Factory & Co se réinvente pour répondre aux attentes

PDG de Factory & Co pour illustrer un article

Chez Factory & Co, il est désormais possible de manger pour moins de 6€. De nouvelles recettes, de nouvelles options et une structure de carte réinventée rendent cette dernière encore plus accessible. Mais les changements ne s’arrêtent pas là. Le point avec Jonathan Jablonski, le fondateur de la marque. 


Face à la baisse du pouvoir d’achat, “il fallait nécessairement trouver une approche plus abordable niveau prix”, appuie Jonathan Jablonski, fondateur et PDG de la franchise Factory & Co. Le tout “sans rogner sur la qualité de nos produits ni sur la quantité”. Buns, bagels, sauces, guacamole, pickles, marinades, cheese cake, brownies, muffins, etc. sont toujours fabriqués par la maison Factory & Co, dans un atelier central, à partir de “produits sans additifs, en circuit court autant que possible”, rappelle le chef d’entreprise. Mais la carte a été enrichie, c’est ce qui permet d’afficher une plus large fourchette de prix. 

Au menu, notamment, de nouvelles recettes à base de poulet. Globalement moins cher à l’achat que le bœuf, sa viande est tout aussi savoureuse quand elle est bien cuisinée, une certitude pour le spécialiste de la street-food new-yorkaise. “On a développé toute une gamme de poulet croustillant avec une marinade de 12 heures”, composée d’une douzaine d’épices, façon Nashville, annonce Jonathan Jablonski. Il est décliné en nuggets, tenders, wings, burgers. De quoi donner l’eau à la bouche.

L’expérience client au cœur du nouveau concept

Autre idée : donner le choix aux clients entre trois quantités de viande pour leurs burgers. Little en 80g, regular en 160g et big en 240g. Résultat : un prix d’entrée à 5,90 €. L’équivalent des tarifs pratiqués par les grandes chaînes de fast food “alors qu’on est sur un potatoe bun brioché au beurre frais, de la viande de race irlandaise, un service à l’assiette”. Un prix bas rassurant pour les petits budgets, qui osent de moins en moins manger au restaurant. Quant aux consommateurs qui sont moins touchés par la crise économique, ils peuvent toujours se faire plaisir. 

Factory & Co se démarque également désormais par un service à l’assiette, dans “une vaisselle de qualité, développée pour la marque”. Une façon de rappeler à la clientèle son importance, de la choyer en ces temps difficiles. Autre changement destiné à stimuler l’expérience client : les restaurants vont être transformés en sports bar, où des événements sportifs et culturels seront diffusés sur des écrans géants. “Les gens sortent moins, on veut qu’ils viennent partager un bon moment en famille ou entre amis.” Qu’ils s’évadent en sachant que, par sa diversité, la carte sera accessible à tous. 

A Toulouse, une réussite économique

Les restaurants Factory & Co vont tous évoluer vers ce nouveau concept. A Toulouse, “dans un petit centre commercial de banlieue”, il est déjà en place depuis début octobre. Et le succès économique est au rendez-vous. Les franchisés à la tête du restaurant “ont des résultats incroyables. Ils sont partis pour faire plus de 2 millions de chiffre d’affaires annuel hors taxe, avec des loyers qui sont assez corrects. C’est une belle performance”, se félicite Jonathan Jablonski, qui a investi beaucoup de temps et d’argent dans le développement de ce nouveau modèle. 

Un signal positif pour les franchisés qui ont prévu de se lancer dans l’aventure Factory & Co. Sud-Est, La Réunion… Huit ouvertures sont programmées pour 2024. Elles devraient s’accélérer, sous l’impulsion d’un patron jamais en manque d’initiatives. “Une nouvelle version 150-200 m 2 est à l’étude avec des capex (dépenses d’investissement NDLR) aux alentours de 600 000 €.”

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