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Ouvrir une franchise d’animalerie : ce qu’il faut savoir

Een franchise van een dierenwinkel openen: wat je moet weten

Développés sur un marché porteur, les concepts d’animalerie ont la cote auprès des entrepreneurs amoureux des animaux. Mais, avant de se lancer dans l’aventure, il est nécessaire d’avoir conscience des quelques particularités liées à ce type de commerce.


Les animaux de compagnie n’ont jamais eu autant la cote auprès des Français que ces dernières années : sources de joie, voire soutiens émotionnels pour toute la famille, chats, chiens, oiseaux, reptiles, poissons et autres rongeurs sont présents au sein d’un ménage sur deux ou presque. C’est donc tout naturellement que, en franchise ou non, le secteur des animaleries en France reste un marché en croissance, porteur et florissant.

Près d’un ménage français sur deux possède donc au moins un animal à la maison, dont une large majorité de propriétaires de chiens et de chats, qui représentent plus de 80 % des animaux domestiques. Pour beaucoup, ces compagnons sont des membres de la famille à part entière : on en prend soin, avec la volonté de leur offrir le meilleur pour les garder le plus longtemps possible auprès de soi. C’est ainsi que les produits de qualité, et même haut de gamme, vendus par des spécialistes ayant fait du conseil le cœur de leur métier, se taillent une part de choix sur le marché de l’animalerie, offrant une concurrence élevée à la grande distribution et au web.

Néanmoins, avec un chiffre d’affaires s’élevant à environ 5 milliards d’euros en 2021 en France – en hausse de 48 % sur la dernière décennie grâce à l’augmentation du nombre d’animaux et à la montée en gamme des produits – le gâteau reste conséquent pour l’ensemble des acteurs du secteur. Il est intéressant de noter que les trois quarts de cette somme sont dédiés à l’alimentation, le reste se répartissant entre les équipements, les accessoires et les produits vétérinaires.

Beaucoup d’enseignes avaient déjà adopté la démarche il y a un moment, mais, depuis le 1er janvier 2024, c’est désormais officiel et réglementé : on ne trouve plus de chiens ni de chats dans les animaleries. Cependant, il est toujours possible pour ces dernières de travailler avec des associations recueillant des animaux abandonnés dont les salariés et bénévoles peuvent, à l’occasion, venir présenter leurs pensionnaires en magasin afin de leur trouver un nouveau foyer.

Côté NAC – ou nouveaux animaux de compagnie – aucun problème, en revanche : rongeurs, reptiles, oiseaux, poissons ou encore gallinacés, restent vendus en animalerie. À noter que, comme pour les chiens et les chats, afin d’acquérir un furet ou un lapin, il est nécessaire depuis le 1er octobre 2022 de signer un certificat d’engagement sept jours avant l’achat, délivré par une personne titulaire de l’Attestation de Connaissances pour les Animaux de Compagnie d’Espèces Domestiques (ACACED). Une mesure prise pour limiter les achats coups de cœur, qui mènent malheureusement souvent à des abandons.

Bien sûr, si l’on ne trouve plus de chiens ni de chats en animalerie, tout le nécessaire pour prendre soin d’eux est présent, tout comme pour nos autres compagnons. Il peut s’agir d’accessoires, de jouets, d’équipements divers et variés, de nourriture et de compléments alimentaires, de produits d’hygiène ou de soins vétérinaires.

Lorsque l’on se lance dans l’ouverture d’une animalerie en franchise, et donc dans le commerce d’êtres vivants, il est nécessaire d’être conscient du fait qu’au-delà de toute la réglementation habituelle liée à la création d’une entreprise et à l’ouverture d’un commerce, il va falloir s’adapter à certaines réglementations spécifiques à ce secteur.

En effet, cette ouverture est conditionnée à une déclaration auprès de la DDETSPP, la Direction départementale de l’emploi, du travail, des solidarités et de la protection des populations, dont l’une des missions est de garantir la protection et la santé des animaux.

Cette déclaration s’assortit d’une inspection des locaux par un vétérinaire sanitaire, avec la vérification des normes de sécurité et d’accessibilité, du confort et de l’hygiène des animaux. Chaque magasin doit disposer d’un registre d’entrée et sortie des animaux carnivores, à conserver trois ans : ce registre concerne plus particulièrement les furets, puisque chiens et chats ne sont plus vendus en animalerie.

En ce qui concerne l’équipe du magasin, au moins l’un de ses membres doit bénéficier, au choix :

  • d’un certificat professionnel,
  • d’une formation dispensée dans un établissement habilité par le ministère de l’Agriculture permettant d’acquérir les compétences relatives aux besoins biologiques, physiologiques, comportementaux et à l’entretien des animaux de compagnie,
  • d’un certificat de capacité, représentant 14h de formation pour les animaux domestiques et 14h pour les animaux non domestiques.

Bien entendu, en choisissant le modèle de la franchise pour ouvrir une animalerie, le créateur d’entreprise a l’avantage, entre autres bénéfices, d’être guidé pas à pas et accompagné à chaque étape de son projet, un atout à ne pas négliger sur un marché particulièrement réglementé !

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