous intéresser, dans lequel on a des compétences et un secteur qui a du potentiel. Il ne suffit pas d’avoir des qualités et une expérience dans une certaine activité. Si on ouvre une entreprise pour la refermer juste après par manque de débouchés, parce qu’on ne peut pas facturer ses prestations, ce n’est pas très cohérent. J’ai donc choisi la franchise car je voulais trouver un modèle pérenne que je puisse reproduire chez moi, en Haute-Savoie. Je voulais que l’on m’apprenne quelque chose que je puisse ensuite valoriser.

M.DL : Je disposais d’un apport raisonnable qui correspondait à ce que demandait la franchise. Les banques étaient assez frileuses, j’ai donc dû les rassurer. Pour les convaincre, j’ai présenté un dossier et un plan de financement sérieux et une étude de marché. J’ai dû montrer que j’avais trouvé un fonds de commerce, ce que je souhaite en faire, comment je comptais faire augmenter mon chiffre d’affaires. J’ai également pu m’appuyer sur un franchiseur qui possède un certain nombre de réussites économiques qui a prouvé qu’il ne laissait pas ses franchisés en difficulté. Le nombre joue aussi, j’ai pu lancer mon projet car j’ai démarché 18 banques. J’ai reçu 16 refus, mais il suffisait d’un seul accord pour lancer la machine.

M.DL : Je dirais que c’est la sécurité qui m’a séduit. En m’appuyant sur un modèle éprouvé, je pouvais légitimement me dire qu’en faisant bien les choses et en me formant, il n’y avait pas de raison que ça se passe mal. L’appui, ce n’est pas rien. Lorsqu’on est chef d’entreprise, on peut vite se sentir un peu seul face aux difficultés, ou tout simplement avoir besoin d’échanger avec des personnes qui vivent la même situation. En cela, le modèle de la franchise est très pertinent. Il y a un réseau qui prévoit énormément de choses, tout un package pour vous permettre de réussir en tant qu’indépendant et encore plus lorsqu’on ne vient pas de ce corps de métier.

M.DL : Totalement. J’ai trouvé ce qui me manquait en tant que salarié en termes d’autonomie. En tant que franchisé, j’apprécie vraiment le fait que, si on fait bien les choses, tout fonctionne. Si on les fait mal, c’est notre faute, il n’y a pas de pare-feu, pas de fusible. Mais cela signifie aussi qu’on peut corriger le tir et essayer de trouver les bonnes solutions. On n’est pas contraint par le budget d’un autre département ou par un supérieur qui n’a pas exactement les mêmes objectifs que nous. On doit agir pour le bien commun de la boîte.

Envie d’en savoir plus ? Écoutez le podcast dans son intégralité ici

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