Comment ouvrir un commerce alimentaire ?

Lancer une franchise dans le secteur alimentaire nécessite de suivre les mêmes démarches que pour l’ouverture d’un magasin traditionnel ou d’un point de vente classique. Il est important de se renseigner sur la notoriété du franchiseur ainsi que le droit d’entrée ou l’apport personnel nécessaire. Le secteur englobe toutefois un grand nombre de possibilités commerciales allant des magasins de proximité aux franchises de restaurants, de boulangeries et de boissons/vins. Voici les étapes pour mieux choisir.

Pour pouvoir estimer le chiffre d’affaires d’un commerce alimentaire ou d’une supérette de proximité, il faut avant tout déterminer les postes de dépenses les plus importants (location du local, travaux d’aménagement, fournisseurs, stock de démarrage, frais de création d’entreprise, salariés…) et s’assurer d’être situé dans une zone de chalandise  intéressante pour optimiser le flux de clients.

La rentabilité du projet pourra aussi dépendre en grande partie de l’image de marque de l’enseigne et de la concurrence locale, lorsqu’il est question d’un commerce alimentaire ou d’une épicerie fine en franchise. Les produits proposés, leur accessibilité ainsi que la qualité des services proposés permettent d’assurer la rentabilité du magasin. En 2023, le chiffre d’affaires des grandes surfaces de distribution était de 134 milliards d’euros. Il s’agit d’une hausse de 8,6 % de la vente des produits alimentaires par rapport à l’année précédente selon le bilan de la consommation des Français du panéliste Circana. Une étude de marché aide à cibler la nature de l’activité.

Intégrer un réseau de franchise pour ouvrir une boutique d’alimentation, une épicerie fine ou une supérette, est un gain de temps. Le franchisé bénéficie du savoir-faire de l’enseigne qui va ainsi l’accompagner tout au long de la création d’entreprise jusqu’à l’ouverture du point de vente. Cependant, il faudra s’assurer que le local ou fonds de commerce soit apte à accueillir du public et respecte bien les normes de sécurité. Il convient aussi de s’orienter vers les bons statuts juridiques (SARL et SAS). En reprenant l’image de marque du franchiseur, le commerce alimentaire devra s’aligner aux recommandations et suivre les conditions d’exploitation. Cela va du fournisseur à la stratégie marketing. Ce type de commerce de proximité permet de répondre à une demande spécifique.

Plusieurs enseignes sont spécialisées dans le commerce de détail alimentaire. C’est le cas du Groupe Casino, Carrefour Proximité, Franprix, Monop’ ou encore Spar et Vival. Tous demanderont le paiement d’un droit d’entrée, d’un apport personnel et d’un investissement global pour intégrer le réseau et bénéficier de la formation.

Avant d’envisager l’ouverture d’un commerce alimentaire, il faut s’assurer de disposer du budget. Celui-ci varie en fonction de l’activité du franchiseur, mais aussi du business-plan du franchisé ainsi que de sa vision pour son entreprise. Pour rejoindre la franchise Monoprix, le candidat aura besoin d’un apport personnel de 150 000 euros et d’un local dont la superficie moyenne sera comprise entre 200 et 600 m2.

La franchise Carrefour Proximité fait partie des plus importantes avec plus de 4 400 implantations sur le territoire. Un apport personnel de 7 500 euros suffit pour présenter sa candidature au franchiseur et devenir chef d’entreprise à travers un contrat de location-gérance.

Pour rejoindre Promocash, les futurs franchisés auront besoin d’un investissement global de 150 000 euros minimum. Ce budget peut se composer de plusieurs types de financements dont des fonds propres et un prêt professionnel bancaire.

L’industrie du commerce alimentaire repose sur de nouveaux concepts innovants grâce au digital. Cela permet de propulser les franchiseurs et franchisés dans l’ère du e-commerce alimentaire. Les enseignes sont de plus en plus nombreuses à proposer des services de « click and collect » ou de livraisons à domicile.

Source : https://www.capital.fr/conso/alimentaire-decouvrez-les-9-chiffres-fous-de-lannee-2023-1490799

Le recap

  1. Intégrer un réseau de franchise pour ouvrir une boutique d’alimentation, une épicerie fine ou une supérette, est un gain de temps. Le franchisé bénéficie du savoir-faire de l’enseigne qui va ainsi l’accompagner tout au long de la création d’entreprise jusqu’à l’ouverture du point de vente.

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