Comment faire de sa passion son gagne-pain ?

Franchisé Cavavin témoignant dans le podcast

Comment faire de sa passion son gagne-pain ?

Dans ce nouvel épisode du podcast En toute franchise, l’Express Franchise et Commerce Associé a reçu Joris Fistolet, franchisé Cavavin, réseau français de cavistes de proximité.


Après dix ans dans le domaine du spectacle, vivant en tant qu’ingénieur du son et manager d’une compagnie de danse, Joris décide, à la trentaine, de changer de vie. Il se tourne alors vers son autre passion : le vin. Une nouvelle aventure qu’il veut vivre tout en gardant son indépendance. L’entrepreneuriat s’offre donc à lui, tout comme le modèle de la franchise. Le rêve devient réalité en septembre 2020 avec l’ouverture de sa propre cave en plein cœur de Lyon. 

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Joris Fistolet : J’étais déjà musicien et je faisais des concerts avec mon meilleur ami. On avait un groupe de chanson française et ça se passait plutôt bien. Petit à petit, je me suis dit que ça allait être compliqué d’en vivre de manière professionnelle. Donc je me suis formé sur la partie technique pour devenir ingénieur du son. Et puis cette partie là a un peu pris le dessus sur le côté musicien. Je me suis ensuite formé pour devenir manager de groupe de musique et de compagnie de danse. Et puis à la fin, je faisais essentiellement manager de compagnies de danse. Je partais donc en tournée, un petit peu de partout en France et en Europe. J’ai fait ça pendant dix ans, ça a été de très bons moments de joie, de peine, de réussite. Mais il y a eu un moment où j’ai eu envie de changement. 

Joris Fistolet : Pour moi, la franchise c’était plutôt un réseau de grosses structures, qui ne collait peut être pas forcément avec mes ambitions. Je voulais gérer un commerce de taille plutôt moyenne et pas une énorme structure. Mais au final, en discutant avec différentes franchises, on se rend compte que ce sont de grandes familles qui veulent essayer de grandir ensemble.

Joris Fistolet : Il n’y avait pas trop de surprise car la plupart de leurs franchisés sont issus de la reconversion, même si leur parcours sont différents du mien, ils en avaient déjà vu, donc ils n’étaient pas choqués. Ils voulaient plutôt vérifier que mon profil personnel collait avec leurs attentes et savoir s’ils avaient affaire à quelqu’un de motivé et de fiable.

Joris Fistolet : Ça l’est aussi ! Car, finalement, on est entrepreneur à 100 % et c’est un stress permanent. Mais c’est aussi hyper challengeant et excitant. Il faut se remettre en question tout le temps. On n’est jamais sûr de ce qui va arriver. Chaque jour va être différent du précédent car tout a un impact sur le commerce. En fait, cela peut passer par la météo, l’environnement social, cela peut être plein de choses. Tout cela fait que chaque journée est très différente de la précédente. 

Joris Fistolet : Ça me plaît beaucoup, je pense que j’aurais du mal à changer. Une fois qu’on l’est c’est compliqué de faire marche arrière. Après, il y a aussi des surprises dans les deux sens. Ce n’est pas tous les jours tout rose, il y a des moments difficiles, Il faut arriver à vivre avec ça, avec un risque permanent.

Joris Fistolet : Non, je pense que je l’ai fait au bon moment parce qu’il faut quand même avoir une certaine “maturité” et puis avoir un petit peu de recul. Déjà à 30 ans, je pense que je l’ai fait plutôt jeune. Je n’aurais pas aimé le faire plus jeune. Je pense que je n’avais peut être pas la maturité pour pour me lancer tout seul dans un projet comme celui-ci

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