Comment faire de sa passion son gagne-pain ?

9 mars 2024
Categories : Franchisé Cavavin témoignant dans le podcast
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Dans ce nouvel épisode du podcast En toute franchise, l’Express a reçu Joris Fistolet, franchisé Cavavin, réseau français de cavistes de proximité.


Après dix ans dans le domaine du spectacle, vivant en tant qu’ingénieur du son et manager d’une compagnie de danse, Joris décide, à la trentaine, de changer de vie. Il se tourne alors vers son autre passion : le vin. Une nouvelle aventure qu’il veut vivre tout en gardant son indépendance. L’entrepreneuriat s’offre donc à lui, tout comme le modèle de la franchise. Le rêve devient réalité en septembre 2020 avec l’ouverture de sa propre cave en plein cœur de Lyon.

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Joris Fistolet : J’étais déjà musicien et je faisais des concerts avec mon meilleur ami. On avait un groupe de chanson française et ça se passait plutôt bien. Petit à petit, je me suis dit que ça allait être compliqué d’en vivre de manière professionnelle. Donc je me suis formé sur la partie technique pour devenir ingénieur du son. Et puis cette partie là a un peu pris le dessus sur le côté musicien. Je me suis ensuite formé pour devenir manager de groupe de musique et de compagnie de danse. Et puis à la fin, j’étais essentiellement manager de compagnies de danse, donc en tournée, un petit peu de partout en France et en Europe. J’ai fait ça pendant dix ans, ça a été de très bons moments de joie, de peine, de réussite. Mais il y a eu un moment où j’ai eu envie de changement.

J.F : Pour moi, la franchise c’était plutôt un réseau de grosses structures qui ne collait peut être pas forcément avec ma vision. J’envisageais plutôt d’ouvrir un commerce de taille plutôt moyenne et non pas une énorme structure. Mais finalement, en discutant avec différentes franchises, je me suis rendu compte que ce sont de grandes familles qui veulent essayer de grandir ensemble.

J.F : Il n’y avait pas trop de surprise car la plupart de leurs franchisés ont fait des reconversions. Même si elles sont différentes de la mienne, ils en avaient d’autres. Ils n’étaient donc pas choqués. Ils voulaient plutôt voir si mon profil personnel collait, savoir s’ils avaient affaire à quelqu’un de motivé, de fiable et à partir de là tout allait bien pour eux.

J.F : Ça l’est aussi, car on est entrepreneur à 100 % et c’est un stress permanent. Mais c’est aussi hyper challengeant et excitant. Il faut se remettre en question tout le temps. On n’est jamais sûr de ce qui va arriver. Chaque jour va être différent du précédent car tout a un impact sur le commerce : ça peut passer par la météo, l’environnement social, plein de choses. Être entrepreneur me plaît beaucoup, je pense que j’aurais du mal à changer de voie. Après, ce n’est pas tous les jours tout rose, il y a des moments difficiles. Il faut arriver à vivre avec un risque permanent.

J.F : Non, je pense que je l’ai fait au bon moment parce qu’il faut quand même avoir une certaine “maturité” et un petit peu de recul. Déjà à 30 ans, je pense que je l’ai fait plutôt jeune. Je n’aurais pas aimé le faire avant. Je pense que je n’avais peut être pas la maturité pour me lancer tout seul dans un projet comme celui-ci.

Envie d’en savoir plus ? Écoutez le podcast dans son intégralité ici

Écrit par Marie Roche

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